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Héritage

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La suite des aventures de Sarah à la découverte de ses pouvoirs et de ses sentiments

« J’avais oublié la mort, cette sombre facette de la vie. Elle m’attendait sur le seuil de ma destinée pour me déposséder de mon amour et me plonger dans une nuit d’effroi. »

Sarah réside maintenant au Manoir, et découvre l’étendue de ses pouvoirs. Son amour pour Matt sera le fil conducteur de ce deuxième tome du Monde des Aveugles. Un amour malmené, un combat continuel, de douloureuses épreuves qui exigeront d’eux une foi absolue en ce lien unique de leurs étoiles jumelles. En toile de fond, des créatures multiples, vouées aux Ténèbres ou à la Lumière, dévoilent aux yeux de Sarah cet incroyable héritage qui est le sien et qui définit son incontournable destinée.

Découvrez sans attendre le deuxième tome de cette saga de romance fantastique palpitante !

EXTRAIT

La porte des Ténèbres s’ouvrait sous ses pieds.

Un trou maléfique attirait Sarah. Elle le suppliait de ne pas la lâcher. Matt la retenait par les poignets avec force et désespoir pour empêcher cette noirceur de l’englou­tir dans ses entrailles. Rien n’y faisait. La fumée obscure enveloppait peu à peu son corps, l’arrachant à la vie, l’éloignant de lui. Il hurlait de rage à s’en crever les tympans. Quand bien même, dans un souffle, Sarah fut absorbée.

Son cœur lui avait été arraché. Laissant place au néant.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Ce récit est une véritable pépite qui nous transporte dans un monde magique, fantastique et passionnant. Les aventures de Sarah et son entourage développent notre imagination avec facilité et c’est un jeu d’enfant de les imaginer, de le vivre et les ressentir. - Blog Chroniques livres

À PROPOS DE L'AUTEUR

Fascinée par la lecture dès son plus jeune âge, Imaine Soudani ne tarde pas à s’extérioriser sur la page blanche. C’est lors de sa dernière année d’études en sciences médico-sociales qu’a germé l’idée de ce qui deviendra Le Monde des Aveugles. Au fur et à mesure des expériences et des rencontres, l’histoire s’est étoffée pour donner naissance, en 2014, au tome 1, Charmes.

Avec un véritable talent confirmé dans ce deuxième tome, Héritage, l’auteur a créé un monde complexe, inquiétant, mystérieux, qui met en scène les valeurs universelles du bien et du mal, s’attachant à démontrer que l’équilibre existe.

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Prologue-1
Prologue Cauchemars 2 février Les Ténèbres. La porte des Ténèbres s’ouvrait sous ses pieds. Un trou maléfique attirait Sarah. Elle le suppliait de ne pas la lâcher. Matt la retenait par les poignets avec force et désespoir pour empêcher cette noirceur de l’englou­tir dans ses entrailles. Rien n’y faisait. La fumée obscure enveloppait peu à peu son corps, l’arrachant à la vie, l’éloignant de lui. Il hurlait de rage à s’en crever les tympans. Quand bien même, dans un souffle, Sarah fut absorbée. Son cœur lui avait été arraché. Laissant place au néant. Matt s’éveilla en sursaut. Le souffle laborieux, en sueur, sa tête s’agitait dans tous les sens et il se découvrit dans sa chambre, enroulé dans ses draps. Le trou maléfique avait disparu et Sarah dormait paisiblement à ses côtés. Un soupir de soulagement lui échappa et il se laissa tomber sur l’oreiller. Se tournant sur le flanc, il couvrit les épaules de Sarah avec le drap. Il se blottit contre son dos, le visage enfoui dans sa chevelure de jais. Il ne voulait pas la réveiller, mais le besoin de la toucher, de s’assurer de sa présence, était bien plus fort. Il se mit à lui caresser la tête d’une main soucieuse, s’égarant sur son épaule, puis sur son bras. Bien que capturée par un sommeil profond, Sarah émit un gémissement et se retourna face à lui. Tandis qu’elle se nichait contre son torse, Matt l’emprisonna de ses bras protecteurs et lui embrassa tendrement la tête. « Les cauchemars sont de retour », songea-t-il, tentant de chasser cette panique irraisonnée. 1. Le Dream’s 11 février Je levai la tête lorsque l’odeur du café chatouilla mes narines. — Et voilà pour la miss, annonça Joey ironiquement. Je retirai mon magazine de la table que j’occupais au Dream’s pour laisser place à ma tasse fumante. Me penchant, je humai sa chaleur en fermant brièvement les yeux. — Merci. — Qu’est-ce qu’il fout, Matt ? Il n’a pas pour habitude de te laisser aussi longtemps seule. — Mais il n’est jamais bien loin. Ils ont dû être retardés par Pat. Tu sais comment elle est dès qu’elle voit Sami. Croisant son regard moqueur, Joey éclata d’un rire compatissant. — Pauvre Sami, je le plains ! Mais d’un autre côté, je suis content qu’elle ait jeté son dévolu sur lui. Bon, si tu as besoin d’autre chose, fais-moi signe, dit-il en s’éloignant. Arrivé au comptoir, il en rigolait encore. Il y avait de quoi. Patricia, alias Pat, était la mécanicienne qui s’occupait de la voiture de Sami. À vrai dire, pratiquement tous ceux que je connaissais allaient chez elle. Mais Sami était son chouchou, elle avait clairement un petit faible pour lui. Sauf qu’elle n’était pas son style de femme. Avec ses allures de videur et son caractère de pitbull, elle lui faisait plus peur qu’autre chose. Mais il ne pouvait s’empêcher de faire ces visites répétées au garage. Dans son domaine, elle était la meilleure. Ces derniers temps, Sami s’était mis en tête de changer tout l’intérieur de sa « Titine », comme il l’appelait. Cela lui faisait horriblement mal au cœur de la voir avec les empreintes des mains d’Ashley. En septembre, elle lui avait promis une vengeance bien salée après qu’il l’avait chambrée sur son physique. Durant un mois entier, Sami avait été sur ses gardes, guettant ses moindres faits et gestes. Puis il avait cru que la tempête était passée. Mais c’était mal connaître Ashley. Bien qu’adorable, à sa manière, cette fille ne connaissait pas le sens du mot « pacifiste ». Ashley pouvait se montrer très cruelle. Mieux valait l’avoir comme amie que comme ennemie. Et malheureusement, Sami avait découvert qu’elle était aussi patiente et vicieuse qu’un serpent. Un matin hivernal, il retrouva sa voiture, la chose qu’il chérissait le plus au monde, devant la maison, dans un piteux état. Dotée d’une arme redoutable, la manipulation du feu, Ashley avait fait fondre les quatre pneus avant de marquer l’intérieur de ses mains brûlantes, sur chaque siège. Dès lors, Sami ne lui fit plus aucune vanne et il la craignait plus que n’importe quelle créature démoniaque qui nous entourait. Quelques mois auparavant, j’avais cru que faire le tour du monde me permettrait de découvrir l’ensemble de ce qui nous entourait. En quête d’enrichissement, je voulais voyager, traverser les continents, rencontrer des personnes, connaître et apprendre d’autres coutumes et d’autres modes de vie. Désireuse et impatiente, je pensais qu’une vie ne me suffirait pas pour une telle aventure. Pourtant, une seule excursion me sortit de l’obscurité et me dévoila le monde tel qu’il était réellement. Autrement dit, ma vie prit un tournant nouveau lorsque je découvris l’univers des Gardiens du Monde des Aveugles. Alors que les gens normaux, les Aveugles, déambulaient dans l’ignorance, emportés par la course de la vie, les Éveilleurs de magie et les Sorciers suprêmes se livraient une éternelle guerre : la Lumière contre les Ténèbres. Le bien contre le mal. Dotées de puissants pouvoirs, des créatures mythiques et démoniaques, qui nourrissaient les cauchemars et les contes de fées de tout être humain, vivaient dans l’ombre. Je faisais partie de cette face cachée de notre globe, j’étais une Gardienne. Nous étions le fruit de cette lutte incessante, une milice humaine naissant avec des dons surnaturels pour défendre l’humanité et veiller sur elle. Dans ce monde à deux visages, c’était dans l’ombre que j’avais trouvé mon bonheur. Il portait le nom de Matt. Parfois, j’avais encore du mal à admettre que cet être merveilleux m’était destiné. Nous étions ensemble depuis cinq mois. Certes, notre histoire avait connu un début tendu et électrique, puis nous étions devenus littéralement inséparables. Un lien spécial et très intense nous unissait, quelque chose d’inexpliqué. Désormais, il était une personne dont je ne pouvais plus me passer. Matt était comme l’oxygène que je respirais : un besoin vital. Nos rares séparations avaient lieu lors des quelques attaques de Damnés. Car, depuis la disparition d’Hezekiah le Sorcier, le calme s’était installé. J’avais été kidnappée par un de ses sbires, je l’avais affronté et vaincu. Ne connaissant pas mon identité, mes pouvoirs devinrent l’intérêt principal des créatures des Ténèbres. Depuis des semaines, il n’y avait eu aucune manifestation des Spectres suprêmes. J’espérais vainement qu’ils mettent fin à leurs recherches. Cela n’empêchait pas Matt de redoubler de vigilance. Non seulement il était gouverné par un besoin obsessionnel de me protéger, mais en outre il exerçait une autorité rigide et avait un caractère de chien. Et c’était ce qui le rendait unique. Il y avait tellement de facettes contradictoires chez lui ! Quoi qu’il en soit, sa vigilance se relâchait par moment. Le club était le seul endroit où il me laissait quelques instants de solitude bien mérités. Ce n’était pas sans raison. Le Dream’s appartenait à Patrick, l’un des nôtres. De ce fait, j’étais entre de bonnes mains pendant son absence, même si cela ne dépassait pas une poignée de minutes. Le club se situait en périphérie de la ville d’Hammonton, ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ce vaste endroit, divisé en deux, était un café-salle de jeux le jour et laissait place à la boîte de nuit en soirée. Le lieu habituel où se réunissaient les Gardiens pour se détendre. Il était également fréquenté par les autres créatures, essentiellement les Métamorphes. Une clientèle qui se fondait parfaitement parmi les Aveugles. Les Métamorphes étaient les êtres les plus semblables aux humains, même s’ils étaient mi-homme mi-animal. Voilà plus d’une demi-heure que j’étais installée à notre place habituelle, dans le Carré rouge. Un coin réservé aux clients privilégiés, comme disait Patrick. En réalité, c’était un emplacement isolé, à l’écart des oreilles indiscrètes, où les Gardiens pouvaient discuter sereinement. À chaque fois que Matt me déposait, j’avais la formelle interdiction de quitter ma place, sous aucun prétexte. L’unique accès à ce cocon de banquettes bordeaux se trouvait sur le côté gauche du bar, entre une table et la tour de garde – la caisse –, qui était contrôlée par Joey, le fils de Patrick. Bien qu’isolés, nous avions une très bonne vue sur la partie centrale du club, ainsi que sur l’entrée. À cette heure de la journée, il n’y avait que des jeunes de notre âge, faisant quelques parties de billard pour décompresser après une journée de cours ou de travail. Bien évidemment, il y avait toujours un groupe de filles venues pour les reluquer. Tout à coup, un cri exalté me tira de mes pensées. Je levai la tête de mon magazine lorsque j’entendis deux poupées Barbie glousser comme des dindes près du bar. À leur arrivée, ces deux filles n’étaient pas passées inaperçues. Malgré la température du mois de février, elles étaient toutes deux vêtues de courtes jupes et de pull col en V, soulignant leurs formes avantageuses. Cela étant, elles avaient le mérite d’avoir des jambes sublimes. Mais c’était leur façon d’attirer la gent masculine qui me dérangeait. Cela faisait un petit moment que je n’arrivais pas à finir de lire mon article. Dans une discussion bien animée avec leurs copines, elles s’esclaffaient sans retenue toutes les cinq secondes. Levant les yeux, je compris la cause de leur dernière manifestation d’agitation. Sami, suivi de Matt, entra dans le club. Naturellement, toutes les têtes convergèrent dans leur direction. Je vis quelques visages se décomposer et une expression admirative s’épingler sur d’autres. C’était l’effet habituel lorsqu’ils arrivaient dans un lieu. Tout vêtus de noir, ils étaient aussi beaux l’un que l’autre. Ils avaient un charme si magnétique que toutes les filles se retournèrent sur leur passage, les dévorant des yeux. Leur carrure imposante produisit le même effet sur les hommes, qui s’écartèrent instinctivement. Séduisants et élégants, il émanait d’eux une troublante puissance de sorte que tout homme sensé baissait les yeux, de peur d’être détruit pour les avoir dévisagés ! Au comptoir, Matt sentit mon regard et sa tête se tourna instinctivement dans ma direction. Il me fit son sourire angélique auquel je répondis chaleureusement. Un détail qui ne passa pas inaperçu aux yeux des voisines attablées à l’entrée du Carré rouge. Manifestement, elles croyaient que ce sourire leur était destiné et elles se mirent à gigoter sur leur fauteuil, s’entortillant une mèche de cheveux autour d’un doigt. Après les salutations, Matt et Sami s’apprêtèrent à me rejoindre à notre table. Mais avant cela, je distinguai la brune de dos se pencher vers son amie. Puis elle fit intentionnellement tomber son sac au sol, renversant tout son contenu. Médusée, j’observai son cinéma, sa tentative de barrer le chemin aux garçons. Elle se leva puis s’accroupit pour ramasser avec une lenteur exagérée ses affaires. — Pardon. Je suis maladroite, gloussa-t-elle sur un ton mielleux. — Un petit coup de main, ma jolie ? proposa Sami en se baissant. Debout derrière, Matt leva les yeux au ciel d’un air exaspéré. L’obstacle aguicheur rejeta théâtralement ses cheveux dans son dos. — Avec plaisir. Tandis que Matt attendait que le passage soit libéré, la blonde se leva à son tour et posa une main habile sur son biceps. — Excusez-moi… Avec un air ennuyé, Matt lui jeta un regard oblique, sans tourner la tête. — Nous sommes nouvelles dans le coin. Je crois que nous sommes perdues, susurra-t-elle en se rapprochant. Perdue, mon œil ! Elle ne m’avait pas du tout l’air perdue. Accrochée à son bras, elle était là où elle souhaitait être, beaucoup trop près de lui à mon goût. Ravalant un grognement, je fronçai les sourcils. Elle lui montra un papier sous le nez, s’approchant davantage. Bientôt, elle allait s’enrouler autour de son corps comme un anaconda autour de sa proie avant de l’étouffer et l’emporter pour le dîner. Derechef, Matt recula d’un pas. « Recule encore ! » pensai-je à son intention. — Pourriez-vous nous indiquer où ça se trouve ? Ou nous montrer le chemin, si vous préférez ? Elle ne manquait pas de culot, c’était le moins qu’on pouvait dire. Soudain, je ressentis une pointe d’agacement devant cette approche préméditée. Je devinai la réponse de Matt, mais je la guettai avec une vive attention. — Je ne peux rien faire pour vous. Par contre, mon ami se fera un plaisir de vous renseigner, répondit-il en désignant Sami d’un geste abrupt. Ma petite amie m’attend. Matt riva son regard au-dessus de son épaule. Sur ce, la fille se tourna, et je ne pus m’empêcher de lui faire un signe de la main, lui adressant un regard très expressif, quasi meurtrier. Elle se raidit en se décomposant. Matt étouffa un rire. La laissant plantée là, il contourna les autres qui prenaient tout leur temps pour ramasser les affaires de leur copine. Matt s’avança en me fixant avec une lueur amusée : « C’était quoi ce regard ? » Arrivé dans le Carré, il retira sa veste et la balança sur le dossier de la banquette. Je me levai à sa rencontre et il déposa ses mains sur ma taille. Je dus rejeter légèrement ma tête en arrière pour regarder ce mètre quatre-vingt-quinze. Nous échangeâmes quelques pensées : « Ce n’était qu’un simple regard. — Menteuse ! » Réprimant un rire, je déposai les mains sur son torse. J’enchaînai, mes yeux caressant ses lèvres avec convoitise :

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