Chapitre 2

1118 Words
- Je propose qu'on recommence notre toast vu que ce c*****d nous l'a gâché. - Absolument d'accord avec toi ! Approuvai-je. Nous disions donc... - Aux hommes...pardon, aux connards infidèles !! - Et aux couillemolles !!! Comme de par hasard, à ce moment-là, la chanson "No Broken Hearts". Nous nous regardons avant d'éclater de rire et nous lever pour aller danser. Je me sens tellement bien, j'ai toujours adoré danser. Sans vouloir me vanter, plus les musiques s'enchaînent, plus les regards sont sur nous, qu'ils soient jaloux, pervers, charmeurs... France aperçoit Brad assis dans un coin et lui fait un clin d'œil et commence à se déhancher sensuellement en le regardant. Ce mec est c*n comme sa bite je vous jure. Il commence à sourire, n'ayant apparemment pas compris le message tout à l'heure même si ce que fait France est un peu (beaucoup) cruel. Il se lève et vient vers elle, il tente de l'embrasser mais elle lui fait un doigt d'honneur avant de broyer ses organes génitaux. Je repars dans une crise de fou rire incontrôlable. Brad tombe à genoux en se tenant ce qu'il a entre les jambes. J'aurais pu dire testicules, couilles ou même boules mais comme je ne suis pas sûre qu'il en possède vraiment, je ne voudrais pas vous induire en erreur, vous comprenez ? Je n'arrive pas à arrêter de rire et tape dans la main de France qui a un sourire de vainqueur aux lèvres. D'un coup, je sens des mains chaudes sur mes hanches, stoppant net mon rire. Je me retourne, prête à en découdre et tombe sur le "payeur de verres" avec son éternel sourire. - Pourrais-je avoir l'honneur de danser avec vous ? - C'est surtout avec mes poings que vous allez danser si vous ne retirez pas vos sales pattes de ma taille immédiatement ! Ne montrant aucun signe de déstabilisation, il les fait glisser lentement sur mon corps avant de les retirer. Mon cœur rate un battement en sentant ses mains brûlantes glisser sur mes hanches. - Et maintenant ? Demande l'inconnu en souriant toujours. Sa voix est chaude et suave, très agréable. Si par hasard, vous connaissez une agence de téléphone rose pour les hommes, donnez-moi le numéro et je lui filerai. Il pourrait gagner énormément d'argent. Je pense d'abord à partir et le laisser en plan puis une idée me vient. Il regrettera d'avoir voulu danser avec moi et Dieu est avec moi car le DJ passe la chanson parfaite.     Look But Don't Touch - Empire Cast ( Serayah McNeill ) ♪•♪•♪ Je le laisse poser ses mains sur mes hanches et me mets dos à lui. Je me cambre pour que mes fesses appuient le plus possible contre son entrejambe. Je me déhanche au rythme de la musique et je sens déjà son engin durcir. Je passe mes mains sur mon corps de manière sensuelle en continuant de danser contre lui. Je descends lentement le long de son corps puis remonte, n'oubliant pas de frôler la bosse de son jean. Quand je sens son souffle sur mon cou, signe qu'il s'apprête à faire quelque chose dessus, je me retourne pour être face à lui. Ses yeux sont empreints de désir et hors de mon contrôle je sens mon corps frissonner. Je lui renvoie un regard de braise en mordillant ma lèvre. Je le vois la fixer avec envie et quand il commence à descendre vers ma bouche, je fais un mouvement de bassin qui vient caresser son érection, le stoppant net dans son geste. Pour une éviter toute nouvelle tentative de sa part, je mets ma tête dans son cou et mordille son lobe d'oreille. Son parfum est très puissant, masculin, totalement, complètement et irrémédiablement envoûtant. France me regarde avec des yeux pleins de questions. Je lui fais comprendre par quelques gestes et elle me fait un clin d'œil montrant qu'elle a compris. Les mains du "payeur de verres" commencent à descendre vers mes fesses et je le laisse faire. Je lèche son cou et p****n ! Sa peau est tellement douce et son odeur, tellement enivrante. Totalement absent, il ne remarque même pas que je suis en train de lui faire un magnifique suçon. À la fin de la chanson, il me regarde avec son sourire insupportable mais tellement sexy. - On pourrait continuer cette danse autre part. Chuchote-t-il. Un endroit plus... intime. - Très bonne idée... Je le suis jusqu'à l'extérieur et j'aperçois France monter dans un taxi en me faisant signe. - Je vais chercher ma voiture et je reviens. Il laisse sa veste sur mes épaules et part. Je m'approche de la femme qui est sans doute, agent de sécurité, au regard de sa tenue stricte et son attitude sévère. - Vous voyez l'homme...pardon, le gars avec qui j'étais ? - Oui. - Auriez-vous l'amabilité de lui dire que contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les filles qui sont faciles mais plutôt la gente masculine qui est faible. Merci d'avance. Souris-je. La femme me fait un petit sourire et me prend presque la veste des mains. Je rejoins rapidement France dans le taxi et lui explique ce que j'ai fait un peu plus en détail. Nous rions comme des filles entre Brad et la couillemolle, je crois qu'on a bien géré. J'espère qu'ils s'en souviendront longtemps de cette soirée. Nous rentrons sans être vraiment fatiguées et surtout nous voulons profiter l'une de l'autre avant mon départ. - Tu fais les chocolats chauds, je fais le popcorn ok ? - Ok. Nous préparons nos en-cas bien sucrés et gras et je ne lésine pas sur le caramel dans les popcorn puisqu'au point où nous en sommes, autant y aller fond. Assises sur le lit, nous parlons de tout et de rien. - Tu partiras avec ton frère ? Demande-t-elle. - Bien sûr, depuis que j'ai commencé je ne pars qu'avec lui. - Essaye de passer me voir avec lui alors. Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu. Ma "douce" France a un faible pour mon frère depuis...depuis. Toute ma famille le sait, lui y compris mais il ne s'autorise pas de relations à cause de notre métier ce qui est totalement absurde. Si mes parents avaient fait la même chose, nous ne serions pas là. De plus, France n'y a jamais exprimé aucune réticence même si elle est inquiète pour nous. - Je lui demanderai ou tu pourras toujours venir me rejoindre à Seattle. -Oui c'est vrai. C'est dur de te voir partir, c'était tellement facile quand nous étions enfants. - J'avais juste à traverser la rue et puis j'étais chez toi, c'était la belle époque comme disent les anciens. De toute manière, entre tes études et ton boulot, tu ne verras pas le temps passer. - Tu vas beaucoup, beaucoup me manquer France ! Dis-je en la serrant très fort dans mes bras. - Toi aussi Jas, tellement.
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