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Laisse-Moi T'aimer

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Comment pourrais-je te faire confiance après ce qu'elle a fait ?

- Commence par arrêter de me comparer à elle ! Mes sentiments pour toi sont sincères Jackson.

- C’est marrant, Joy me disait la même chose. Ironisé-je.

- Mais je ne suis pas elle !

- Effectivement. Avec toi, c'est encore pire ! Ta vie est à Los Angeles. Tu jetterais à la poubelle tout ce que tu as mis des années à construire ?

- Non.

- Tu vois.

- Sûrement pas pour quelqu'un qui ne m'aime pas et qui n’a confiance ni en nous, ni en moi et ni en…lui.

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Chapitre 1
- S'il te plaît, avance ! Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Por favor ! Je roule depuis des heures et je suis exténuée alors avance ! J'ouvre la portière pour regarder et l'eau envahit l'habitacle, m'obligeant à refermer. Impossible d'y voir à un mètre à cause de la grêle. J'attrape mon sac sur le siège passager pour prendre mon portable. Pas de réseau. Le deuxième ? Non plus. Il va falloir que j'y aille moi-même. J'ai un rendez-vous très important avec le PDG de ma boîte dans exactement quinze heures et pas une minute de plus. Je couvre ma tête de ma veste et ouvre la portière. Je pose un pied au sol et sent mon talon s'enfoncer dans la boue. Je pousse un soupir de désespoir et sort de la voiture en essayant de tenir debout. Je m'appuie sur la voiture pour ne pas tomber et observe pour voir ce qu'il se passe. Je fais le tour du capot et comprends que mes deux roues avant sont embourbées. La grêle ne s'arrête pas de tomber et la terre continue de se transformer en boue. Je rentre dans la voiture pour récupérer mes téléphones et prend mon parapluie. Je me déplace, manquant plusieurs fois de tomber sur le sol glissant. J'ai beau tourner, pas une seule barre de réseau. Je ne vois rien à plus de deux mètres devant moi. Le désespoir commence à m'envahir quand je vois une lumière au loin. J'attends plusieurs minutes, vérifiant que je ne rêve pas, mais la lueur ne bouge pas. Je me retiens de crier victoire et retourne vers ma voiture. Je récupère mon sac à main et celui de voyage contenant les quelques vêtements que j'ai emportés durant mon voyage. Prenant mon courage à deux mains malgré la tombée de la nuit et commence à marcher vers la lumière. En progressant, j'essaye toujours de capter un peu de réseau, mais rien. La pluie continue de tomber, inondant mes chaussures. Je suis frigorifiée et mes vêtements trempés me collent à la peau. Je me sens revivre en voyant que la lumière vient de la fenêtre d'une maison. J'espère que ce sont des gens accueillants. La maison est grande, construite toute en bois avec une sorte de terrasse couverte en bois aussi qui longe la maison dans toute sa longueur. Je monte les quelques marches, totalement glacée, mais soulagée d'être enfin à l'abri. Je frappe à la porte d'entrée sans obtenir de réponse, ça commence bien. Voyant une cloche, j'attrape la poignée et sonne. Le silence me répond pendant quelques minutes et je m'apprête à rebrousser chemin quand j'entends un grincement. Je me tourne et tombe sur un visage masculin dont je ne peux distinguer les traits à cause du chapeau ce cow-boy posé sur sa tête. L'homme qui se tient devant moi est grand et musclés, ses épaules sont carrées cachant presque toute la lumière provenant de la maison. - C'est pourquoi ?! Tonne une voix bourrue. Son ton rude me fait perdre tous mes moyens, moi qui suis d'habitude si sûre de moi. - J-je... bonjour, je m'appelle Alejan... - Qu'est-ce que vous voulez ?! - Et bien, c'est-à-dire que... ma voiture est coincée dans la boue et je n'arrive plus à avancer. - En quoi cela me concerne-t-il ? Je ne suis pas garagiste à ce que je sache. - Non ! Enfin je veux dire que...je n'étais pas venue pour cela. Je voudrais juste appeler un dépanneur. - Avec ce temps, les lignes sont endommagés. Sans parler des routes. Aucune personne sensée ne se risquerait à sortir par ce temps. - J'ai un rendez-vous très important demain matin à Los Angeles. Il n'avait absolument pas prévu d'orage quand j'ai quitté St George. - St George. Vous étiez dans l'Utah. Ricane l'homme en face de moi. Vous savez où vous êtes ici ? - Vu le nombre de kilomètres que j'ai roulé, je devrais être en Californie. Mais il ne grêle pas en Californie... - Dans le Wyoming.   - Mais c'est impossible ! Comment ai-je fait pour atterrir ici ?! C'est presque à dix heures de route. - Je n'en ai aucune idée et je m'en contrefous. Au revoir. La porte commence à se fermer et je la retiens en posant ma main. - Attendez ! - Quoi encore ?! - Pourriez-vous m'héberger ? Juste pour cette nuit. - Non. - S'il vous plaît, je ne sais même pas où je suis. Mes vêtements sont trempés et j'ai tellement froid. - Ce n'est pas mon problème. Cet homme a une pierre à la place du cœur, ce n'est pas possible. Il va falloir employer la manière forte. Je me concentre et relève la tête vers cet homme insensible, les larmes aux yeux. - Juste pour cette nuit, je vous promets que d'ici demain je serai partie. Pleurniché-je. Vous ne remarquerez même pas ma présence. - C'est bon, c'est bon. Entrez. Et arrêtez de pleurer, j'ai horreur de ça. - Merci infiniment. Il s'écarte et je saute à l'intérieur de la maison avant qu'il ne change d'avis. La chaleur du feu de cheminée réchauffe mon corps gelé. L'homme referme la porte brutalement et me regarde, les bras croisés sur sa poitrine. Ses yeux sont presque aussi sombres que ses cheveux, ses sourcils sont froncés, figeant son visage dans une expression sévère. Je dois ressembler à une sorcière, mes cheveux sont mouillés, mon maquillage a sûrement coulé, mon collant est filé et mes chaussures... - Non, non, non, mes escarpins ! - Vos chaussures ? - Je les ai payé extrêmement chers. Ils font partis de la dernière collection Louboutin. - Connais pas. Je soupire de fatigue et d'énervement et me baisse pour retirer mes escarpins sales et boueux. Un grattement de gorge me fait relever la tête. Je réalise que ma main est appuyée sur son bras. - Excusez-moi. Soufflé-je, intimidée. Ses yeux fixent brièvement mon visage et descendent sur mon corps. Habituellement en colère face à ce genre de comportement, son regard intense me gêne et je baisse la tête, rougissante. Mierda ! À cause de la pluie, mon chemisier blanc est devenu transparent, laissant voir mon soutien-gorge en dentelle noire. Je croise vivement mes bras sur ma poitrine déjà bien remarquable sans besoin qu'on en rajoute. Cet homme désagréable au possible et dont je ne connais même pas le prénom, matait mes seins sans vergogne. - Ne vous gênez pas surtout ! L'homme accroche son regard au mien et je me retrouve happée dans ses prunelles chocolatées. Je pense y voir du désir mais cet instant fugace est brisé lorsqu'il tourne la tête. - Si jamais cela vous intéresse, je m'appelle Alejandrina Vivanco. - Jackson O'Neill. L'homme de Cro-Magnon porte donc un nom.

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