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L'envie de vivre - Tome 1

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« On dit que l’amour est la plus belle chose qui puisse nous arriver. Pourtant, je n'ai jamais autant souffert que depuis que je l’ai rencontré »

Apprendre un secret sur son existence n'est jamais une chose facile. Savoir son avenir compromis l'est encore moins.

Davis, jeune homme impulsif, va être confronté à un choix crucial : laisser faire le destin ou l’affronter pour tenter de le retourner. Mais sa vie est décousue et son chemin, tout tracé. Rien n’a d’importance pour lui, aucun sentiment, aucune attache. Son avenir ? Compromis et aussi noir que son passé. Oui, mais voilà. Une jeune femme va faire voler en éclats toutes ses certitudes. Pourra-t-elle peser sur sa décision ? Et si l’envie de vivre qui lui fait tant défaut résidait dans l’ombre de son cœur ?

Quand l'amour décoche sa flèche, il peut parfois rendre certaines décisions difficiles.

Découvrez le premier tome de cette saga romantique qui montre la force de l'amour !

EXTRAIT

Je vais me faire couler un café pour émerger de ce brouillard. Pendant qu’il se fait, j’observe le temps dehors par la grande baie vitrée qui donne dans la cuisine ouverte sur le salon. Le ciel est couvert et quelques gouttes de pluie commencent à tomber. Fait chier, quel temps de merde ! Tant pis, je vais comater sur le canapé. Quel programme alléchant !

Perdu dans ma contemplation de la ville derrière la vitre, je sursaute légèrement quand je sens soudain deux petites mains glisser sur mon torse puis un corps tout chaud se coller contre mon dos.

— Déjà debout, chaton ? me dit une voix féminine encore ensommeillée.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Je vous conseille de vous lancer sans plus attendre et de vous laisser porter par leur idylle. - Blog Virtuellement vôtre

À PROPOS DE L'AUTEUR

Licora L. : 30 ans, mariée et maman de deux petites filles, mais aussi infirmière dans un centre hospitalier de Saône et Loire, conseillère municipale et cogérante d'une association d'animation avec mon mari.

Passionnée de lecture depuis mon plus jeune âge, j'ai d’abord été happée par tout ce qui touchait au domaine du surnaturel. Les histoires réelles en particulier. Puis en grandissant, mes centres d’intérêt ont évolué. Romantique dans l’âme, les belles histoires d'amour m'ont toujours fait rêver. C’est un plaisir d’ouvrir un nouveau livre, de découvrir comment un sentiment aussi beau et aussi fort peut l’emporter sur tous les obstacles.

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Romance Éditions « Arts En Mots » Illustration graphique : © Flora Duboc 1 Samedi 3 Mai. Lucie. Quelle nuit de travail épuisante. J'ai cru que je n'en verrais jamais la fin. Il est sept heures trente, je quitte mon poste d'infirmière aux urgences de l'hôpital. Entre les égratignures sans importance, les personnes alcoolisées du vendredi soir, et les vraies urgences, la nuit fut particulièrement mouvementée. Heureusement, j’ai une vessie de compétition et des jambes en béton. Je suis diplômée depuis deux ans maintenant. Je m’épanouies pleinement dans ce métier, parfois bien compliqué, mais tellement riche et prenant sur le plan humain. Mais aussi très fatigant. Tout de suite, je n’ai qu’une envie, plonger bien au chaud dans mon lit pour retrouver Morphée. Une grande bouffée d'air frais me fouette le visage quand je passe les portes battantes qui mènent vers le parking. Le jour s'est levé et la ville lumière fourmille déjà. Dans le ciel, quelques rayons de soleil percent les nuages ici et là, créant un faisceau lumineux par endroit. Je respire profondément en profitant de la douceur matinale. J’apprécie cette odeur fraîche, bien que polluée, du début de journée. Toute cette effervescence des gens en voiture, à pieds ou à vélo qui s’apprêtent à partir travailler quand moi, je vais me coucher. J'ai toujours cette impression de revenir à la vie après avoir passé ma nuit à côtoyer la mort. Ce qui me fait savourer chaque instant du présent, et donne de la saveur à la moindre petite chose. Les trois jours de repos qui m'attendent vont me faire le plus grand bien. Je me dirige vers la voiture par automatisme, mes yeux ayant du mal à s'acclimater à la luminosité extérieure. Comme un oiseau de nuit. La circulation est difficile à cette heure-ci. Tout le monde part travailler, il est donc impossible d’échapper aux embouteillages. Sauf que, quand j'ai envie de dormir, j’éprouve des difficultés à rester patiente! Paris est vraiment horrible pour ça, j'en regrette ma campagne natale, les balades en forêt, près de la Sologne, où le chant des oiseaux communie avec le son de la nature. Là, j’ai juste le droit aux klaxons et moteurs en tout genre. Quelle poésie ! Afin d'éviter de continuer de rouler à pas d'escargot, je décide de prendre les petites rues, plus longues, mais moins fréquentées. Quoique, c’est vite dit. J'arrive à un feu. Bien évidemment, il passe au rouge, comme à chaque fois que j'ai hâte de rentrer, je me les coltine tous. J’ai la poisse pour ça. — Allez hop, on se dépêche et on passe au vert. Parce que mes yeux se ferment tous seuls et ma voiture ne possède pas le pilote automatique. Ça m’arrangerait bien dans un moment comme celui-ci. Voilà que je parle au feu maintenant, il faut vraiment que je dorme, on va me prendre pour une folle. J’ai moi-même parfois quelques doutes quant à ma santé mentale après une nuit de boulot. J’appuie enfin sur l’accélérateur quand je me sens soudain propulsée, dans un bruit de fracas de tôle. Mon Dieu, c'était quoi ça ? Paniquée, je regarde autour de moi, scrute à droite, à gauche à la recherche de la cause. Mon cœur tambourine sous la montée d’adrénaline qui se décharge dans mes veines, tandis que ma respiration est devenue plus rapide sous la surprise. Il me faut quelques secondes pour essayer de me calmer. Je constate que ma voiture est légèrement déviée de sa trajectoire. Comment me suis-je retrouvée là ? Je jette un œil dans le rétro, j’ai l’impression que mon corps s’est vidé de son sang tant je suis pâle. Je ne ressens pas de douleur et à première vue, je n'ai pas l'air blessé. Mais qu'est-ce que j'ai eu peur ! « p****n de merde! C’est pas possible ! » entends-je râler au loin. Je défais péniblement ma ceinture de sécurité puis ouvre la portière, non sans trembler. En sortant de la voiture, mes jambes flageolent. Si je ne me retenais pas solidement, je serais déjà étalée par terre. Je suis plus sous le choc que je ne le pensais. — Vous ne pouvez pas regarder où vous allez ! Bon sang, mais ouvrez les yeux quand vous conduisez! C'est la nuit qu'il faut dormir, pas en conduisant. p****n, les femmes au volant, c'est une catastrophe ! Je me retourne pour voir d’où vient cette voix enragée, au milieu de tous ces klaxons, tandis que mille questions se bousculent encore dans ma tête. Je crois qu'en fait, je suis légèrement sonnée. Je me tiens le crâne, comme si ce geste allait m'éclairer sur la situation. — Pardon, je...euh... Je n'arrive pas à finir ma phrase, mon cerveau essayant de connecter toutes les données pour comprendre. Mais lorsque je fais face à l'homme qui s’agite devant moi, je crois rêver. Je suis morte et je suis au paradis, c'est ça ? Ses yeux ont beau être cachés par quelques mèches brunes et des lunettes noires, je peux sentir le poids de son regard furieux sur moi. Je ne saurais dire si ce sont les rayons du soleil ou la façon intense dont il me fixe qui me rendent nerveuse. Son visage est rouge de colère, il se passe énergiquement les mains dans les cheveux, en tirant dessus et faisant chauffer le bitume avec ses allers - retours incessants. Il va me donner le vertige s'il continue comme ça ! Mais je m’en moque. Mon cerveau a bugué, je crois, et mes yeux sont incapables de se détacher de mon inconnu. Non, mais ça ne va pas non ? Il a l’apparence d’un ange avec son jean noir et son tee-shirt blanc qui laisse deviner sa morphologie svelte, mais ferme en dessous. Le genre de corps contre lequel on voudrait se blottir, bien au chaud. Oui, c’est ça, cet homme est un ange venu me chercher ! Je disais quoi à propos de ma santé mentale tout à l’heure ? — Ouh ouh, il y a quelqu'un ? s’agace-t-il. Il claque des doigts devant mes yeux pour me faire atterrir puis me dévisage en silence, attendant que je lui réponde quand un petit sourire apparaît au coin de ses lèvres. Un ange ? J’ai plutôt l’impression qu’il se transforme en démon avec ma chute sur terre. Voyons Lucie, reprends-toi! T’as l’air d’une cruche là ! — Euh...Je suis désolée, je...Qu'est-ce qui s'est passé ? Je regarde autour de moi en me concentrant pour essayer de comprendre comment cela s’est déroulé. Je ferme brièvement les yeux pour me remémorer la scène. Si mon raisonnement est bon, je ne suis donc pas en tort. Mais tout est allé tellement vite que je n'en suis pas sûre. — Attendez une petite minute là, je suis passée au feu vert. C'est donc vous qui êtes passé au feu rouge et qui m'êtes rentré dedans ! Vous êtes en tort! l’accusé-je en le pointant du doigt, me moquant à cet instant de savoir si c’est le diable en personne. — Ouais, mais si vous regardiez un peu autour de vous au lieu de roupiller sur votre siège, vous m'auriez vu arriver à toute blinde et tout ceci aurait pu être évité! hurle l'homme de l'autre voiture. Je suis déjà à la bourre et par votre manque de concentration, c’est encore pire ! En plus, ma bagnole est abîmée ! — Non, mais je rêve là ! Vous ne manquez pas de culot. Vous grillez un feu rouge et c'est moi que vous accusez ? Vous pourriez peut-être vous soucier un minimum de savoir si vous ne m'avez pas blessée dans l'accident! J'hallucine, pour qui il se prend celui-là ? Je jette un œil à sa caisse. Waouh, vu l’engin, il ne doit pas être dans le besoin. Encore un gosse de riche qui se prend pour un dieu et pense que la route lui appartient pour faire rouler son joujou. Il soupire en se pinçant l'arrête du nez, puis baisse la tête. Il inspire un bon coup avant de rajouter, d'un ton qui se veut plus calme : — Vous êtes debout et vous gueulez, c'est que tout va bien. Bon, je n'ai pas le temps de discuter maintenant, je suis pressé. Alors qu’il s’apprête à s’enfuir, je lui hurle : — Vous allez où comme ça ? On doit faire un constat ! À mon tour, je suis furieuse ! Les automobilistes en file derrière moi n’arrangent rien. J’observe mon inconnu sortir un morceau de papier blanc de sa veste et griffonner quelque chose dessus. — Tenez, voilà mon numéro de téléphone. Appelez-moi, on le fera votre constat. Il me le tend puis remonte dans sa voiture, sans cesser de pester. Elle n'a pas grand-chose comparée à la mienne. À peine une éraflure. Il exagère ! Je l'interpelle par sa vitre ouverte avant qu'il démarre. — Attendez ! — Quoi encore ? grogne-t-il. — Comment je sais que vous ne m'avez pas donné un faux numéro ? C'est tellement facile vu que vous m'accusez d'être responsable de l'accident, lui dis-je suspicieuse. — Prenez votre téléphone et composez-le, soupire-t-il. Je file vers ma voiture pour attraper mon portable et reviens vers lui, plus nerveuse que jamais. Une cigarette à la bouche, il tapote nerveusement sa portière du doigt en attendant que je m'exécute. Je jurerais que ses yeux me foudroient sur place. Une sonnerie résonne dans sa voiture. Il me montre fièrement son écran avec mon numéro qui s'affiche. — Voilà, rassurée? dit-il avec une pointe de sarcasme. Il démarre son bolide et s'en va, le moteur vrombissant, en me laissant plantée là. Je fais quoi moi, maintenant ? Je regarde ma voiture : elle est pas mal amochée niveau carrosserie. J’espère qu’aucune pièce importante n’a été touchée. J’y tiens à ma petite voiture. Bon sang, c'est vraiment ma chance ! Je remonte dedans et appelle mon assurance. Un dépanneur arrive enfin au bout d’un temps qui me semble interminable. Mais pas de risque que je m’endorme, avec le vacarme des klaxons derrière moi. Une fois ma voiture partie, je me résous à prendre le métro pour rentrer chez moi. Je n’affectionne pas particulièrement ce moyen de transport. C’est souvent bondé, les odeurs sont désagréables et on y trouve souvent des types un peu louches. Je préfère éviter un maximum, mais là, c’est un cas de force majeure. Je ne me vois pas rentrer à pieds, même si ça me ferait du bien de marcher. Je sens déjà le sommeil qui repointe le bout de son nez, sensation accentuée par la chute d’adrénaline. Quand j'arrive enfin, je commence par prendre une bonne douche et m'examiner en même temps : j'ai une ou deux ecchymoses sur les cuisses au niveau de la ceinture. Rien de méchant ni de douloureux heureusement, mais on peut dire que la journée commence aussi mal que s’est terminée ma nuit avec un patient v*****t. Une fois propre, j'enfile mon pyjama et mets mes affaires dans la panière. Un papier en tombe par terre. C'est la feuille que m'a donné l'autre type tout à l'heure. Il ne manque vraiment pas de culot quand j’y repense. Quel connard tout de même sous sa gueule d’ange! « Davis Preston » est inscrit sur le bout de papier ainsi que son numéro. Je le range bien précieusement en me promettant de le rappeler tout à l'heure. Là, pour l'instant je file au lit, contente de pouvoir enfin me coucher. 2 Samedi 3 Mai Lucie. Mon téléphone vibre, me tirant d’un profond sommeil. J'ouvre les yeux avec difficulté. Mon premier réflexe est de regarder l'heure. Bon sang, il est déjà seize heures ! Je resterais bien encore au lit jusqu'à demain. J'ai l'impression d'avoir dormi seulement cinq minutes. J'attrape mon portable qui continue de faire trembler ma table de nuit. Je devine tout de suite qui m'appelle, au vu de l'insistance. C'est Mélanie, je décroche : — Coucou ma belle. Tu dormais ? Mon ronchonnement indique ma réponse. — Tu feras la marmotte un autre jour. Sois prête pour ce soir, on sort. — Pardon ? Où ça ? lui dis-je, étonnée, car Mélanie sait que je n'aime pas tellement les sorties. — Dans un endroit où il y a de beaux mâles qui pourraient s'occuper de toi. Sinon, tu vas finir vieille fille avec ton chat. Elle glousse et j'éclate de rire. — Allez! Sors de ta tanière un peu, ce n’est pas comme ça que tu vas rencontrer le prince charmant. — Bon, ok ok, soupiré-je vaincue d'avance. — Génial. Je suis chez toi à dix-neuf heures. C'est typiquement elle, cette joie qu'elle affiche en permanence et cette façon qu'elle a de me booster. Depuis peu, ma meilleure amie s'est mise en tête de me trouver un mec, c’est devenu son obsession. Le problème, c'est qu'on n’a pas les mêmes goûts dans ce domaine, et pas les mêmes attentes d'une relation. Alors c’est compliqué et je me retrouve parfois dans des situations cocasses. Mélanie et moi nous sommes connues il y a deux ans, lorsque je faisais mes premières nuits aux urgences. Son petit ami de l'époque était hospitalisé là où je bosse. Je me rappelle qu'elle l'engueulait pour son comportement immature. Puis on a un peu discuté et de fil en aiguille, nous sommes devenues les meilleures amies. Ce qui m'a fait du bien car je venais de débarquer sur Paris et je ne connaissais personne. On est totalement différente toutes les deux mais on s'équilibre bien. Mélanie est ce genre de fille qui énerve et file des complexes avec sa crinière rousse, sa taille trente-six et ses jambes interminables. Toujours de bonne humeur, elle est partante pour toutes les folies. Et sa dernière en date est de me caser avec un mec, à tout prix. Elle ne comprend pas pourquoi je n’ai encore rencontré personne. C’est sûre que je dois passer pour une sainte à ses côtés, elle qui croque autant la vie que les hommes. Il faut dire que du haut de son un mètre soixante-quinze, ses jambes fuselées et sa taille fine, Mélanie les fait tous craquer. Elle le sait et aime en jouer. C'est une fille sûre d'elle, toujours pétillante et bien habillée.

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