Le Viol

1867 Words
CHAPITRE : 2 Ce jour-là , il ne s'est rien passé, donc je n'avais aucune raison de m'inquiéter. J'ai recommencé à lire tous mes livres, ma mère ne comprenait pas. Elle : toi tu fais des choses en l'envers hein mademoiselle! C'est quand l'année scolaire se termine que toi tu te mets à étudier? C'est ça qui te paiera l'école? Moi : papa a dit que si je suis sage, il paiera ma scolarité. Elle : tant mieux. Quelques jours plus tard, il était toujours dans la ville, ma mère préparait la rentrée scolaire dans son établissement scolaire où elle était enseignante . Il était rentré pour changer sa tenue et mettre un t-shirt afin d'aller boire au bar du carrefour avec d'autres tontons du quartier. Il est arrivé et nous a trouvé devant la télé. Moi : bonjour papa, depuis je demande à papy d'aller se laver il refuse. Lui : votre mère est où? Moi : dans son établissement pour la réunion des enseignants . Lui : il y a quoi à manger? moi : le couscous de maïs blanc avec le djapcheu ( légumes sautés). Lui : non c'est lourd, j'irai boire. Un moment, il est ressorti en serviette nouée autour de la taille , il y avait des gouttes d'eau sur lui, preuve qu'il venait de se doucher. Il m'a demandé de laver les fruits, il allait les manger avant de sortir. Ensuite il a demandé à mes petits frères d'aller se laver. Lorsque j'eus fini de laver les fruits, j'ai toqué à la porte de la chambre pour le lui notifier. Il m'a demandé de ramener le plateau dans la chambre. Lorsque je suis entrée, il m'a demandé de poser le plateau. Ensuite il a attrapé mes deux petits seins en faisant mmmhmhmh mmmhmhmh, ensuite il a soulevé sa serviette en disant "tu vois ce que tu me fais?" j'ai sursauté ,c'était ma première fois de voir un pénis adulte, je croyais que tous les hommes avaient des sexes identiques à ceux de mes petits frères. Lorsqu'il a vu que je tremblais, il a attrappé mes deux mains et les posé dessus en appuyant et me demandant de serrer dessus. Je ne sais pas à quel moment il m'a mis le dos au lit et il était sur moi entrain de me frotter son énorme s**e. Je tremblais et il me demandait de rester tranquille. En me frottant, ma garniture (serviette hygiénique) est tombée. Lui : c'est les règles ou bien tu as fait des choses? Moi : mama a dit que ce sont les règles. Lui : et c'est depuis quand? Moi : ça fait plusieurs mois que j'ai saigné un peu et après ça a disparu. Lui : je ne dis pas ça, ça a recommencé quand? Moi :ce matin Lui : ok, quand ça fini il faut me dire hein, et ça doit rester entre nous ok? Si tu ouvres ta bouche tu n'iras pas à l'école Il est sorti et je suis restée enfermée dans notre chambre, ma mère est revenue avec sa collègue , je tiens à préciser que c'est cette collègue qui était venue la chercher à l'allée. Elle a envoyé mon petit frère m'appeler, je ne voulais pas sortir et elle s'est mise à crier mon nom. Moi : oui mama. elle : depuis que je t'appelle tu n'entends pas? sa collègue : pourquoi tu es triste? Tout à l'heure tu étais toute souriante. Moi : j'ai froid. Ma mère : en plein Douala tu as froid ? va mettre un pull. À peine je me suis retournée pour aller dans la chambre, sa collègue m'a stoppé net. Elle : Agathe, reviens ici. Pourquoi il y a du sang derrière ta jupe? Moi :ce sont les règles. Ma mère : et tu n'as pas mis de serviettes pourquoi? Moi : j'ai mis. Elle : et pourquoi tu es tâchée? J'ai baissé ma tête, je n'arrivais à répondre. Ma mère me grondait "c'est quoi cette saleté? Ne t'ai-je pas appris à placer ça?" Pendant qu'elle me grondait, sa collègue était sur la réserve et ne me quittait pas du regard. Elle : tu couches déjà les hommes? Moi : non tantie. Ma mère : c'est pas chez moi qu'elle va commencer ça, le jour où tu commences à chercher les hommes je vais te chasser. Elle : Agathe, il s'est passé quelque chose? Quelqu'un t'a touché? Après avoir entendu ma mère dire qu'elle me chasserait si ça arrive, cette tantie espérait vraiment que je parle? Elle : si tu ne réponds pas ça veut qu'il y a quelque chose. Tu es sortie de la maison aujourd'hui? Moi : non. Elle : un étranger est venu ici aujourd'hui? Moi : non tantie. Elle a pris un grand souffle avant de se lever. Elle : ma co'o, il se passe des choses dans ta maison, discute avec ton enfant et tu verras. Lorsqu'elle est partie, ma mère m'a posé la question une fois, deux fois, je ne répondais pas et à la troisième fois c'est une gifle qui a ouvert ma bouche. Moi : ayoooo maman, papa a dit que je ne te dise rien. ma mère : Que tu ne me dises rien? C'est qui ton parent? Lui ou moi? Moi : toi maman. Ma mère : mais parle alors. Moi : il a dit que si je parle je n'irai pas à l'école. Ma mère : je sens que tu veux mourir entre mes mains. Moi : l'autre fois il me donnait des conseils après il a touché mes seins pour voir si un garçon ne m'a jamais touché. Ma mère : quoi??????? C'était quand? Moi : ça fait plus d'une semaine. Et aujourd'hui, il a dit que je lui ramène les fruits dans la chambre, et il a encore appuyé ça fort et puis, il a mis sa main dans mon caleçon, et quand il a vu le sang, il a dit que quand ça fini je dois lui dire. Elle :eeeeh sorcellerie eeeeeeh malchance eeeeh , eeeeh mon Dieu! Mon enfant? Elle a pris son téléphone et a lancé l'appel, dès qu'il a décroché elle a dit " JE T'ATTENDS ICI ET MAINTENANT" puis, elle a raccroché. Elle avait tellement crié que certains voisins sont venus demander s'il y a une problème, elle leur a demandé de s'occuper de ce qui les regarde. Quinze minutes après il est arrivé. Lui : qu'est ce qui se passe (à mon avis il faisait semblant de ne pas se douter de ce qui se passait) Elle : qu'est ce qui se passe? Qu'est ce que tu as fait à mon enfant? Lui : faire? Elle : ne joue pas à ça avec moi, sinon je débranche le gaz et j'ouvre la bouteille et nous tous mourront ici. Lui : là c'est sérieux, et si tu te calmais pour me dire ce qui se passe? Elle : tu as voulu coucher avec Agathe oui ou non? Lui : coucher? Où? Quand? Comment? Elle : je vois que tu ne me prends pas au sérieux, peut-être que tu as eu l'habitude de faire ça aux gens, mais ça va s'arrêter sur mon enfant. Lui : mais chérie, je ne me reconnais pas dans ce que tu dis, coucher avec un enfant comment? Mon enfant? Elle : ton enfant et puis tu appuies ses seins à plusieurs reprises? Lui : mais non, je lui donnais des conseils, je la voyais balancer ses seins de gauche à droite et je lui ai demandé de faire attention car les hommes voudront l'utiliser, je lui ai montré comment porter son haut. Agathe je t'ai demandé de fuir les hommes vrai ou faux? Moi pleurant : vrai. Elle : et ta main faisait quoi dans son caleçon au point de lui demander de t'informer de la fin de ses règles? Lui : je ne me reconnais pas dans ça ! Elle : Agathe parle! Je me suis mise à pleurer, mais c'était sa parole contre la mienne, elle n'avait pas assez d'arguments contre lui, mais ça restait son mari, il a su la calmer en disant qu'il est mon père et ne pourra jamais faire une telle chose. Et que sûrement, comme je suis déjà adolescente, j'ai sûrement les pulsions sexuelles. Ça se voyait que ma mère était confuse et ne savait plus qui croire. Elle m'a demandé de retourner dans ma chambre et me contrôlait un eu plus. Elle n'arrivait plus à me regarder dans les yeux et était tout le temps pensive, je pensais qu'elle était entrain de mettre sur pied un plan pour coincer son mari. Mais non, c'était plutôt un plan contre moi. Je crois qu'entre la honte de savoir que sa collègue se doutait de quelque chose, et la peur que je devienne une proie pour son mari et une rivale pour elle....elle m'annonça un matin que j'irai désormais vivre avec mon géniteur à Yaoundé , car il était temps pour lui qu'il prenne ses responsabilités car elle en avait déjà trop fait. Géniteur que je n'avais jamais vu ou entendu parler. Le même jour sans dire au revoir , j'ai fait mon sac et elle m'a conduit à la gare. Elle m'a remis trois choses : mon ticket du bus, un papier avec le numéro de mon géniteur, et un billet de deux mille francs , en me disant : Elle : tu as mon numéro nooon? Appelle moi seulement si c'est grave. Ne pars pas faire du n'importe quoi là-bas sinon ton dos toi-même. J'avais le coeur déchiré, j'avais l'impression qu'on m'abandonnait et pourtant je n'avais rien fait, j'ai demandé à un passager à combien coûtait le ticket, il m'a dit que c'était 2500fcfa. Et je me suis mise à pleurer, comment ma mère peut-elle m'envoyer dans une ville où je ne connais personne, avec une somme qui ne me permettra même pas de rentrer au cas où ? Lorsque je suis arrivée à Yaoundé , mon géniteur n'était pas là, j'ai attendu durant deux heures de temps et vers 18 heures, j'ai appelé au call box, c'est à la énième sonnerie qu'il a décroché et il y'avait beaucoup de bruits. J'ai dû insister et il n'avait pas l'air de quelqu'un qui attendait son enfant. Au lieu de venir me chercher ou d'envoyer quelqu'un pour le faire, il m'a plutôt demandé de prendre une moto, j'étais dans une agence au quartier Nsam et il me demandait de le rejoindre à Mendong . Le call box m'a coûté 500, j'ai stoppé les motos et tous me demandaient beaucoup d'argent, j'ai négocié à 500fcfa. Le trajet était vraiment long en plus des embouteillages. En y repensant aujourd'hui, on aurait pu me détourner en chemin. Je suis arrivée sur les lieux à 20heures, il était dans un bar. je me suis assise et il m'a donné un jus. Tous ceux qui passaient lui demandaient ce qu'un enfant faisait à cette dans un bar, Et il répondait : c'est mon paquet venu de Douala. Il n'yavait aucune émotion lorsqu'il m'a vu ou lorsqu'il me parlait, moi qui pensais que j'aurais sauté dans ses bras en le voyant le première fois, mais...RIEN!
Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD