Chapitre 2

2032 Words
Chapitre 2 C’est avec ses mots en tête que je me lève chercher les enfants qui sont en train de jouer dehors. Moi : les enfants, allons-y Yacine : on rentre ? Moi : oui papa dit qu’il veut vous voir. Ousseynatou : moi je veux rester encore. Assanatou : moi aussi. Yacine : arrêtez de faire les fillettes. Tout ce que je reçois c’est des gloussements. Moi : ok, si vous ne voulez pas rentrer c’est bon en tout cas moi, je rentre. Comme ça, c’est moi qui aurai droit à tous les cadeaux qu’aura amené papa. Il n’en faut pas plus, pour les voir se relever assez vite et s'approcher de moi. Moi (souriante) : ah bon, vous voulez rentrer maintenant ? Elles : oui maman Tchipp Maman (me tendant un sachet) : tiens, je t’ai fait coudre des habits. Arrivée chez toi fais les essayages pour voir s’ils te vont bien. Moi (toute honteuse) : ehh maman Elle : pff (ouvrant son sac) et tiens aussi cet argent, tu pourras toujours le dépenser pour quelque chose. Moi : mais c’est moi qui dois faire ça maman. Elle (levant les yeux) : tu vas arrêter un jour ? Je suis ta mère non ? Si je ne le fais pas qui va le faire ? Profites en quand il est encore temps. Moi (l’enlacant) : merci, je t’aime. Elle : moi aussi, (aux enfants) vous rentrez ? Elles : oui grand-mère Elle : d’accord donc on se voit la prochaine fois, surtout travaillez bien à l’école (à moi) on se reparlera. Moi : t’inquiètes j’y veille. C’est comme ça que nous sortons de chez mes parents, pour rentrer chez nous. Assis dans le car, alors que les enfants sont en train de sourire et de se parler. Je me questionne de ce qui m'entend à la maison, ce n'est pas la première fois et ne serait certainement pas la dernière fois que ce genre d'histoire aura lieu. Dès qu’on arrive à la maison, monsieur envoie les enfants en haut et me convoque au salon où je trouve sa mère ainsi que sa sœur bien installées. Personne ne répond à ma salutation. À peine je pose les fesses sur l’un des fauteuils que monsieur sort son venin. Malik : tu n’as plus jamais intérêt à sortir mes enfants sans me tenir informé. Moi : … Lui : en plus de cela qu’est-ce que j’entend en rentrant que madame a refusé de terminer la cuisine, juste parce que ma sœur voulait chauffer un peu d’eau . Belle-maman : et tu n’as pas entendu le meilleur mon fils, elle a même failli m’insulter . Moi : … Astou : hmm si la tête lui monte jusqu’à ce qu’elle ose le faire, elle verra bien qui je suis. Malik : je ne sais même pas pourquoi vous l’avez laissé sortir avec mes enfants. Si elle a envie de se trimballer un peu partout qu’elle le fasse mais sans mes enfants. Belle-maman : pff, et regardes elle n’ouvre même pas la bouche pour se justifier, tchipp impolie. Malik : laisses maman ça ne va plus jamais se reproduire, elle en a intérêt. Astou : tout ça c’est ta faute Malik, quand maman voulait que tu épouses son homonyme fallait accepter . Lui : t’inquiètes pas Astou, tout va bientôt rentrer dans l’ordre . Belle-maman (soupirant) : j’espère Ne pouvant en supporter plus, je quitte le salon et me dirige vers ma chambre, là où je peux au moins souffler. Avant d'arriver devant, j'entends des pas qui me suivent. Arrivant dans ma chambre et étant seule, je souffle pour réprimer mes larmes, c'est ainsi que je vois monsieur qui entre, je le toise bien avant d’ouvrir la bouche Moi (bien sérieuse)  : ne me fais plus jamais ça, si tu veux me réprimander ou me rabaisser, aies au moins la courtoisie d’attendre que nous soyons seuls. Lui (se retournant) : quoi ? ? ? Moi : tu m’as très bien entendu Malik, je refuse d’être humiliée devant mes enfants, ta famille ou qui que ce soit d’ailleurs. Pour toute réponse, c’est un rire nerveux et sonore qui se fait entendre. Lui (haussant la voix) : tu me parles ? Moi : tu vois quelqu’un d’autre ici ? Il se rapproche de moi avec un regard menaçant qui en dit long sur ses intentions, me prend le menton d’une façon bien dure pour que je le regarde dans les yeux. Lui (froid) : eh tu oublies qui je suis ? Moi (repoussant sa main) : tu peux pas parler sans utiliser la force ? Lui (ricanant) : je vois que ce que ma mère disait tout à l’heure est vrai, tu prends la grosse tête maintenant ? Tu veux te mesurer à moi ? rappelles toi que je suis ton mari, ce qui veut dire ton chef. J’ai envie de lui répondre que dans le mariage aucun des conjoints ne doit dominer l’autre, mais plutôt chercher à se compléter mais sachant que la discussion risque de ne jamais finir, je me tais. Lui (me fixant) : c’est la dernière fois que tu te permets ce genre de chose avec ma mère ou moi. Sinon… Il laisse son mot en suspens sûrement pour penser me faire peur. Mais pour toute chose, je me dirige juste vers le lit pour détacher le tissu avec lequel j’avais attaché bébé Khadija dans le dos afin de la coucher sur le lit, comme elle dort. Ça à toujours été ainsi, à chaque fois que sa mère ou sa sœur lui raconte quelque chose sur moi au lieu de me demander ma version, il préfère me juger et me donner tort comme si sa famille est dessus de soupçons. J’ai essayé encore et encore de lui faire comprendre les choses mais bon… ÉCLIPSE DU TEMPS Belle-maman (riant)  : haha Astou : hii maman, la maison même a bien respiré aujourd’hui. Belle-maman : ah qui le dis-tu ? faire la bouche devant les femmes mais quand l’homme est là, on la ferme bien. Astou (haussant les épaules) : ahh toi aussi, mon frère a la main rapide. Belle-maman : haha on dirait bien Astou : hmm on dit bien que connaisseur connaît. Belle-maman : ah c’est bien, avec les femmes effrontées d’aujourd’hui, il faut un mari qui les dresse bien Astou : en tout cas, je suis fière de mon frère, on voit bien que c’est lui qui porte la culotte. Elles sont venues poser leurs chaises en face de la cuisine là où je suis en train de préparer le dîner. Je sais que c’est juste pour m’énerver tout ça, mais je ne leur donnerai pas la joie de répliquer. Jamais avant le mariage, je n’aurais cru qu’une telle vie existait. La joie du mariage, je ne l’ai connu qu’au bout de quatre mois, avant que monsieur ne retourne sa veste. Et si je tiens debout jusqu’à aujourd’hui c’est grâce à mes enfants. Malik n’avait fait que me faire miroiter, me faisant voir que la partie visible de l’iceberg, aujourd’hui je sais que c’est un manipulateur, un menteur doublé d’un monstre... Je regrette tellement de n’avoir pas vu ces signes avant le mariage où de n’y pas avoir fait attention. On dit bien qu’une femme amoureuse, perd ses yeux, c’est ce qui m'est bien arrivé avec mon mari. Je ne pouvais imaginer qu’il pouvait être de nature si froid, si égoïste et si indifférent à mon sort. Au début, je mettais ça sur le dos de la nouveauté mais après ces années de mariage, je sais que c’était bien son vrai visage qu’il me cachait sous son romantisme, son attention et sa soit disant piété. J’en veux souvent à la vie, tant de misère dans une relation où chacun devrait veiller au bonheur de l’autre. Se rappelle t-il même de ce qui me fait sourire ? Se souvient il de ses promesses non tenues? Autour du dîner Astou (laissant tombé sa cuillère) : hum aucun goût. Belle-maman (repoussant le plateau) : depuis des années, on mange de la m***e ni goût, ni saveur. Yacine (souriante) : c’est délicieux maman Moi : merci ma fille. Belle-mère : regardez moi cette menteuse ‘’c’est délicieux maman'' tchipp Astou : ah toi aussi maman les vaches ne font pas des brebis. Hum, bien dit pensais je. Après le dîner, yacine m’aide à ranger la cuisine comme c’est les vacances de Noël, elle vient parfois me tenir compagnie.  Dans la chambre des enfants. Moi (leur faisant à chacune des bises): dormez bien mes enfants, que la protection d’Allah soit sur vous. Elles : amine. Moi (sortant de la chambre) : fermes bien la porte Yacine. Elle : oui maman Moi : les jumelles pas de pipi au lit, le pot de chambre se trouve juste sous le lit. Toute les deux en même temps  : ce n'était pas moi. Bon d’accord aucune des deux ne veut avouer qui a fait pipi hier matin. Peut-être aussi c’est à cause de la boisson qu’elles ont engorgé toute la matinée qui les avait fait faire pipi, parce que ça ne les arrive jamais. Entrée dans ma chambre, je descend la petite du lit, en la mettant sur le grand canapé entre deux oreillers. Avant d’enlever le premier drap pour faire le lit, chose faite je change le bébé en lui mettant son pyjama ainsi que sa toile et son drapé au près de moi. Me sentant fatigué, je vais prendre une douche, qui dure assez longtemps à cause des pensées qui circulent dans ma tête, ce qui se passe ici avec la belle-famille et mon mari. Depuis je ne me demande plus ce que je ressens pour Malik, à force de vivre des déceptions, j’ai oublié pourquoi je me suis mariée avec lui, pourquoi lui et pas un autre ou bien pourquoi même me suis-je marié ? C’est le couinement de bébé Khadija qui me fait sortir de la douche et trouve monsieur sur le lit scotché sur son téléphone en train de sourire. Comme il fait chaud ces temps ci, je mets juste un pagne de malikane autour de ma poitrine avant de venir me coucher près de ma fille après m’avoir séché. J’éteins la veilleuse et ainsi collée sur le corps chaud de ma fille, ferme les yeux. Je ne demande plus rien à monsieur, ses sorties nocturnes ne sont plus à l’ordre du jour. Il le fait depuis assez longtemps, au début j’ai bien essayé d’en discuter mais à chaque fois ça se terminer avec des cris ainsi que des mots blessants pour au final m’endormir avec les larmes aux yeux ou le cœur gros... Au milieu de la nuit alors que j’étais entrain de dormir, je sens une main forte qui me caresse les seins. Je la bouscule pensant sûrement être en plein rêve mais la main revient en charge accompagnée de forts grognements. Je cligne des yeux avant de les ouvrir. Moi (le regardant) : tu fais quoi ? Lui : bébé Moi : pousse toi ! Lui (écarquillant les yeux) : quoi ? N'est-ce tu es ma femme ? Moi: ah bon ? Tu t'en rappelle ? Lui : bien sûr mon coeur. Sérieux Moi (repoussant ses mains) : pousse toi. Lui : donc c'est vrai, tu as amant ? Moi : qu'est-ce que tu racontes ? Lui (au dessus de moi) : j’ai envie de *****. C’est sans autre formalité, qu’il m’écarte les jambes et s’insère ainsi en moi sans même chercher, si je suis prête pour cette intrusion. N’ayant aucune envie de faire la chose avec sa façon de faire. Comme un rituel, je le laisse faire sa salle besogne sur moi, il ne se soucie guère de mon état d’âme ou de mon plaisir, tout ce qui l’intéresse c’est ce qu’il en tire en faisant la chose. Après quelques minutes, le voilà qui s’écroule sur moi avec tout son poids avant de se lever et aller se nettoyer. Dès qu’il entre sous la douche, je longe ma main pour arracher quelques mouchoirs au bord du lit afin de me nettoyer aussi. Me retournant, je remarque qu’il a mis la petite au bord du lit, qui peut tomber si elle bouge d’un coup je l’attrape et la ramène près de moi. Est-ce une vie ? Bonne lecture mes cocos bisou de moi
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