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Souffrance éternelle

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Blurb

Arina est une jeune femme âgée d'une vingtaine d'année. Depuis ses douze ans, celle-ci est rongée par une maladie du cœur incurable. Prise entre les allers et retours à l'hôpital, elle était loin d'imaginer que dans un simple parking, d'une rencontre anodine, elle allait rencontrer l'amour.

Mais cet amour dépassera t-il la maladie ?

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Chapter One
Hôpital Saint-Louis, Paris Arina Je tourne le regard vers le médecin, il ne cesse de me parler mais je ne prend même pas la peine de l'écouter, je suis un peu coupée de tout. Je le toise du regard avec nonchalance puis reprend mon observation sur ce grand mur aux couleurs tristes et maussades qui s'étend devant moi. Il finit par sortir pour laisser place à ma mère qui est d'ailleurs en larmes. Je lui adresse un sourire que je juge rassurant. Elle court vers moi avant de se blottir dans mes petits bras frêles. Je rassemble le peu de force qui me reste pour lui rendre son étreinte. -Tu m'as fais tellement peur Rina. -d'une petite voix, Je vais bien maman. -Tu vas toujours bien toi mais je viens tout le temps te voir à l'hôpital. -... -Ma mère : L'important c'est que t'es en vie, dit-elle en me caressant la joue Je passe ma main dans ses cheveux et elle finit par me lâcher et prendre place sur la chaise positionnée à côté du lit. [...] J'ouvre les yeux et remarque qu'il fait nuit, ma mère est sûrement déjà à la maison alors que je m'étais endormie. J'enfile un gilet et des pantoufles et sors de la chambre. J'avais besoin d'air alors je suis passé par la porte de secours vu que c'est la seule qui est tout le temps ouverte et j'atterris sur le parking de l'hôpital. Il fait un peu frais, mes cheveux s'envolent dans tous les sens mais ça ne me dérange pas. Je ressers mon gilet contre moi et m'assois sur un petit muret devant l'entrée. J'étais tranquillement dans mon petit coin, bien trop occupée à compter le nombre de cigarettes au sol. Jusqu'à ce qu'un homme que je qualifierais de "merdeux" allume ses phares ce qui m'aveugla les yeux. -Eh ! me manifestais-je Bon je voulais pas faire la gangster mais visiblement le mec m'a entendu, il a ouvert sa vitre et a sortit sa tête. -T'as un problème toi ? -Ouais tes p****n de phares ! -Parle bien petite conne, c'est pas parce que t'es malade que je peux pas te gifler, répondit-il. -Vieux mec marmonnais-je. Je ne réplique pas et attend patiemment qu'il les éteignent mais visiblement, il avait envie de me faire chier. -Oh tes phares ! Il répond pas alors je me lève et avance avec difficulté jusqu'à sa voiture. Il baisse sa vitre et j'ai même pas le temps de réagir qu'il crache sa fumée sur moi. -p****n dis-je agacée. Je balaye la fumée d'un geste de la main, énervée. Je l'entend rire ce qui fit d'avantage monter mes nerfs. Je pose mes yeux sur lui et découvre finalement un bel homme. Il avait une tête de maghrébin, ou d'espagnol peut-être. Il ne mérite même pas de description même si j'admet qu'il était beau et qu'il avait un certain charme. Un beau sourire et une cicatrice au niveau de sa mâchoire qui lui donne un côté dur. -T'es né pour faire chier le monde ? -Je savais pas qu'en fumant dans un parking j'allais tomber sur une malade en colère. -Vas-y éteint tes putains de phares là. Quand je lui ai dis ça il a prit un air un peu plus sérieux, il a arrêté de sourire et a légèrement froncé les sourcils. J'ai compris que sa patience avait des limites et que je venais de les franchir. Ma foi, je le connais ni d'Adam ni d’Ève je veux juste qu'il éteigne ses phares. Et je compte pas bouger de place parce que monsieur a décidé de faire chier quelqu'un aujourd'hui. -Eh déjà baisse d'un ton avec moi, je suis gentil mais crois pas je suis ton pote. C'est pas de ma faute si t'es malade ou je sais pas quoi, ou qu'il te reste 3 mois à vivre je m'en bas les couilles ! Que je le connaisse ou non, ce qu'il venait de me dire m'avais vraiment blessé. J'avais jamais vraiment mesuré l'ampleur de ma maladie, peut-être parce que je ne voulais pas, peut-être parce que tout simplement je ne pouvais pas admettre qu'un jour, elle allait sans doute m'emporter. Je recule d'un pas sans rien répondre, remarquant qu'il regrettait déjà ses mots avant de rapidement rentrer dans l'hôpital. Je me dirige vers ma chambre et me rallonge sur le lit. Au bout de quelques minutes de réflexion, le sommeil finit enfin par me prendre. Quel c*****d ce mec. [...] -Vous pouvez sortir quand un responsable légal viendra vous chercher, m'annonce le médecin -Je suis majeure, je peux pas partir toute seule ? lui demandais-je -Non, si il vous arrive quoi que ce soit nous sommes responsables, on peut pas libérer un malade seul. -... -Tenez votre ordonnance, si vous avez un problème vous revenez et surtout... -Oubliez pas de prendre vos médicaments aux les heures prescrites, dis-je pour conclure sa phrase, je connais la chanson. -Bon, bah à bientôt. Il sort de la chambre, je soupire et pars me préparer en attendant que ma mère vienne me chercher. À quoi bon m'en aller si je sais que dans moins de deux mois je vais revenir ? Je m'attendais à voir ma mère mais c'est finalement mon grand-frère, Tarek qui vient me chercher. On parle quelques minutes ensemble, je ne suis pas très proche de mon frère mais bon ça va quoi, on arrive à tenir une discussion. Faut savoir que c'est quelqu'un d'assez froid et depuis que ma maladie s'aggrave en quelque sorte, il est très distant avec moi. Il signe la décharge et nous quittons l'hôpital, direction notre quartier.

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