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Pour Jacques, Michel, André, François, Vénus, Marie-Caroline, Anne, Sabine et Brigitte. Pour Buddy, Simba, Litchi, Louna, Mates, Rex, Chica, Cosmos, Inno, Pixie. Et en mémoire de Clément Houellebecq, Félix Rollin et Barnabé Nalpas. Cette enquête policière est très librement inspirée de notre lecture de La Misère des apprentis imprimeurs de Dufresne et des Anecdotes typographiques de Nicolas Contat, dédiées, au XVIIIe siècle, au Censeur Royal – où l’on voit la description des coutumes, mœurs et usages singuliers des Compagnons imprimeurs, et où mention est faite, dans la nuit du 16 au 17 novembre 1730, du m******e des chats de la rue Saint-Séverin. Nous devons notre connaissance de Dufresne et de Contat à l’historien Philippe Minard, auteur de Typographes des Lumières (Champ Vallon, 1993). Ce fait divers tragique a été depuis maintes fois cité, notamment par Frédéric Vitoux dans son Dictionnaire amoureux des chats (Plon, 2009), et utilisé par l’historien américain Robert Darnton dans l’un de ses chapitres traitant des « Attitudes et croyances dans l’Ancienne France » (Robert Laffont, 1999). En ce qui concerne notre enquête policière, personnages et lieux réels situent le roman dans son contexte. Tous les autres servent la fiction. Tant il est vrai, comme l’écrivit Jacques Chessex dans Le Dernier Crâne de M. de Sade (Grasset, 2010) que les historiens ne s’intéressent qu’à l’avéré. Ils ignorent les murmures dans les parois, les souffles qui hantent les murs, les recoins, les resserres. Ce qui ne se voit pas. L’oublié. L’autre histoire qui insiste dans l’ombre.
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