bc

Cruelles Obsessions

book_age18+
21.2K
FOLLOW
68.6K
READ
murder
dark
possessive
sex
forced
arranged marriage
arrogant
dominant
dare to love and hate
punishment
like
intro-logo
Blurb

Adena est la fille d'un trafiquant de drogue. C'est une jeune femme pleine de caractère et d'ambitions. Sa vie bascule le jour où des hommes armés s'attaquent à son père en pleine nuit et qu'elle devient alors la captive d'un homme sombre et impitoyable qui compte bien la contraindre à lui obéir par tous les moyens...

chap-preview
Free preview
Chapitre 1
Le soleil se couche lentement sur la longue plage de sable fin sur laquelle déferlent les vagues nonchalantes d’une mer calme et apaisante. Le temps semble suspendu. J’ai une main en visière au-dessus de mon front, j’observe calmement l’horizon laissant ma longue robe de plage gonfler au rythme de la brise. Je semble me fondre dans le décor, je laisse mes cheveux longs flotter derrière moi, les pans de ma robe orange traînent dans les ressacs suivants les lents mouvements de leurs allers et venues. Au loin, je devine du mouvement sur le yacht qui se détache de l’horizon et retient toute mon attention. Je plisse les yeux pour mieux distinguer les formes mouvantes qui s’affairent, bien que ma vue soit déjà parfaite. J’entends alors les bruits d’un moteur s’approchant davantage de la côte à mesure que les minutes s’étirent. Quand enfin le hors-bord s’enfonce mollement dans le sable fin de la plage où j’attends, je m’y dirige d’un pas assuré et tends la main en direction de mon père qui s’en extrait avec aisance. - Papa, soufflé-je en l’étreignant alors qu’il pose pied à terre. - Bonsoir ma fille, me répond-il en italien tout en me rendant mon étreinte. - Tu as fait bon voyage ? Demandé-je en me glissant sous son bras et l’entraînant en direction de l’imposante villa qui se trouve légèrement plus haut. À notre suite, plusieurs autres bateaux chargés d’hommes en tenues militaires noires sautent dans le sable et commencent à se poster autour de la maison surplombant la plage. - Comme d’habitude ma chérie, ne t’inquiète pas. Jorge Ottovelli mon père, est un homme grand aux cheveux grisonnants, vêtu d’un impeccable costume bleu marine. Immédiatement, je me rends compte qu’il semble plus las qu’à l’accoutumée. Je le presse d’entrer dans la demeure par l’une des portes vitrées restées ouvertes, dont les voilages blancs dansent au gré du vent. Je n’ai pas vu mon père depuis un mois. J’en ai l’habitude, son mode de vie sort des sentiers battus. J’ai passé de longues années sur Huahine, une des îles de la Polynésie Française, après l’assassinat de ma mère en Italie alors que je n’avais que dix ans. Mon père, Jorge, est un trafiquant important de la mafia italienne, cela fait de nous une cible pour beaucoup de rivaux potentiels. Il n’est pourtant pas un homme facile à atteindre et depuis de nombreuses années, il a su me protéger de toute menace, sans pour autant m’exclure totalement de son mode de vie. J’ai été éduqué par divers professeurs particuliers. J’ai suivi des cours de management, de finances et de droits, en plus des programmes scolaires classiques. Mon père a toujours mis un point d’honneur à ce que je connaisse divers arts martiaux et le maniement des armes. Il m’a même encouragé à pratiquer des sports extrêmes comme l’escalade ou le parachutisme. Ainsi pour mon âge, je peux me targuer d’être une jeune femme accomplie dotée d’une résistance physique hors du commun. Lorsque je me montre suffisamment tenace, mon père consent à m’emmener dans ses missions de négociations, me procurant de fausses identités et m’intégrant au service de sécurité, j’adore participer, être dans l’action et me sentir utile. Ce matin, Atea, notre gouvernante, m’a prévenu de l’arrivée imminente de mon père sur l’île et j’ai eu du mal à contenir mon excitation. Je compte le convaincre de m’emmener avec lui la prochaine fois et je ne sais pas de combien de temps je dispose pour réussir. J’ai redoublé d’efforts dans ma salle de sport sous les ordres de Tyron, mon entraîneur personnel et impitoyable bourreau, qui depuis mes quatorze ans, m’inculque la discipline d’un militaire. Mais cherchant à évacuer toute tension et à organiser mes idées, je n’ai rechigné à aucun des exercices qu’il m’a imposés. Je sais que mon père n’est pas facile à persuader. Il dégage en permanence un sentiment de toute puissance et bien qu’il soit prévenant avec moi depuis toujours, il a parfois su se montrer implacable. Comme lorsqu’il m’avait surpris une nuit alors que je rentrais dans ma pirogue à moteur de l’île voisine où j’avais rendu visite à Raiatua, mon petit ami de l’époque. Il m’avait sermonnée durant de longues heures avant de m’enfermer dans ma chambre pendant une semaine entière avec les seules visites d’Atea, qui n’avait pas l’autorisation de faire autre chose que m’apporter de quoi me restaurer. Je prends une profonde inspiration en tendant un verre de cognac à mon père, installé dans le grand canapé de cuir trônant dans le salon. - Comment vont les affaires ? - Bene... Bene, répond-t-il sans ajouter davantage d’informations. Je sens bien qu’il me cache des choses, mais il semble déterminé à ne pas m’en dire plus, il n’a jamais été un grand bavard. - Est-ce que tu restes longtemps ? - Non, seulement quelques jours. - Oh. Je cache la pointe de déception qui jaillit alors qu’il m’annonce la nouvelle, mais je décide d’aller droit au but, quitte à être déçue, c’est ainsi que j’ai toujours fonctionné. - Pourrais-je repartir avec toi ? Il me lance un regard dur et semble jauger le sérieux de ma question. Je ne cille pas, retenant mon souffle le temps qu’il achève son évaluation. - Ça ne va pas être possible ma fille. - Pourquoi ça ?! M’insurgé-je, je travaille très dur, cela fait des mois que je ne suis plus allée au domaine des Ortega, je t’ai prouvé maintes fois ma valeur au cours des missions ! - Peut-être la prochaine fois, me coupe-t-il d’une voix ferme mettant un terme définitif à la discussion. Je tourne les talons, traverse les couloirs en furie et m’engouffre dans ma chambre où j’arrache littéralement la robe que j’avais mise plus tôt pour accueillir mon père. J’enfile rapidement un legging ainsi qu’une brassière et je ressors de la chambre pour me rendre dans ma salle de sport. Je monte sur le tapis et commence à courir à une vitesse effrénée pour évacuer cette frustration. Je bouillonne de colère, je suis restée bloquée dans l’archipel depuis trois mois. Lors de notre dernière opération, la rencontre avec un important exploitant de pétrole s’était déroulée comme prévu, je n’ai commis aucun impair. Personne n’a douté de mon rôle ni de mon identité au cours des transactions. Bien que pour la première fois, mon père avait souhaité que je ne sois pas intégrée au service de sécurité comme d’habitude, mais comme sa partenaire. J’avais porté un tailleur pantalon de luxe et m’étais montrée brillante lors des échanges. Papa a développé depuis plusieurs années un trafic de carburants en parallèle du marché de la drogue. Il a rencontré Nassim El Abadi et les affaires qu’il mène avec lui se sont toujours bien déroulées. L’objectif de notre rencontre ce jour-là était de lui permettre de passer le pétrolier en toute discrétion par la voie que mon père utilise au Panama afin de ravitailler la plateforme de construction d’un nouveau laboratoire de Salvador Ortega au Mexique. La mission s’était déroulée sans encombre, l’équipe de sécurité avait escorté le bateau et il n’y avait eu aucune mauvaise surprise. Après trente minutes de course rapide, je descends du tapis en sueur. Claquant une serviette propre sur mon épaule, je glisse mes mains dans d’épais gants avant de me défouler sur le punching-ball accroché au centre de la pièce. Je cogne de toutes mes forces et prends de puissantes impulsions avant d’asséner de grands coups de pieds retournés dans l’énorme cylindre qui tangue violemment d’avant en arrière. De longues minutes sont passées quand je m’aperçois du coin de l’œil que je suis épiée. Je mets fin à mes assauts rageux et me tourne vers mon observateur. Mon père est appuyé contre le chambranle de la porte les bras croisés et semble évaluer mes efforts. - Tu as pris beaucoup de forces depuis la dernière fois. - J’ai augmenté le rythme des séances d'entraînements avec Tyron, réponds-je en desserrant mes gants que j’abandonne au sol. Je ramasse la serviette que j’avais plus tôt et m'essuie le visage avant de me tourner à nouveau vers mon père. - Pourquoi tu ne veux pas que je vienne ? Insisté-je déterminée. - Je suis sur une affaire délicate en ce moment et je ne préfère pas prendre de risques inutiles. - Comment ça délicate ? - Le chargement du français a été saisi en méditerranée, nous ne savons pas encore qui a été trahi, mais je suis persuadé que ce n’est pas moi, j’utilise ce passage depuis un moment et je n’avais jamais eu d’encombres jusqu’à ce chargement avec lui. - Je ne comprends pas ce que ça implique. - Ça implique ma fille que lorsqu’un chargement est perdu il faut des responsables et des dédommagements. - Il veut que tu remplaces la cargaison ? - En effet. Il semble encore plus las qu’à son arrivée et je n’insiste pas. Je passe devant lui et retourne dans ma chambre sans ajouter un mot. Je regarde par la porte fenêtre les gardes déambuler autour de la maison. La garde rapprochée de mon père, dont les hommes sont devenus mes amis et mes camarades de mission, ne sont pas du genre discret, mais pour avoir partagé de longues années d’amitié avec certains d’entre eux, je sais qu’ils sont toujours efficaces. Je les observe un long moment alors qu’ils marchent dans la pénombre, faisant de brefs signes de la main à ceux d’entre eux que je reconnais. Je vais prendre une douche avant de mettre une nuisette bleu nuit sur laquelle je noue une robe de chambre en satin de couleur identique. Je reprends ensuite la direction du salon, dans lequel plusieurs autres gardes sont postés devant les fenêtres. Je les salue chacun leur tour tandis que mon père prend place à la table garnie des préparations d’Atea : du poisson cru à la tahitienne, de la banane plantain et de nombreux fruits exotiques. Je m’assieds mollement et imite mon père qui a commencé à manger, la télévision ronronne des informations en fond sonore et le dîner se déroule dans le calme, rythmé par le bruit des couverts cliquetants contre les assiettes. - Que souhaites-tu faire demain Adena ? Demande-t-il en s’essuyant les mains à la fin du repas. - Une balade en bateau ? Suggéré-je sans conviction. - Pourquoi pas, répond-t-il à mon grand étonnement. Je me lève de ma chaise, dépose un b****r sur le front de mon père et me dirige lentement vers ma chambre tandis qu’il me souhaite bonne nuit. Je referme derrière moi et retourne me poster à la porte fenêtre ouverte. Quand le garde que j’attendais passe près de moi, je l’attrape par le bras pour le tirer dans ma chambre. - Bonsoir mon amour, dis-je en commençant à débarrasser Giovanni de son équipement dans des gestes rapides et coordonnés. Il est grand, les yeux d’un bleu profond, des boucles dorées encadrant son visage angélique et doté d’un corps musclé, ciselé avec précision par les heures d’entraînements et qui me fait frémir de désir. - Bonsoir ma déesse, tu m’as manqué. Il m’embrasse avec ferveur, provoquant mon désir, m’enlaçant tandis que je m’obstine à le déshabiller fébrilement avant de le pousser sur le lit. - Comment était la mission ? Demandé-je d’une voix sensuelle en montant à califourchon sur lui, faisant glisser mes mains jusqu’à son torse, embrassant sa peau. - Comme d’habitude, ton père est impitoyable, il s’est ramené une nouvelle p**e. Je ne prends pas la peine de lui répondre, trop occupée à embrasser son cou à l’odeur musquée, m’enivrant de son parfum. Je libère son membre et le prends en main fermement, j’en caresse la longueur tout en gardant mes yeux braqués sur ceux de mon amant, observant ses pupilles se dilater de plaisir, sentant sa verge durcir sous mes doigts en se gorgeant de sang. Giovanni est un des généraux en devenir de mon père. Depuis plusieurs mois, nous nous rejoignons la nuit pour laisser libre cours à nos pulsions réciproques et je peux dire que je n’en manque pas. Je me place au-dessus de lui et m’empale doucement sur son membre dressé en soupirant d’extase avant d’imprimer des mouvements de bassins réguliers. Notre respiration se saccade à l‘unisson à mesure que j’accélère mon rythme sans perdre une miette du plaisir de Giovanni. - C’est trop long un mois, murmure-t-il la voix gorgée de plaisir, tu es tellement belle… - Tais-toi et b***e-moi, réponds-je impatiente en prenant ses mains pour les placer sur mes seins. Il se soumet docilement à tous mes caprices, comme toujours d’ailleurs lorsque je couche avec un homme... Ce qui ne m’est pas arrivé si souvent. Et quand je suis satisfaite, je m’écroule sur le lit, la transpiration perlant sur ma peau, le souffle court. - Je dois retourner avec les autres, m’annonce-t-il en se redressant. Il ramasse ses vêtements au sol et se rhabille rapidement. Maintenant que je suis comblée, je me fiche qu’il ne reste pas pour les câlins, ça ne m’a jamais trop intéressée. - Je sais, mais j’avais envie de sexe. - Tu n’as trouvé personne pour soulager tes pulsions en mon absence ? Me taquine-t-il tandis que je me dirige vers la salle de bain pour me rafraîchir. Je ne peux pas m’empêcher d’entendre la pointe d’espoir dans son ton, il aimerait vraiment plus qu’une simple histoire de sexe et je décide d’étouffer ses fantasmes au berceau. - Je ne t’appartiens pas Giovanni. Inutile de poser ce genre de questions, réponds-je d’un ton sec. - Est-ce que tu m’aimes ? Demande-t-il en refermant son gilet pare-balles. Je ne sais même pas pourquoi il pose cette question ridicule. - Je n’aime personne mon amour mais je suis attachée à toi, réponds-je en souriant. - Comme on est attaché à un toutou ? Exactement. - Comme on est attaché à un bon coup, le corrigé-je en m’enroulant dans une serviette tout en m’approchant de lui. Je dépose un bref b****r sur ses lèvres avant de le pousser vers la sortie en riant. Il ressort de la chambre, disparaissant dans la nuit, reprenant sa ronde comme s’il n’avait pas été interrompu. Après une douche rapide, j’allume la télévision de ma chambre et l’ordinateur qui était resté sur la table basse. Je pianote sur internet à la recherche d’informations concernant la saisie d’une cargaison en méditerranée et trouve plusieurs articles décrivant le déroulé de la descente de police. Aucun nom important n’est toutefois cité bien qu’il y ait eu des victimes des deux côtés et je soupire en fermant les pages d’informations. Je zappe nonchalamment en fixant l’écran l’air absent, et finis par m’arrêter sur la diffusion d’un film d’action. Je m’endors lentement dans les pétarades et les explosions de la b***e son du film qui continue de défiler malgré mes paupières lourdes. J’ai l’impression qu’un long moment s’est écoulé lorsque je reprends conscience, mais les explosions du film et les tirs se poursuivent. Alors que ces sons semblent de plus en plus fort, je réalise soudain qu’ils ne proviennent pas de la télévision à présent éteinte, mais de l’extérieur de la maison. Tout à coup aux aguets, je me lève rapidement de mon lit sans approcher de la porte fenêtre et me dirige silencieusement vers mon armoire afin d’y prendre mon fusil d'assaut un Beretta ARX quand la porte de ma chambre s’ouvre à la volée. En quelques secondes la pièce est saturée d’hommes, tous habillés en noir, lourdement armés de fusils d’assauts Mk.18 dont les lampes m’aveuglent instantanément en me braquant. Je lève les mains mécaniquement pour me protéger le visage de ces lumières éblouissantes et n’ai pas le temps de réagir. De puissantes mains me saisissent. Sans me dire un mot, on me traîne à travers les couloirs de ma maison, je passe près du salon, des corps et des mares ensanglantées jonchent le sol que nous évitons en passant le seuil de la porte. Si je ne suis pas malade à cause de l’odeur que dégage l’atmosphère et la vue des corps, c’est uniquement parce que ce n’est pas la première fois que je suis confrontée à la mort. Les hommes qui me maintiennent me postent face à un homme à visage découvert dont je ne distingue pas bien les traits dans la nuit. - Qu’est-ce qu’on fait d’elle ? Ils me tiennent fermement le bras à m’en couper la circulation tandis que je tente de me débattre terrifiée. Car je ne suis rien d’autre que terrifiée à cet instant. Je m’étais toujours imaginé faire face à une descente de police plutôt qu'à une attaque d’un autre genre et là nous sommes face à une attaque d’un autre genre. - Voici donc Adena Ottovelli… J’étais curieux de voir à quoi elle ressemblait, c’est rare qu’un trafiquant parvienne à cacher sa fille si longtemps… On l’embarque, décrète le chef après avoir maintenu quelques instants mon visage d’une main ferme pour m’observer. Mes yeux sont trop brouillés pour distinguer son visage correctement puis je reconnais immédiatement la langue utilisée. Je comprends l’anglais et donc leurs échanges, mais je ne souhaite pas encore qu’ils le sachent. Celui qui semble diriger est particulièrement grand et il m’a fait pencher la tête en arrière pour m’observer. Brun, la peau mate, les yeux d’un noir profond, tout en lui dégage puissance et domination, mais surtout du danger. Il porte une tenue similaire aux autres hommes qui lui confère une carrure impressionnante. - Quoi ?! Mais qu’est-ce qu’on va en faire Devon ? On n’a pas le temps de jouer à la nounou avec ce m******e. Il ne faut pas laisser de témoin, proteste l’un des hommes. Il maintient fermement mon bras d’une main, son Mk18 pendant de l’autre. - Endormez-la on l’embarque, ordonne encore le dénommé Devon d’une voix tranchante. Alors que les deux gardes m’entraînent vers les bateaux accostés sur la plage, je me débats rageusement, refusant de monter à bord. Je ne sais pas pourquoi j’essaye parce que je n’ai aucune chance seule face à eux mais c’est plus fort que moi. - Che fai ? Non potete portarmi ! Mio padre ! Qu’est-ce que vous faites ?! Vous ne pouvez pas m’emmener ! Mon père ! Ils ne semblent pas comprendre mon italien et s’agitent alors que je me débats de plus belle, mais malgré l'entraînement intensif que j’ai eu, ces hommes me dominent de plusieurs bons centimètres et semblent quant à eux surentraînés et couverts de kilos de muscles contre lesquels je ne peux rien. Je constate rapidement que mes efforts les plus éprouvants sont vains. Mon cœur tambourine violemment dans ma poitrine, empreint d’un sentiment croissant d’impuissance. L’un d’eux, le plus grand, se hisse à bord de l’embarcation, ouvre une boîte dont je ne vois pas le contenu et après quelques instants à s’affairer, redescend avec une seringue à la main. - Ton père est mort, m’annonce Devon qui était resté près de moi avec l’autre garde. Je suis incapable de faire comme si je n’avais pas compris, l’homme semble comprendre que je demande où est mon père et il m’annonce brutalement qu’il est mort. Je suis tellement choquée par la nouvelle que j’ai l’impression de prendre un coup de massue sur la tête. Je déblatère des litanies dans ma langue natale sans même me soucier qu’ils comprennent ce que je dis. - Che ? No ! Non è possibile, per favore ! Quoi ?! M’écrié-je devenant hystérique perdant la tête, non ! Ce n’est pas possible ! - Endormez-la p****n elle me gonfle. Une aiguille se plante dans mon bras dans un pincement douloureux alors que je continue de m’agiter frénétiquement jusqu’à ce que mes mouvements se saccadent. Une sensation de coton m’envahit, un engourdissement s’empare de chaque fibre de mon corps et je sens l’opacité de la nuit m’engloutir jusqu’au plus profond de mon esprit.

editor-pick
Dreame-Editor's pick

bc

Un bébé pour Mia

read
36.9K
bc

Par amour pour toi ( Le destin de Camila et de Juliano)

read
2.8K
bc

Mon garde du corps ( Un peu trop sexy)

read
15.1K
bc

Le contrat

read
35.4K
bc

La mariée de substitution [Complété]

read
5.6K
bc

Proche de L'ennemi

read
4.6K
bc

marié malgré moi

read
6.3K

Scan code to download app

download_iosApp Store
google icon
Google Play
Facebook