confrontation

4054 Words
Ep 3 J'inspire, j'expire. J'inspire, j'expire. Pendant 30 seconde. - jolie basket lance une voix féminine Je me tourne et aperçoit qu'une b***e s'approche de moi. C'est une injure ou quoi bavardais à mon homme intérieur -.. merci articulais je timidement puisque je ne connaissais encore personne. - will smith! - ??? Je ne savais pas toujours qui c'était Très accueillante et souriante, elle me dit un câlin. - oui c'est Smith Ekanga - Marcel...? Oh non ne me dit pas que tu m'a oublié je ferai une crise de déception - ça existe ça ? Une crise de déception. - tu m'as trop manqué tu sais ? Ça fait quoi? genre quatre mois? - bien-sûr que je me souviens de toi. Marcelle tu m'as beaucoup manqué aussi. Attention hein, moi c'est Smith ekanga. Lui dis je en souriant Pas will smith. Ça fait trop garçon. après un court examen dams les coins de ma mémoire, je me suis rappelée. On s'est rencontré dans ce même lycée. Ce jour, j'étais avec mon ancien proviseur. On venait pour déposer mes dossiers pour la bourse qu'offre cet institut à quelques démunis par an. Trois semaines plutard, on s'est revu en salle de composition. J'avais composé pendant 3 jours avec les élèves de première. Et c'est à l'issue de cette évaluation, que j'ai obtenu cette bourse. Lors de ces jours dans cet établissement, on s'est beaucoup apprécié et sommes devenus amis. En tout cas c'est ce qu'elle dit. Au bout de la deuxième rencontre Elle m'appellait amie. Elle s'attache vite. Moi je l'estime bien em tout cas. - alors tu viens on y vas ? Me demande t'elle alors qu'elle m'entraîne avec sa main droite (je ne sais où) laissant ceux avec qui elle était - montre moi d'abord les toilettes s'il te plaît. J'ai une envie pressante. - c'est là, juste devant toi. Tu prends l'entrée à ta gauche et tu... J'urine, lave mes mains et prie encore une fois pour que tout aille pour le mieux pour moi dans cet établissement. Je me regarde cette fois ci dans un grand miroir. La sensation est différente. Je souris de plus belle, J'ai l'impression de voir ma jumelle. Quand je sors des toilettes, j'entre en collision avec un inconnu. Je lève la tête pour voir qui c'est et stagne de l'intérieur. C'est le visage masculin le plus beau, irrésistible et viril que j'ai jamais vu. Teint brun, yeux noirs, cheveux noirs, lèvres roses, favoris, cils remplis, velu raisonnablement; en quelques secondes je l'ai détaillé comme jamais. Mais, Quelques secondes aussi m'ont suffit à conclure que ce mec est un cadeau empoisonné. Sa beauté physique était complètement à l'opposé de ses actions. Ils sont deux champs mais alors très distants. Des lignes parallèles. - Avec ces deux gros yeux qui ornent cette grosse et vide tête, n'arrive tu pas à voir et à lire? - ça t'arrive d'être polie ? C'est une agression ? - t'adresser la parole à largement largement dépassé le seuil de ma politesse. En plus tu as frappé ma tête avec ta vilaine coqueluche. - c'est quoi ton problème ? Tu te prends pour qui? - pour quinus l'oncle de ton anus. T'as fait une s'il technique ou quoi? C'est écrit male ce qui veut dire garçon. J'y crois pas ! Tu sors d'où ? Même lire l'anglais te surpasse. Ou alors tu es transgenre ? Écoeurée, je regardais autour de moi et dis désolée - j'ai fait une erreur c'est vrai mais pourquoi tu m'insultes comme ça? J'ai pas fait attention j'avais une envie pressante... - alimente toi bien, une fille ne vient pas aux toilettes à 7 heures. - non mais ohhhh Tu te prends pour qui ? En temps normal, je t'aurai ajusté la mâchoire pour t'apprendre à mieux te tenir mais comme c'est mon premier jour et que je ne veux pas de problème, je vais m'abstenir de toute violence -Ton erreur a été de répondre à la personne la plus crains de ce bahut et crois moi, je ne vais pas oublié. J'ai noté. - seulement noté ? Sténographe même dis je en longeant le couloir. Il me poussa au sol et me traversa. *** -oui allons-y Marcelle Dans une salle en forme d'un mini stade de football, on assiste à une cérémonie de rentrée solennelle au cours de laquelle le proviseur fait un long discours sur l'assiduité, l'excellence scolaire... Et tout se qui rime avec. Après quoi, il passe la parole au président de la coopérative scolaire et je suis offusquée de remarquer que c'était le beau démon de tout à l'heure. À son tour il fait un discours sur l'éducation et souhaite bonne et heureuse rentrée scolaire sous les cris perçant de me camarades filles. On auraient dit qu'elles ne juraient que par lui. Au cours de son discours, nos regards se croisaient quelques peu et je faisais vite de regarder ailleurs. Tout juste après, on se retrouvent dans les couloirs qui mènent vers notre salle de classe. Marcelle ouvre son casier et m'offre un cadeau. -tiens voici ce que je t'ai gardé lors de mes vacances. Il vient tout droit de la côte d'Ivoire. Tu peux l'ouvrir ( Ça commence bien) Mon cœur se réchauffe de joie et d'admiration envers elle. Lorsque je l'ouvre, j'aperçois une gourmette magnifique. D'autre personne allaient dire des trucs comme ohh mais non il ne fallait pas, tu n'aurais pas dû, mais pas moi quand je regarde de prêt, je vois une inscription :"best Friends 4 life" ainsi que l'initiale de nos noms "E pour Ekanga et K pour Kadji" Donc nous étions meilleur amie maintenant... okay je vois. -je suis en joie, tu n'imagines pas à quelle point merci beaucoup Marcelle Oh désolée j'ai pas pû... -t'inquiètes je n'attends rien en retour allons y. tu vas m'expliquer comment étaient tes vacances Nous marchons jusqu'à notre classe et choisissons des places côte à côte. - alors comment dire, mes vacances étaient paisibles, je suis allée en campagne et j'ai aidé mon papa à construire un bâtiment tout était calme tu vois? -oh vraiment ? J'aimerai être à ta place. L'air glacial des montagnes, le calme, les verts pâturages, le lait de vache ( Humm tu parles de quelle campagne, dans tes rêves) Techniquement ce que je disais était vrai même si j'enjolivais les choses. La campagne dont je parlais c'est le chez moi actuel et le bâtiment c'est une cuisine externe qu'on construisait Hahaha. Un vent infernal avait détruite notre ancienne cuisine. qu'est ce que vous croyez j'allais pas de même lui dire que j'ai passé mon temps à creuser les patates au champ avec mon père, que j'ai cherché un stage payant pour m'aider à améliorer ma condition de vie et que j'ai pas pû trouver parceque mes parents n'ont pas de relations avec les élites de la ville. Non non pas ça. Pas que je ne lui fasse pas confiance mais dans toute relation il faut savoir faire des réserves - c'était cool. Prochainement tu viendras peut être ? ( Plus jamais ce genre de vacance) - et bien j'ai été en côte d'ivoire visiter mon papa qui était là-bas depuis 1 mois. Ensuite en Angola pour je ne sais plus trop et après je suis revenu. -ohh ça doit être trop génial de voyager autant -tu parles, j'ai détesté mais j'avais pas trop le choix. Ce sont les parents qui commandent tu sais, on est obligé de marcher à leur rythme même si c'est épuisant (Encore une qui ne connait pas apprécier ce qu'elle a ) Camille la fille du proviseur vient nous interrompre question qu'on se salue et qu'on papote un peu. Elle est un peu prétentieuse mais comme elle est amie avec Marcelle je suis "obligée" de forcer une "amitié" avec elle. Elle choisit le siège derrière Marcelle. - ça va ? T'as l'air tendu - c'est rien, c'est juste un garçon bizarre sur qui je suis tombée aux toilettes. Il est détestable. - brun, yeux noirs, mâchoire carré, lèvres roses, attrayant ? - comme tu as sû? Oui celui qui a fait le discours - il est parfois détestable et aime aller au toilette en matinée. D'ailleurs, quand il y va personne n'y entre. - Humm? Pourquoi tous ces règles ? - Je t'explique. Camille intervient : - Ce garçon s'appelle Daniel Monthé. Il est le chef du groupe "Les seniors". Le lycée est reparti en groupe. Il en a 9 principalement. Les no names, Les geeks, les seniors, les musiciens, les sportifs, les majorettes, et les démunis, la chorale, le club bilingue. "Les seniors" est le groupe le plus influent du lycée, de la ville et même de la région. Comme son nom l'indique il est composé de trois garçons tous mignons à "mort" ( plus beau tu meurs) ils dégagent tous une aura, un charisme et une silhouette qui les distinguent des autres. À la tête du groupes, il y'a Daniel Monthé fils du puissant gouverneur de la région. Ensuite, il y'a Arsène, le fils du général chef de l'armée. Et enfin il y'a Mikaël petit fils du ministre de l'enseignement secondaire. Le pouvoir, l'arme et l'éducation dans un groupe. Et Pour la petite histoire ils sont les crush de pratiquement toutes les filles. - c'est le tient également avoue lance Marcelle - nonnnn mais non. - donc vous faites une distinction entre ceux qui sont boursiers et ceux qui sont "légitimes" de plein droit ? - évidemment que oui. Il y'a rien de nouveau sous le soleil chérie. Qui s'assemblent se ressemblent. La remarque que je fais est la forme de sa présentation. Elle leur a tous présenté en fonction du poste de l'un de leurs parents. C'est ce qui est monnaie courante dans notre société aujourd'hui. - les démunis ? Demandais je choquée - ces gens de basses classes, la populace de la zone rurale qui accèdent à nos programmes par des bourses. Je les déteste , ils ont des odeurs et une apparence qui me donne toujours des remontées. Je ne sais pas pourquoi mais c'est comme ça. Nul n'était leur intelligence, j'aurai demandé à mon père de ne plus les accepter ici ou j'aurai volontiers changer d'établissement. - ils ont toujours un truc de bizarre ces gens. J'ai tellement pitié d'eux surtout lorsqu'ils commencent à vouloir revendiquer des choses impossibles. Ahhh eux et le sens de la morale complète Marcelle. (Donc, ils ne savaient pas que j'étais boursière) inconsciemment, je me mis à tousser. - tu as quoi? Me demanda Marcelle en tapotant mon dos. Camille me passe une bouteille d'eau je la vide presque et me sens mieux. -et vous faites partie de quel groupe ? - les no names. On préfère ça. Tu peux également t'intégrer au groupe je suis la présidente. - Camille la présidente, Camille la fille du proviseur tu aimes te prendre la tête avec ses attributions dit Marcelle pour la taquiner - c'est pas le qui veut, c'est le qui peut hahaha. Revenons au seniors, les menbres de ce groupe dirigent en quelques sorte le lycée Alfred saker. Ils organisent des fêtes, des combats, harcèlent qui ils veulent, transgressent les lois, bref j'ai l'habitude de dire qu'ils ont plusieurs visages suivant leurs humeurs ou qu'ils sont lunatique et malgré cela ils sont aimés. Poursuit Marcelle Dans quoi je me suis mise ? Ma première journée ? Faudrait que j'apprenne à la fermer comme je le dis souvent à Glinda. - qu'est ce qui s'est passé avec lui interrogé Camille Je n'eut point le temps de répondre à sa question. Une personne qui semble être un professeur nous interrompt. Sa tête et son accoutrement ressemble à ceux d'un professeur de français. Il a commence par se présenter et à donner les modalités de son cours. Et oui, J'avais raison. Monsieur Anassi, est professeur de français. Tout au long du cours, J'étais scotchée. Je suis une élève vraiment discipliné j'ai conscience et ma mère le répète chaque fois qu'elle en a l'occasion que, ce qui peut me donner une "chance" de réussir dans cette vie c'est l'école donc je m'y applique. J'ai pas droit à l'erreur. *** Les seniors viennent tout juste d'arriver au couloir, ils n'ont pas assister à la cérémonie de rentrée solennelle. Au couloir, Tous les regards sont braqués sur eux. Sans même y prêter attention, Ils vont se diriger vers leurs classe. *** *Smith Ekanga* Tout d'un coup un jeune homme accompagné de ses deux acolytes entre dans la salle de classe sans même frapper à la porte par politesse. Quel garçon ? Ce Daniel. En plus il es dans ma classe. Même à l'égard des enseignants, il est malpolis. - où croyez vous aller comme ça M.? Dit le professeur de français - A ma place dit il sèchement Le professeur de français n'a pas voulu insister et a donc laissé le jeune homme s'installer. Les trois prirent des places au fond de la classe. _M.? Oui vous. pourquoi choisissez vous cette place au fond? il y'a des places devant avancez donc s'il vous plaît et présenter vous. Tout le monde en classe va recommencer avec les présentations. Le jeune homme Daniel avança et vint s'asseoir à ma gauche. Avec toutes les places libres c'est à mes côtés qu'il vient s'asseoir !!! Comme toujours W T F de près comme de loin, il est carrément très très trop beau. Une beauté ensorcelée. J'en perd même l'adjectif qui pourrait le qualifier. Les beaux garçons font de l'effet non? Bizarrement ou évidemment, le sentir près de moi m'énerve et lui encore plus ça saute aux yeux mais il est quand même venu prêt de moi. - es tu nouveau ou ancien ? Si t'es nouveau tu nous dit d'où tu viens et qu'est ce qui t'a ammené ici demande le professeur. La classe émet un son qui montre qu'elle est surprise par cette question - pourquoi vous faites tous cette tête ? Chuchote je à Marcelle - C'est plutôt l'enseignant qui est nouveau et qui ne connait pas Daniel . D'ailleurs qui ne connait pas Daniel dans la région ? Répond Marcelle - moi je ne le connais pas. Laissais je échappé involontairement à voix élevée. Suffisamment élevé pour que le concerné et les autres personnes de classe me foudroie du regard. Moi qui voulait être discrète, c'est gâché. - je m'appelle Daniel Monthé. Je suis nouveau dans la salle et ancien dans le lycée. Ce qui m'a amené ici est personnel. Dit il avec son ton arrogant et sûr de lui - d'accord M. Monthé nous vous avons bien compris. suivant. nous allons continuer avec les présentations à présent Je me lève. - Je me nomme Smith Ekanga je suis nouvelle dans le lycée et nouvelle dans la classe. - tu étais où avant de venir ici? Continua l'enseignant? - j'étais... J'étais... - re-assieds toi smith. Relaxe Okay? Personne ne va te manger. suivante La vérité est que j'avais pas envie d'être traité de manière différente à cause de ma classe sociale, hors de question. Le nom de mon établissement aurait fait que je sois directement classé. - Marcelle kadji nouvelle Je n'osais pas m'empêcher de le regarder le moins du monde. Il dégageait un parfum sublime qui n'était pas indiscret. Trop déstabilisant charismatique. Comme l'a dit Camille, Il dégage une aura qui le distingue des autres. Lorsqu'il a répondu à mon regard, la chair de poule m'a prise de suite. Mes poils ont fait un saltos et j'ai vite détourner le regard. On peut être énigmatique à ce point ? La rentrée est comme un point de départ pour certains, un moyen de rencontre et aussi un moment frustrant pour d'autres. J'étais dans la catégorie frustrée. À la récréation, c'était du bruit (joie) partout. Les gens qui causait, jouaient et mangeaient. J'étais au réfectoire. Il était gigantesque et mieux embellie que le restaurant où je travaillais. Tandis que mes "amies mangeait, je sortais une excuse du style je suis allergique à ça ça et ça et je suis au régime raison pour laquelle je ne mange que je chez moi. - tu as des cuisiniers personnels la chance ! Dit Camille En même temps à chaqu'un sa compréhension. - je cuisine moi même. Ma mère me donne des cours de cuisine. - la chance que tu as es grande crois moi. J'aurais aimé.... Des cris nous déconnectèrent de nos discussions. Un temps record, il y'avait une agglomération particulière devant une salle. Une scène a gâché toute l'ambiance. Les nouvelles courraient de partout qu'une personne était sur le point de recevoir une bastonnade de la part des seniors alors que nous n'étions qu'au premier jour de la rentrée. ( Le chef de la coopérative qui tapent sur des gens !) J'étais choquée. Avant de réaliser, les élèves et y compris moi courrions vers la salle de permanence où il y avait agglomération encore appelé "l'abattage" Pour la circonstance. Donc, c'était une Norme chez eux. Heureusement elle était très grande et pouvait tous nous contenir. Au milieu de la salle, un jeune homme se faisait battre par deux garçons tandis que les seniors étaient confortablement assis sur des fauteuils en face de l'action. Lorsque Daniel Monthé se leva, les élèves poussèrent des cris de joie et d'euphorie. Je croyais vivre un film. Putain c'est quoi ce désordre ? C'est quoi cette injustice ? C'est quoi cette justice privée ? j'étais dépassée par la situation Il fallait qu'on m'explique - je suis perdue Marcelle - c'est ce qu'on te disais tout à l'heure, c'est eux les rois - et où sont les surveillants ? - dans leur bureau. Qui veut avoir des problèmes avec eux ? Personne ( Super, même les surveillants ont peurs d'eux) - bientôt il y aura une vidéo. Tu pourras mieux te voir à l'intérieur. -quelqu'un parmi vous veut il lui aussi résister ? Interroge Daniel en frappant à son tour le garçon. Apparemment c'était le chef démunis. Et bizarrement son visage me disait quelque chose. Tu ne vas plus jamais jouer avec nous! Nous ne sommes pas tes égaux mets toi ça bien dans la tête. Quand tu as la chance d'être avec des gouvernants, l***e leur la botte pour espérer être jardinier chez eux un jour. Apprend à te mêler de tes affaires ! Apprend à rester à ta place ! Déjà que Tu n'es pas à ta place ici. C'est ton espoir, saisi le. Nous connaissons ton plan et ça ne marchera jamais tant que nous serons là. Okay? Le monde est fait ainsi. Vous à 5 pourcent et nous à 95 pourcent. Comment ils font pour nous mélanger ? Oh p****n ce système. Il veulent avoir une bonne image sur la scène nationale c'est tout. Comment ça se fait qu'il y ai des pauvres sur cette terre ? C'est aberrant. Lorsque je serai au sommet, tout haut, je vous éloignerai de nous. Il y'aura une ségrégation sociale pour la pérennisation de nos cultures. C'est une illusion qu'ils vous vendent. Même la nature le dit en nous faisant naître la cuillère en or dans la bouche et vous le fouet, la houe et la poussière dans la bouche. Les riches seront avec les riches et les pauvres avec les pauvres. Pauvre parasite. C'est quoi ce mélange ? J'aurai quand même la gentillesse de vous envoyer des serpents et des lions pour abréger vos douleur ça doit être dure d'être pauvre. Vaudrait mieux mourir hein ? - Hahaha les gens riaient, presque tous, sauf les deux autres seniors, les autres démunis et moi. Même Marcelle riaient. Qu'est ce qui leur amusent dans le fait de menacer des jeunes comme eux? Des êtres humains même pas des animaux ? Et les autres ils riaient pourquoi ? Ils avaient un spectacle gratuit. L'Homme est naturellement attiré par le mal. Ce n'est que par la grâce divine que le contraire est possible. - C'est nous qui faisons les règles ici et si tu essaies encore, non je veux dire si tu t'imagines seulement nous déstabiliser tu oublieras comment tu t'appelles. Le système est ainsi pauvre c*n. Ne nous blâme pas. Nous pérennisons les règles. Nous ne sommes pas des judas. Raté. Saleté. Tu disais que tu as des preuves n'est ce pas ? (Il prit son téléphone) elles sont toutes supprimées. Tu crois que tu peux changer ce lycée ? Qui est tu ? Tu veux t'opposer à tes pères ? -nonnn ne fait pas ça crie le garçon agenouillé, plein de sueur, de bleus, de sang, d'enflure Il l'assena d'un autre coup. Pria ses oreilles comme ces odieux professeurs de mathématiques aimaient faire et dit - je suis le roi. Nos sommes le rois et vous les exclaves. C'est ainsi compris ? avec toutes leurs copies qu'importent les appareils dans lesquels ils se trouvent. Si tu es fatigué de cette école choisi en une autre. Tu n'es qu'un simple débrouillard. Pauvre idiot. Et quand tu as le don d'être intelligent, réfléchis à ta vie et à celle de ta famille avant de poser des actions. T'es pas le sauveur d'une cause perdu. Si ça t'énerve tant que ça, rentre dans ton école pour insectes où je ne sais pas, s**e le courant électrique par exemple. Après qu'il ait terminé sa phrase, les deux garçons continuèrent de tabasser le démunis. Ses amis ne disaient rien. Ils observèrent juste la scène en gémissant, tirant des morves, coulant des larmes. Ensuite ils se levèrent et ils partirent tous les trois. L'audience appréciait la scène d'après leur expressions faciales et leur mots joyeux; pour eux c'était du spectacle comme dans un ring. Étonnement, personne n'imortalisait le moment avec son téléphone. - ouiiii frappe le - cogne le Le garçon battu avait du sang sur son visage et avait de la peine à marcher. Personne n'est venu à son aide y compris moi (je ne suis pas justicière). Il s'agissait peut être d'un règlement de compte. Bien que je ne pouvais rien faire, J'avais un pincement dans le coeur. Je suis d'abord partie avec eux puis. Assise à la place, je me suis mise à la place du garçon. Et si c'était moi? Si c'était la sœur, mon frère ? Faisant comme si j'allais au toilette, j'ai attendu que la salle se vide et je suis allée aider le garçon. Je l'ai emmené discrètement à la douche pour le nettoyer et ensuite à l'infirmerie. Les minutes qui suivent les soins du garçon, je regrette quelques peu mon altruisme. Syntaxe error. Je n'aurai jamais du réfléchir de cette manière et aidé ce garçon inconnue. La riposte m'a fait croire ça. Alors que je longeait le couloir pour me rendre dans ma salle, un liquide bleu puant suivie d'un lourd Seau sont tombés sur moi. Mon uniforme blanc et gris était fichu. Fichu de chez fichu. Mon uniforme avait pris une autre teinte. Je relève ma tête et appercoit ce Daniel à l'étage. L'air encore plus énervé que moi, il descend les escaliers en toute vitesse jusqu'à moi, me tire dans un pièce et referme derrière lui. Les gens qui ont assisté à ça riaient de plus belle. - je crois que tu n'as pas bien suivie les règles. Tu es nouvelle et je vais te faire la charité de causer avec toi et de te résumer la situation. Ici, c'est moi qui fait les règles et personne d'autres. Prochaine fois que tu désobéi, je t'exclus d'ici. - qu'est ce que je fais avec ma tenue ? Comment je rentre? Et si ces marques ne sortent plus? - c'était ça le but. j'en ai rien à foutre. Ça t'apprendras à être bonne samaritaine. Espèce de Bêtise ambulante !!! Je me suis accroupi et ai pleuré un bon coup devant lui. Sans compassion, il est sorti de la salle. J'y suis restée à pleurer assez longtemps afin que lorsque je sorte, il y'ait plus de monde. Hélas non. Ils n'avaient rien à faire apparemment. Tous les regards étaient rivés sur moi lorsque j'ai ouvert la salle ce qui était encore plus énervant. Les larmes envahissantes aux yeux, J'ai couru et me suis enfermée aux toilettes. Cette fois ci, c'était les toilettes des filles. Où d'autre pouvais je aller avec des vêtements mouillés ? J'y allais dans l'espoir que mes vêtements sèchent pour pouvoir rentrer mais, c'était raté.
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