La Patience Partie 01

1871 Words
Aubierge était prête pour partir à l'Université. Elle sortit de sa chambre pour venir dans le salon lorsqu'elle rencontra sa mère qui voulait se rendre dans les toilettes. — Bonjour ma maman chérie, comment vas-tu ce matin ? — Je vais bien ma fille et toi j'espère que t'es bien réveillée ? — Oui maman, je me rend déjà à l'Université. J'ai un exposé à présenter ce matin donc je dois me dépêcher. — D'accord ma fille. Mais dis moi as-tu pensé à ce que je t'avais dit hier? — Maman, tu veux encore recommencer avec cette affaire ? Je ne sais pas pourquoi vous n'aimez pas me comprendre dans cette maison. Malheureusement pour moi, la seule personne qui me comprend dans cette famille n'est plus. — Et c'est qui cette personne ? — Papa bien sûr. Maman je veux plus parler de cette affaire. J'ai déjà un homme dans ma vie et ce dernier c'est *Jimmy* . Je ne veux pas, pourquoi tu veux que je me met avec un homme que j'aime pas? — Ma fille tu chantes toujours le nom de cet homme *Jimmy* alors que c'est un pauvre, un vaut rien. Il n'a même pas de travail. Ma fille, je veux ton bonheur, je veux te voir heureuse. C'est la raison pour laquelle je veux que tu sois en relation avec *Samuel. Il est amoureux de toi, c'est un enfant de riche et aussi il a sa propre entreprise. Ma fille s'il te plaît faut ouvrir les yeux. Mais voyons..... — Maman sois patiente. Je sais que tu es attiré par l'argent que Samuel te donne. Mais ce que tu oublies est que Jimmy peut aussi te donner plus que ça. Il n'est pas un paresseux et j'ai confiance en lui. Donc soit patiente, ce n'est pas encore la fin du monde. — Tu me parles de quoi là ? On dirait que vos professeurs ne vous apprennent rien à l'Université. — Maman la seule chose que je te demande est juste la patience. Je ne suis pas pressé. Je sais que la vie me réserve beaucoup de surprises. Donc je ne veux pas me mettre dans une relation juste à cause de l'argent et des biens matériels. Alors que, ce que celui que j'aime me donne n'a pas de prix. — Qui et quoi ? Il te donne quoi ? Dis-moi, qu'est-ce qu'il te donne? — De l'amour bien sûr. Maman tu sais que la richesse la plus précieuse sur cette terre c'est l'amour. La seule chose qui n'a pas de prix. Et *Jimmy* m'aime de tout son cœur. Il m'aime plus que tout et ça me suffit. — Tu as un problème. Avec ce que je vois, tu es ensorcelée. Cet homme *Jimmy* t' ensorcelé. — Maman s'il te plaît, arrête avec ce que tu dis c'est pas normal. Maintenant je vais te fausser compagnie ma maman chérie. Je vais partir à l'Université ma copine est déjà là. — D'accord, n'oublie pas de vite rentrer. — Maman il y a un quelque chose ? Sinon j'irai rester un peu avec *Jimmy* si je termine à 19h à l'Université. — À 19h je dois te voir dans cette maison Aubierge. Parce que *Samuel* veut nous rendre visite ce soir. — Il veut nous rendre visite dis-tu maman ? — Oui y a-t-il un problème ? — Non rien. Ce que je ne comprends pas est ce qui me concerne dans sa visite. Je n'ai rien avec lui, c'est mieux de ne plus prendre son argent. — Attends je veux te dire quelque chose. — Non maman je suis en retard. Cécilia, la copine de Aubierge était devant le portail de Aubierge. Elle attendait sa copine sur sa moto. Aubierge était sorti de la maison et vint la voir. — Ma chérie excuse moi de t'avoir fait attendre. Toi même tu connais très bien ma mère avec son problème de Samuel. — Elle a encore entamé cette discussion ce matin ? — Oui et ça me fatigue. Je ne sais pas comment je vais lui faire comprendre que j'aime pas cet homme. — Ma copine, mais sais-tu que ta mère a aussi raison? — Quoi ? Tu veux m'énerver ce matin ? — Non, non c'est bon. Monte pour que nous puissions partir. Aubierge était monté sur la moto de Cécilia et elles prirent la route. *Jimmy* était allongé dans son lit. Il pensait à sa vie lorsqu'il commença à entendre des bruits dans la maison. Il sortit de sa chambre et constata que c'est son grand frère qui disputait avec sa femme. Il vint vers son grand frère pour calmer ce dernier. — Grand frère mais qu'est-ce qui ne va pas encore ce matin? — Demande à ta belle sœur. Ça fait déjà 4 ans que nous sommes mariés. La femme de mon ami Alain a donné naissance à un beau garçon hier dans l'après midi. Mais depuis celle qui est ma femme est incapable de me donner un enfant. — Mais grand frère, c'est pas pour ça que vous allez vous déchaîner sur elle comme ça. Elle aussi souffre et vous savez très bien. Gardez votre sang froid, soyez patient. C'est pas bon de crier sur votre femme comme ça. Chaque chose a son temps, grand frère. — Jimmy, tu me racontes quoi au juste? Tu ne comprends rien du tout, tu es encore jeune. Ce que tu oublies encore est que nous sommes juste trois dans notre famille. Notre grande sœur, toi et moi. Nos parents ne sont plus vivants. Dieu merci que celle qui est notre grande sœur a déjà donné naissance à quatre enfants. Mais est-ce que ces enfants portent notre nom de famille ? Non. Donc tu dois me soutenir. — Je te comprends grand frère. Mais soit patient avec elle. Elle est ta femme. — La patience a des limites, la patience a vraiment des limites. Le grand frère de Jimmy sortit de la maison pour aller au boulot. Jimmy commença à consoler la femme de son grand frère. — Merci beaucoup mon beau-frère. — Non c'est rien ça Tanti. Ne vous inquiétez pas, l'heure de Dieu est la meilleure. Ça ira par la grâce de Dieu. — Amen, je ne sais pas pourquoi ton grand frère se comporte comme ça avec moi. J'ai fait toutes les analyses et le docteur a bien dit que j'ai aucun problème. Mais... — Tanti arrêtez de pleurer moi j'aime pas trop voir ça. J'ai même faim moi. La belle-sœur de Jimmy regarda Jimmy et commença à rigoler. — Tu arrives toujours à m'arracher le sourire. Merci beaucoup. Si ton grand frère peut être comme toi. Bon j'irai chauffer les repas. - D'accord ma tantine. La femme de grand frère de Jimmy faussa compagnie à Jimmy. *Jimmy* retourna dans sa chambre et vit que *Aubierge* l'avait laissé un message. Il lut le message et commença à sourire. Jimmy se reposait dans sa chambre lorsque Aubierge vint frapper à sa porte. Il ouvrit la porte et elle entra à l'intérieur. — Bonsoir mon chéri, comment as-tu passé ta journée ? — Très bien mon amour, et toi? Comment a été les cours ? — Super bien mon chéri, j'ai déjà fini avec cette affaire d'exposé. Maintenant je suis à toi. — T'es toujours à moi si je ne me trompe pas. Ou bien c'est maintenant t'es à moi? — Non c'est pas ce que je voulais dire, je voulais dire que je suis enfin libre pour toi. Comme à cause de l'exposé, on a pas eu le temps de se voir comme d'habitude. — T'inquiète pas j'ai bien compris. Je te taquine juste mon coeur. Comment va la famille ? — Très bien mon amour, et ton grand frère ? — Il va très bien, tu as vu ma tantine ? — Oui c'est elle qui m'a dit que t'es dans la chambre. Sinon je pensais que t'es sorti, comme la porte est fermée. — OK je vois, j'ai juste décidé de m'enfermer dans la chambre. Comme je ne suis pas parti quelque part aujourd'hui. Lorsque j'avais reçu ton message, j'ai décidé de rester à la maison pour ne pas rater l'occasion. — Arrête avec ça, quelle occasion ? C'est affaire d'occasion maintenant ? — J'ai bien envie de venir te voir à la maison. Mais toi-même tu connais très bien la raison pour laquelle je ne pouvais pas venir te voir. — Mais mon chéri, toi aussi. Donc tu n'as pas oublié ce que ma mère t'avait dit l'autre fois c'est ça ? — Comment vais-je oublier ce qu'elle m'a dit? Ce n'est pas une seule fois qu'elle m'a dit ça. Mais à plusieurs reprises. Lorsque j'aurai un boulot et que je dépendrai de moi même je viendrai te voir chez toi. Pour le moment je vis dans la maison de mon grand frère. J'ai bien ma maîtrise en comptabilité. Mais c'est trouvé un travail qui constitue le problème. Je me sens vraiment vulnérable à mon destin. — Mon chéri à moi. Je ne sais pas pourquoi tu dis toutes ces choses ? Pour moi tu as tout ce dont j'ai besoin. Mon amour je sais que ce n'est pas encore la fin du monde. Le meilleur reste à venir. Si tu te dis que je vais t'abandonner tu te trompes. Parce que tu es le seul homme que j'aime, le seul qui me verra nue. Celui avec qui je ferai ma vie. Je t'aime *Jimmy* et tu m'aimes aussi ça me suffit. Le reste viendra avec le temps. — Ma princesse, je sais très bien. Mais comme ta mère m'a dit que l'amour ne peut pas nous nourrir. Que Dieu me vient juste en aide. — Mon chéri Dieu fera, soit pas pressé et ne laisse pas ce que les gens te disent te conduire là où tu dois pas aller. Sois patient, Dieu est au contrôle. — D'accord ma princesse. — Oh j'ai même oublié, je t'ai acheté quelque chose. — À bon? Quoi ? — Non c'est rien de spécial. C'est juste des gâteaux. Tiens. — Waouh!!! Merci beaucoup ma chérie. — Arrête avec ça, hein sinon je vais me fâcher contre toi. — Ok OK. Mais ne me dis pas que c'est moi seul qui mangera tous ces gâteaux. — Oui, parce que moi aussi j'ai déjà mangé ça. — Non non, nous allons manger ça ensemble. — Mais mon choux.... — Je ne veux pas d'excuse. Mangeons. Ils finirent de manger les gâteaux. Jimmy se leva pour aller prendre de l'eau. Il vit sa tantine qui avait fini de faire la cuisine. — Jimmy, Aubierge est déjà rentré ? — Non tanti, elle est encore là, de l'appeler pour vous? — Non non, je veux vous servir à manger c'est pour ça que je demande ça. — D'accord je vois, tantine. D'attendre pour prendre ça? — Non tu peux partir, je vais vous apporter ça. — Ma tanti à moi, vous êtes vraiment gentille. — Flatteur laisse moi. Jimmy fausse compagnie à sa tanti en rigolant et il rejoignit *Aubierge*. Ils discutaient lorsque Tanti de Jimmy les apporta de la bouffe. À suivre dans la partie 02 GOD'S INSPIRATION
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