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Sortilège

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Marabout : c’est pour un homme que vous êtes ici ?

Marème : oui monsieur, mon amie ici présente veut conquérir l’amour de sa vie.

Mara (regardant une nouvelle fois Ses cauris) : hum, je vous préviens que la tâche ne sera pas facile...

Marème : on le sait

Je me garde de répondre pour ne pas dire des bêtises.

Marabout : il ne sera pas facile d’atteindre mystiquement cet homme, il y’a quelque chose qui le protège à tout moment.

Marème : hum

Mara : oui oui, (mélangeant une nouvelle fois ses cauris) en plus de ça il y’a une autre femme derrière l’homme...

Faby a eu le coup de foudre pour Rahim dès leur premier regard. Seulement celui-ci est déjà fiancé et compte épouser sa bien-aimée

Pour avoir l'homme de ses rêves, Faby a recours au maraboutage, mais à quelle risque, quand elle se retrouve mariée au frère de son plus grand amour?

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Chapitre 1
Partie 1 Rahim (me mettant la photo sous le nez) : tu ne trouves pas qu’elle est belle ? Moi : humm... Rahim (le rire nerveux) : elle me boude encore une fois ! Moi (prenant sur moi) : et c’est quoi le souci cette fois ci ? Rahim (haussant les épaules) : elle dit que je ne lui montre pas assez que je tiens à elle. Moi : et ? Rahim (soupirant) : tu sais bien comment est Tity, elle est très jalouse et toujours dans l’excès. Moi : et tu comptes la laisser faire ? Rahim : qu’est-ce que tu veux que je fasse, ? Je ne peux à chaque fois montrer n'avoir rien à f***** Moi : ok. En tout cas, l’adage disait que ‘’on redresse l’arbre tant qu’il est encore petit''. Rahim (sortant un briquet de sa poche) : je sais bien mais c’est juste des caprices de fille gâtée. Je suis convaincu que, passé un certain âge, elle va acquérir plus de maturité. Moi (soufflant) : comme toujours tu la défends. Rahim (me fixant) : pourquoi ne la ferais-je pas ? c’est l’amour de ma vie et je peux bien lui tolérer certains caprices. Toi par contre, on dirait ma mère. Vous avez la même opinion sur Tity. Moi : parce que nous sommes des femmes, on sent ces choses. Rahim : Qu’est-ce que tu veux dire par là ? Au ton du son de sa voix, je sens que je commence à l’agacer, et c’est tout à fait le contraire de ce que je recherche véritablement. Je ne voulais pas qu’il se sente mal à l’aise en me parlant de sa vie amoureuse, même si ce n’était pas de gaieté de cœur de rester là à l’écouter mais que pouvais-je bien faire après tout ? Moi : rien, je veux juste dire que, en tant que femme, si tu nous tends la main, on demandera le bras. Rahim (laissant sortir la fumée de sa cigarette) : hum. Moi (toussotant) : oho oho, je croyais que tu avais cessé de fumer ! Rahim : j’avais arrêté... Il ne finit pas sa phrase mais se concentre à regarder droit devant lui comme s’il cherchait à résoudre une équation à plusieurs inconnues. J’aimais être là durant ces moments, ces instants où il est concentré sur je ne sais quoi mais d’où je peux le lorgner sans prendre le risque d’être soupçonnée. Mon cœur bat à cent à l’heure à l’idée d’être autant proche de lui. J’en voudrais plus, j’ai toujours voulu plus mais je sais que le lien n’est pas assez solide pour oser quoi que ce soit et j’ai peur de tout perdre en demandant plus qu’il n’est prêt à me donner. Je le fixais lorsqu’on entend tous les deux son téléphone sonner. Un sourire étire ses lèvres dès qu’il vit le nom de l’appelant. Je n’ai pas besoin d’être voyante pour avoir une idée de qui il s’agit. Rahim (sourire aux lèvres) : baby …. Rahim : je ne suis pas présentement chez moi. .. Rahim : hum, ok j’arrive d’ici une demi-heure. Il raccroche et le sourire ne quitte pas ses lèvres. On voit même ses yeux pétiller de joie. Lorsqu’on ne le connaît pas vraiment, on ne pourrait jamais imaginer que Rahim est un homme sentimental, il n’en a pas l’allure. Il a plutôt l’air d’un homme sérieux avec un visage ferme, un regard captivant et une carrure imposante. Moi (déçue) : tu vas partir ? Rahim (prenant ses clés) : oui je dois y aller, Tity veut qu’on se rencontre. Moi : et tu cours la rejoindre comme un petit toutou. Il se tourne et le regard qu’il me lance me glace le sang. Rahim : tu sais quoi, bonne nuit. C’est sur cette dernière phrase qu’il quitte l’étage pour sortir de chez moi. Après son départ, je ne peux retenir mes larmes qui finissent par couler. Ils jaillirent d’un coup et au fond de moi, je sais qu’il est inutile d’essayer de les retenir parce que c’est mon cœur, mon corps et mon âme qui crient. Avec un dernier effort, j’attrape mon portable pour appeler la seule amie qui peut me comprendre dans ces moments-là. Moi : allô Marème ! Elle : ma chérie, je voulais t’appeler à l’instant même. Moi (refoulant mes larmes) : tu es chez toi ? Marème : c’est quoi cette voix que tu as ma chérie, tout va bien ? C’est encore ta tante ? Moi (craquant) : tu peux venir s’il te plaît ? Elle : j’arrive. Elle raccroche et je fonds définitivement en larmes. Ça fait mal, c’est douloureux ce que je suis en train de ressentir. J’ai mal. Je ne sais pas où mais je souffre au plus profond de mon être. J’aimerais pouvoir localiser cette douleur, l’arracher, le supprimer en la balançant au plus loin de moi, mais malheureusement je ne peux pas et jamais je n’y parviendrais. Marème arrive après juste cinq minutes, on vit tous les deux dans le même quartier et nos deux maisons sont assez proches. Marème (inquiète) :eh il se passe quoi ma puce, pourquoi tu pleures ? Moi (m’agrippant à elle) : j’ai mal Marème, j’ai tellement mal ! Marème (hors d’elle) : quoi c’est ta tante, elle t’a encore battue ? Moi (secouant la tête) : non. Marème : c'est donc son mari, ce vieil ivrogne ? Moi (secouant encore une fois la tête) : non. Marème : alors, dis-moi ce qu’il se passe là, tu me fais peur, quelqu’un t’a touchée ? Moi (reniflant) : il était là. Marème (perdue) : qui ? Moi (essayant d’arranger ma voix qui tremble) : Rahim... Marème : pff encore lui ? Donc c’est pour lui que tu es dans cet état ? Moi (la vue embrouillée) : … Marème : et pourquoi tu pleures ? Tu veux continuer à souffrir jusqu’à quand ? Alors vas-y. Si tu meurs, on va seulement t’enterrer et c’est tout. Moi (horrifiée) : mais… Marème : depuis plusieurs années, je te parle de ce grand marabout qui vit à Keur Mbaye Fall mais tu ne veux pas m’écouter. Moi : mais ce sont juste des charlatans. Marème : ce vieux dont je te parle n’en est pas un. C’est un vrai homme de Dieu qui est capable de l’impossible. Moi : mais j’ai peur Marème .Et si tout ça me retombe dessus un jour ? Marème : rohh arrête d’être aussi idiote, tu crois que la majorité ferre leur mari comment ? Toi-même tu verras de tes yeux que sans rendez-vous, tu ne pourras pas voir le vieux. Moi : humm Marème : j’insiste encore une fois et tu te mets à me sortir des sornettes. Tu ne vas rien faire de mal, juste avoir l’homme que tu veux à tes côtés. Moi : et… Marème (me coupant) : arrête de te poser des questions inutiles, parce que sans ça, jamais tu n’oseras faire un pas en avant. Moi : et si on doit y aller quand est-ce que ça sera possible ? Marème (sourire aux lèvres) : laisse-moi gérer et prépare-toi en toute éventualité pour demain. Moi : aussi rapide ? Marème : eh tu veux Rahim oui ou non ? Moi (en petite voix) : bien sùr que oui ! Marème : alors tais-toi et écoute-moi. ++++QUELQUES JOURS PLUS TARD ++++ Arrivant après l’aube, c’est vers midi qu’on a pu rencontrer enfin le mara. La maison est tellement bondée de personnes qu'on croirait assister à un grand événement de fête. Si certains se plaignent du temps qu’ils ont passés à attendre d’être reçus, d’autres vantent les mérites de celui pour qui on est tous rassemblés. C’est un des garçonnets du mara qui vient nous prévenir que c’est à notre tour d’être reçues. J’ai le cœur qui bat à un rythme effréné accompagné de mains moites. J’ai comme l’impression de faire quelque chose de mal, une intuition de mauvais présage mais je passe dessus et suis les pas de Marème qui nous conduit devant la porte d’une petite chambre. Le garçonnet tape deux fois des mains avant qu’on entende un raclement de gorge. Signe d’autorisation pour nous d’entrer. Marème est la première qui franchit le pas et c’est en prononçant le nom d’Allah que j’en fais de même. Il a suffi que Marème s’assoit pour que je puisse voir clairement le vieux, et là mon cœur rate un battement. Le vieux est habillé tout en rouge avec un bonnet tout aussi rouge ganté de fils noirs. Un frisson me traverse tout le corps. J’ai envie de prendre mes jambes à mon cou pour sortir mais lorsque je me souviens du pourquoi je suis ici, je me calme. Jetant un coup autour de moi, on dirait un musée pour animaux. Il y’a toutes sortes de têtes de bêtes ainsi que leur peau, tout ici inspire la crainte qui me saisit dès l’instant. Marabout : bienvenue mes enfants. Nous : bonsoir monsieur. Il nous jette un coup d’œil avant de lancer ses cauris. Il reste un moment silencieux avant de lever les yeux. Marabout : c’est pour un homme que vous êtes ici ? Marème : oui monsieur, mon amie ici présente veut conquérir l’amour de sa vie. Mara (regardant une nouvelle fois Ses cauris) : hum, je vous préviens que la tâche ne sera pas facile... Marème : on le sait Je me garde de répondre pour ne pas dire des bêtises. Marabout : il ne sera pas facile d’atteindre mystiquement cet homme, il y’a quelque chose qui le protège à tout moment. Marème : hum Mara : oui oui, (mélangeant une nouvelle fois ses cauris) en plus de ça il y’a une autre femme derrière l’homme. Marème me lance un regard plein de sous-entendus qui me fait baisser les yeux. Mara : et l’homme en question est très amoureux de cette fille. Il parle déjà de mariage. Moi (surprise) : ah bon ? Mara : oui on la voit ici, il est fou de cette femme. Et à y voir ils sont destinés à vivre ensemble un jour. Marème (déçue) : donc vous ne pouvez rien faire pour nous ? Mara : hum, comme je le disais tout à l’heure ça ne sera pas facile mais… Marème : oui Mara : il y’a peut être un moyen de contourner le destin Nous : ouf de soulagement Marabout : il faudra un coq blanc, une chèvre noire et des œufs rouges pour commencer. Mareme : d’accord on fera tout ce qu’il faut, ne vous inquiétez pas. Moi (mal à l’aise) : euh ok bien entendu monsieur. Marabout : après ces sacrifices ainsi que les bains que je vais vous donner, soyez surs que le mec ne pourra plus jamais se passer de vous, et par force vous épousera mais… Marème : oui Mara (me fixant) : un jour arrivera où ce sera toi qui devras faire ce qu’il faut... Moi : je ne comprends pas Mara : ce que vous demandez n’est pas sans conséquences. Moi : haa Marème : monsieur tout ce qu’on veut nous, c’est qu’il l’épouse. Mara : je peux le faire, oui je peux faire qu’il soit à vous avant même que le soleil ne se couche. Moi (le cœur qui bat vite) : vous en êtes certain ? Marème (tremblante) : désolée monsieur elle veut dire est-ce que ça va marcher ? Marabout (nous fixant) : personne de ma vie, n’a jamais remis mon travail en doute. Si vous voulez que cet homme soit à vous, il en sera ainsi. Moi : c’est tout ce que je désire. Lui (sûr de lui) : alors il en sera ainsi jeune demoiselle. Dès qu’on sort de la vieille maison du marabout, Marème m’assène un coup de coude. Moi : ouille c’est quoi ça ? Marème : tu es folle à remettre en question le boulot de ce grand marabout ? Moi : mais c’est parce que je voulais être sûre qu’il ait bien compris. Marème : tu es folle je te dis, tu crois que je t’aurais amené ici si je ne lui en croyais pas capable ? Moi : je sais bien que non, mais tu dois aussi savoir que ça fait longtemps que je veux réussir. Marème : et tu réussiras, nous réussirons je veux dire. Moi : amine (m’agrippant à elle) mais tu as entendu, il a dit que ça ne sera pas sans conséquences deh Marème (haussant les épaules) : ce n’est rien ça, c’est juste un moyen pour les mara de faire leur effet de grandeur. Moi : tu y crois ? Marème : bien sûr que oui. Bref moi c’est Faby, je suis une jeune belle fille âgée de dix-neuf ans. Orpheline et depuis la disparition de mes parents, je vis chez la sœur de mon père où la vie n’est pas facile. Je me rappelle plus d’un jour où on ne pas m’a giflée ou tapée, parce que j’ai dit ou fais quelque chose de mal. Alors que telle n’est pas le cas. Je me suis tellement battue pour réussir dans les études mais là même on m’a mis des bâtons dans les roues pour que j’arrête. Un bon jour, ma tante s’est réveillée avec l’idée que je ne foutais rien à l’école. Ma grand-mère ne semblait pas d’accord au début mais plus tard, elle a fini par capituler. De ce fait j’ai arrêté les études en classe de seconde alors que c’est tout ce qu’il me restait. J’ai un toit où dormir mais pas de famille. Ma mère avait quitté le sud à cause du refus de ses parents de se marier avec mon père et aujourd’hui voilà où nous en sommes. Je ne connais aucun membre de ma famille du côté maternel, alors que de l’autre côté, je suis torturée. Surtout en l’absence de témoin, ce qui est fréquent parce qu’ils ont tous peur de ma tante. Je me suis souvent demandé pourquoi ils me détestent tous tant ? C’est grâce au “bouche à oreille” que j’ai enfin comprise. Comme du côté de ma famille maternelle, le côté paternel n’était pas enthousiaste à ce que leur fils aille épouser une fille du Sud. +++++ DE NOS JOURS ++++++ Nous allions traverser la rue avec Marème lorsqu’une voiture vient se garer devant nous. Le conducteur : Faby ! Je lève les yeux et croit recevoir un électrochoc terrible en le reconnaissant. Je suis foutue

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