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402 Words
Lorsque nous sommes arrivés à destination, une bouffée de nostalgie m'envahit. Mes yeux se posent indéniablement sur la maison de Cayden. Elle est restée intacte mais semble vide. Je frémis. Il n'y a pas de voiture garée au alentours et les volets sont complètement fermés. - En journée, des volets fermés ? Dis-je en prenant soin de bien articuler puisque ma voix est à peine audible tant elle est tremblante. - Ecoute ma chérie, me dit gentiment mon père, en descendant lui aussi de la voiture, on va aller débarrasser nos affaires et ensuite, je suis sûr qu'une bonne douche et un bon sommeil te fera du bien. Me prend t-il par les épaules. Les larmes me monte aux yeux. - Peut-être sont-ils partit en vacances ? Fis-je afin de me consoler. Essayant de m'en convaincre, j'avance vers ma nouvelle maison. Lorsque je franchis le seuil de ce qui sera ma chambre, je cours jusqu'à la fenêtre de balcon afin de voir si je vois la fenêtre de Cayden ou non. Autrefois, lorsque je faisais une bêtise et que je ne pouvais dormir avec Cayden car j'étais punie, nous restons à notre fenêtre respective à nous faire des grimaces. C'était merveilleux que nos chambres s'opposaient et qu'on pouvait se voir même lorsque nos parents en décidaient autrement. Aujourd'hui, je peux encore très bien l'épier même si ce n'est d'un peu plus loin. Mais alors que maintenant, je jette un coup d'oeil à sa fenêtre, je ne vois qu'un simple long rideau noir. Il n'y avait jamais eu de rideau, auparavant.  Les aides déménageurs entrent dans ma chambre et me tire de mes songes, ils s'excusent et je bafouille : - Non, je vous... en prie. Ils me font quelques sourires tour à tour et ils commencent à monter mon lit et ensuite mon armoire. Ils restèrent trois heures pour monter toutes les armoires, déposer nos cartons et nous aider à débarrasser. Une fois finit, ce fut comme si, nous n'avions presque jamais déménagés. Toutes les vingt minutes je guette, en vain, l'arrivée de Cayden et sa famille mais jamais ils n'arrivèrent. Heureusement, mon père a la bonne idée de nous inviter au restaurant. Tout le long du chemin pour y arriver, je me demande s'il faut que je me réjouisse ou non. En vain, je tente d'oublier pour une fois et essaye de passer une bonne fin de soirée avec mes parents.
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