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1206 Words
Je la suis jusqu'au bureau du PDG, elle toque à la porte, tout à coup une jolie voix masculine et virile l'invite à entrer. -Monsieur, mademoiselle Martinez est arrivée, dit-elle simplement. Elle se retourne vers moi et me fait signe de la main d'entrer, je hoche la tête en guise de remerciement. Puis je m'avance dans la pièce qui semble aussi sophistiquée que le reste de l'édifice, une grande baie vitrée possède la moitié de la pièce, les murs sont peints en marron et en beige, une table en verre se trouve au milieu de deux sofas en cuir. Un immense bureau en bois massive se trouve en face de moi, mais ce qui ne va pas c'est que le bureau lui manque quelque chose. Le maître des lieux peut-être hein. D'un coup une voix se fait entendre derrière moi, cette voix si virile, masculine et puissante. Comment il a fait pour se mouvoir sans que je puisse m'en rendre compte ? C'est troublant... -Bonjour, mademoiselle Martinez, asseyez-vous je vous en prie. Quand je me retourne, je trébuche, je fais face à un regard bleu-gris si intense qu'on croirait se perdre à l'intérieur d'un océan sans fin. Une carrure imposante se dresse devant moi. Sous la chemise de l'apollon qui se trouve en face de moi, je peux distinguer ses muscles parfaitement dessinés. Il a une mâchoire carrée qui me coupe le souffle. J'ai l'impression que cet homme est un Dieu tout droit sorti de la mythologie grecque. Comment peut-on être aussi beau ? O Misère ! Il ne manquait plus que ça.... Pourquoi ai-je l'impression que je suis dans la m***e ? Pourquoi tout mon corps réagit à un seul regard de Ryan Carter ? Je m'assois rapidement avant de perdre tout contrôle de mon corps. Il s'assied en face de moi, ensuite il fait un geste de la main comme pour m'inviter à parler. Puis il demande : -Pourquoi dois-je vous prendre dans de mon entreprise mademoiselle Martinez ? Dit-il en s'adossant contre le dossier de sa chaise, il porte son indexe sur son menton, en articulant chaque syllabe de mon nom. Ce qui me lance des décharges électriques dans toute mon échine. Ça commence bien...c'est la première fois que je le vois et voilà comment je réagis. Comment je vais travailler pour lui si ça continue comme ça ? Je me vois mal lui répondre, oh c'est parce que j'ai besoin de ce boulot. -Parce que je suis la personne idéale pour vous. Dis-je en me rendant compte trop tard de ce que je viens de dire. Il lève un sourcil amusé comprenant mon désarroi. -Non, je...je veux dire pour le travail, pour vous, car vous êtes le big boss...Dis-je en m'enfonçant encore plus. -Le big boss ? Il répète amusé. -Non, je veux dire le patron....oh mon Dieu. -Calmez-vous mademoiselle Martinez, je ne vais pas vous manger. Dit-il d'une voix qui dit le contraire. Il est en train de me manger du regard....un regard qui me trouble. Bon Sang Kat ! -Excusez-moi monsieur Carter, je voulais dire que je serais la plus qualifiée pour ce travail, car je remplie toutes les critères demandées, et je suis sure que je serais à la hauteur de ma mission au sein de Carter entreprise. Oui, voilà...c'est très bien, continue comme ça, ne foire pas tout. Me dit ma conscience. Je le contemple, je contemple chaque partie de lui, enfin pas chaque partie, j'aimerais bien voir cette partie aussi d'ailleurs, question de voir si tout est à sa taille. Je suis impressionnée, comment on peut être aussi beau ? En plus, il est si intimident, et si sexy. Je crois que je n'ai jamais fait face à une telle beauté... -C'est exactement ce qu'elles m'ont dit les quatre précédentes personnes pour cet entretien, je ne les ai pas prises, alors pourquoi je vous prendrais vous...mademoiselle Martinez ? C'est hallucinant, mon nom sorti de sa bouche me donne l'impression que c'est la première fois que je l'entends. -Monsieur Carter, je crois...Enfin je sais que je suis la bonne personne pour ce poste, j'ai fait des études de management, des formations de bureautiques et informatique, je parle quatre langues, dont l'anglais, le français, le mandarin et l'espagnole, je suis une femme très sérieuse, motivée, et surtout ponctuelle. Dis-je. Il lève un sourcil, et je me rends compte que je suis arrivée dix minutes en retard à cet entretien. En fait, je crois que c'est le pire entretien que j'ai eu de toute ma vie. Je ne pense pas qu'il existe pire que ça. Je suis sure que je suis devenue toute rouge. Il faut que je rattrape le coup, ce boulot est génial, et en plus, les bureaux sont à dix minutes de chez moi. -Je sais ce que vous vous dites...mais réfléchissez bien, si vous e*****z ponctuelle, ben il y'aura toujours sérieuse et motivée. Dis-je. Mon Dieu ! Ce n'est pas possible ! Je crois que je suis entraînée à rater mes entretiens. -Non ? Vraiment ? demande-t-il d'un air impassible. Je ne sais pas s'il est agacé, ahuri, ou bien qu'il se moque de ma personne. Il soupire, regarde sa montre, puis il reprend la parole. -Vais-je regretter mademoiselle Martinez ? Demande-il en me fixant de ses yeux qui me donnent envie de me jeter sur lui. -probablement. Je réponds spontanément. J'écarquille les yeux. Ce n'est pas possible, je fais exprès ? Est-ce un problème psychologique que j'ai ? Un large sourire malicieux se dessine sur ses lèvres. Ce n'est pas la réaction que j'attendais, mais ça me va. -Je vous prends ! Dit-il en se levant, et je fais de même, mon corps tremble et mon cerveau n'a pas encore reçu l'information. -Quoi ? Vous voulez dire que vous me prenez pour assistante ? Il acquiesce d'un simple geste de tête étudié. -Andréa va vous montrez votre lieu de travail. Des dossiers sont déjà posés sur votre bureau, c'est-à-dire que vous commencez tout de suite mademoiselle Martinez. -D'accord. Dis-je toujours incapable de réaliser que je suis prise. -Après je vous ferez part des différentes positions... Mon cœur ratte un battement, je le regarde incrédule. -Des différentes positions de travail. Répète-t-il amusé. Je ris nerveusement en mettant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Je me conduis comme une vraie idiote. -Ah bien sûr, le travail! Sinon pourquoi suis-je ici, c'est pour le travail! Franchement gloire à celui qui a inventé le travail...je... -Vous pouvez y aller. Dit-il en mettant fin à mon stress ridicule. Oh mon dieu merci. -Plus tard je vous ferai part de vos prochaines tâches. -Euh... ben oui c'est ça. Je quitte son bureau en inspirant tout l'air possible afin de rendre à mes poumons leurs fonctions, « respirer ! » Andréa la secrétaire hautaine et superficielle me montre mon bureau, quand j'ouvre la porte je tombe sur un charmant petit espace, les murs sont peints en acajou, il y'a un petit bureau en bois qui contient un ordinateurs et des dossiers parfaitement rangés. Je m'installe confortablement sur ma chaise, et j'entame mon travail, un travail que j'espère garder, ça c'est plutôt bien passer avec monsieur intense. Non, c'était horrible...Oh mon dieu, j'ai honte, et je me sens toujours aussi confuse.
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