Partie 02

1888 Words
Le lendemain, très tôt le matin, je me suis levé du bonheur, j'avais fini de faire mes travaux de maison et je m'étais apprêté pour me rendre au marché. J'avais pris mon sac pour sortir de la maison et ma mère me demanda de m'asseoir pour qu'elle allait me dire quelque chose. J'étais surprise parce que la façon dont ma mère m'avait parlé, était un peu bizarre.    Mais comme elle est ma mère, j'ai pris siège pour écouter ce qu'elle voulait me dire. Elle me fit face et prit la parole.    — Ma fille, tu es devenue une grande fille en peu de temps et tu es vraiment déterminé. Tu seras aussi une bonne femme pour celui qui t'épousera, j'allais te parler depuis hier, mais je m'étais endormi sans le savoir. Tu connais David, l'ami de ton grand frère qui vient souvent ici ?  — Le transitaire ?  — Oui je parle bien de lui.  — Qu'y a-t-il avec lui ?  — Il était venu ici hier pour parler à ton père et moi te concernant.  —Me concernant ? J'ai un problème avec lui ?  — Non ma fille, il veut te demander en mariage. Il veut que tu deviens sa femme. Ton père est d'accord pour ça. Mais comme moi, ta mère, je sais que malgré que nous sommes tes parents, nous ne pouvons pas prendre certaines décisions à ta place. J'ai jugé bon, de te demander ton avis et aussi savoir comment je pourrai parler si la situation en question se présente.  — Donc papa est déjà d'accord, sans écouter ma version ? Merci beaucoup maman. Mais ce que je vais vous donner comme avis, est que j'ai déjà un petit ami, celui avec qui je pense bien avoir une relation amoureuse. Celui que je vais épouser. David aussi a vraiment un souci, parmi toutes les filles qui se trouvent dans ce pays, c'est seulement moi qu'il a trouvé ? Il a certainement un problème mental. Maman je vais te fausser compagnie. — D'accord ma fille bonne journée. — Merci beaucoup maman bonne journée à vous aussi.   Je n'arrivais pas à y croire ce que j'avais appris, bon comme je sais qu'ils peuvent pas me forcer à faire ce que je ne veux pas, j'avais mis cette affaire dans une poubelle pour avancer. Une fois au marché, à ma grande surprise, c'était Richy que je vois devant ma boutique.  Il suffisait juste que je pose mes yeux sur lui et que mon coeur change de rythme. Je me suis approché de lui.    — Bonjour Richy, comment vas-tu ce matin ?  — Je vais bien Naldo, sauf que j'ai ma tête qui veut exploser. Donc je suis venu chez toi pour voir si je pouvais trouver un médoc pour ça.  - Pourquoi aimes-tu rigoler comme ça ? Quand est-ce que j'ai commencé par travailler à la pharmacie ? Même si c'est un médicament que tu veux acheter, il y a des pharmacies non loin de notre secteur. Richy toi aussi. — Tu sais, je ne parle d'un simple médicament, mais le médicament dont je parle se trouve pas à la pharmacie. Ni chez une autre personne à part toi.  — Chez moi dis-tu ? OK OK parle moi, tu as quoi ?  — Je me sens déjà mieux, ne t'affole pas ma princesse. Ce que je disais, est que, j'ai trop pensé à toi cette nuit que j'ai eu une forte envie de te voir. C'est pour cette raison que je suis venu t'attendre ici. Je voulais passer à la maison, mais je ne voulais pas te causer de problème. Parce que je ne sais rien encore te concernant.    — D'accord je comprends mieux maintenant, tu m'as fait une de ces peurs. Je suis vraiment contente d'entendre que quelqu'un a passé tout son temps qu'il pouvait prendre pour se reposer et penser à moi. — Bon, c'est cool. Maintenant je peux t'aider à faire sortir les affaires ?  — Es-tu sérieux là ?  — Oui oui je suis vraiment sérieux, je ne peux pas être là et ma princesse sera entrain de travailler seule.  — Ta princesse, hein? Depuis quand suis- je suis devenu ta princesse?    Richy baissa la tête et ne savait plus quoi répondre. Je l'avais regardé et commença à rigoler. Il souleva sa tête et ayant l'air triste il prit la parole.    — Naldo, excuse moi beaucoup je ne savais pas que ça va te déranger. Je vais plus oser t'appeler comme ça c'est promis.    Je l'avais regardé et j'avais remarqué que je l'avais blessé. Là, j'avais décidé de lui remonter le lexique, parce que je rigolais avec lui.    — Mon prince chéri, c'était juste pour te taquiner, sinon j'aime bien quand tu m'appelles *Ma princesse* même si je prends ça comme de la flatterie. J'aime bien quand même, alors s'il te plaît , arrête de faire cette tête.    — Naldo c'est vrai ? Donc ça ne te dérange pas ? Je suis vraiment ton prince charmant ?  — Oui non!!!! C'est juste des surnoms donc il n'y a aucun problème là.  — Oh je vois, pour toi ce sont juste des surnoms. Mais pour moi,ce n'est pas simplement des surnoms. Moi je te vois comme ma princesse, la reine de mon royaume. Naldo tu ne peux pas comprendre ce que tu réveilles en moi chaque jour que Dieu fait.Tu es ma lumière celle qui éclaire mes jours et mes nuits. Mon souffle qui me redonne la vie. Tu es mon arc-en-ciel et grâce à tes couleurs je vois la vie si belle et colorée. Tu es mon éternel, Celle que j'ai tant recherchée.  Naldo je veux vraiment que tu me prennes au sérieux, je veux que tu donnes un sens à ma vie. Parce que sans toi, ma vie n'en dispose pas.    Richy me faisait vivre le paradis de l'amour, je me perdais dans ses mots romantiques et la seule chose qui me venait en tête était de me jeter dans ses bras. Mais le souci est qu'il me laissera avec le temps seule dans mon pays. J'avais peur de me donner à lui et après je ne pourrai pas supporter son absence. J'avais alors décidé de lui poser quelques questions avant de cracher le morceau. Je l'aimais aussi et pour tout dire je me sens belle et joyeuse à ses côtés.    — Richy dis moi, pourquoi tu m'aimes si tient alors que tu as juste fait trois semaines avec en me tenant compagnie et on dirait que nous avons déjà fait une année.? — Ma Princesse, pour tout te dire, plus je m’approche de toi, plus je découvre ta gentillesse et ton cœur rempli d’amour et de tendresse. C’est pour ça que je t’aime ma chère perle précieuse, la seule fleur qui enjolive mon jardin d'amour.  C'est pour ça que je suis fou de toi Naldo, ma reine, c’est pour ça que cet amour n’arrête pas de grandir jour après jour. Je t’aime, et je t’aimerai jusqu’à la fin de ma vie ‹‹‹ *Et je souhaite que Dieu nous réunisse même au Paradis* ›››   On mon Dieu on dirait que cet homme veut ma mort, ce que je m'étais dit intérieurement. Il était si romantique que je n'arrivais même plus à lui dire non. Il est l'homme dont je rêvais d'avoir dans ma vie. J'avais décidé alors de stopper la discussion pour le moment parce que un client voulait acheter et aussi j'avais pas encore fait sortir les affaires.  J'ouvris la boutique et Richy avait commencé par faire sortir les affaires. Il les installent et j' en profite pour libérer le client. Le client était parti, nous étions mis à deux à faire sortir les affaires. Une fois terminé, j'avais décidé d'acheter quelque chose qui nous allait bouffer ce que Richy avait refusé.    Il voulait me forcer compagnie et j'avais enfin décidé de lui avouer mes sentiments.    — Richy je veux te dire quelque chose.  — À bon? Quoi s'il te plaît ?  — C'est concernant la réponse à ce que tu m'avais demandé hier. Richy tu sais, j'ai compris le véritable sens du mot aimer depuis ce jour où je t'ai rencontré et qu'on a commencé à se parler de plus en plus . Je me suis rapproché de toi comme jamais avec une personne. J'ai su qu'avec toi mon cœur serait rempli de joie , d'amour , d'admiration rien qu'en te voyant. Je veux vraiment que tu sois l'homme de ma vie, celui avec qui je partagerai tout.  Je t'aime et j'accepte de te donner une chance. Mais j'ai peur que tu me laisses seule. Parce que je sais que tu retourneras dans ton pays dans peu de temps.    — Naldo, je ne compte pas retourner dans mon pays.    Je n'arrivais pas à y croire, Richy avait décidé de rester dans mon pays juste à cause de moi. Même si c'était juste qu'il avait inventé ça pour m'avoir. Avec cette phrase sortie de la bouche, il m'avait totalement donné une totale assurance. J'étais maintenant prête à me laisser emporter par cet amour, que je voyais de plus merveilleux.    — Richy, tu viens de dire quoi ?  — Naldo, je pense bien continuer mes études ici, parce que j'arriverai  pas à rester loin de toi.  — Tu as juste décidé ça pour nous deux ou bien tu voulais continuer tes études ici avant ?. — Non ma princesse, c'est vrai que ma tante m'avait demandé de rester avec elle pour continuer les études. Mais j'avais refusé. Maintenant j'ai une raison de vivre ici et cette raison de vivre c'est toi ma princesse. Je vais rester ici pour terminer mes études. Je suis en troisième année d'université. Donc je vais préparer ma licence, je ferai en sorte de décrocher ma licence. Là, je vais me trouver un boulot. Après ça je vais demander ta main à tes parents pour t'épouser si tu veux bien de moi.    Richy avait augmenté le pourcentage de mon amour pour lui. J'étais rassuré et je peux maintenant dire définitivement non à ce que mon père voulait faire de moi. J'avais bien envie de sentir les lèvres de Richy et je lisais aussi dans ses yeux cette envie. Mais ça ne serait pas possible parce que nous étions au marché et tous les étaient braqués sur nous.    — Richy j'ai écouté tout ce que tu viens de me dire et je suis prêt à mâcher dans la même direction avec toi. Main dans la main nous irons au bout. Je t'aime Richy et tu ne peux même pas imaginer ce que tu viens de réanimer en moi.    —Ma princesse, merci beaucoup de m'avoir donné une chance de te montrer que je t'aime vraiment et que je suis sérieux. C'est pour moi une chance, chaque jour savouré, que tu m'aies fait une place dans ta vie. Merci d'exister pour donner un sens à ma vie. Merci de correspondre aux rêves de mon cœur et aux aspirations de mon âme. Ma princesse je t'aime et rien ne changera cela.    Richy me fausse compagnie sur ces mots, il m'avait promis de revenir me voir le soir. J'étais dans la boutique et pensais à ma vie et à mon nouveau monde d'amour lorsqu'une voiture vint se garer devant ma boutique.   À suivre… RICHY PLUME-RAM GOD'S INSPIRATION
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