Mamy: au-dela de mes forces

Chapitre 1  J'étais dans une boite, oh non je ne suis pas habitué loin de la, c'est la première fois que j'y mets les pieds. Bon une petite présentation s'impose, je m'appelle Mamy j'ai vingt trois ans, je suis d'origine d'un petit village situé à Diourbel dans la commune de bambey, après mon bac à l'âge de dix huit ans , je suis venu chez mon homonyme poursuivre mes études universitaires.  Je regarde les gens bizarrement, moi qui disais à Rokhy que la robe quelle m'avait filé était trop court, quand je regarde les autres filles, je me rends compte que la mienne est bien longue même s'il m'arrive au dessus des genoux.  J'étais ici, mais mes pensées étaient ailleurs, j'avais menti pour être ici, je voulais m'engouffrer dans mes pensées jusqu'à '  Elle: regarde là bas, il y'a Sophie et les autres.  Nous nous dirigeons donc vers celles-ci quand je remarque qu'elles sont avec des hommes. Je me sens d'un coup toute timide, mon expérience avec les hommes tournent au pourcentage de zéro, vous comprenez pourquoi.  Rokhy se mélange directement à la foule, elles se parlaient et souriez, moi c'est comme si j'étais à l'écart jusqu'à ce que je vois un gars qui vient m'accoster.  Le gars: waouh quelle beauté!  Je regarde de haut en bas avant de tourner de nouveau mon visage vers les filles.  Lui: pourquoi tu fais genre! Je te signale que le sucre est mieux que toi et elle ne coute que cinq franc.  Il est sérieux le mec ??? Mdrrrrr  Moi (énervé): tu peux passer ton chemin.  Lui: Je ne lui réponds pas, je regarde autour de moi quand je crois voir un visage un peu familier, je m'approche directement de Rokhy.  Moi (la peur au ventre): Rokhy, Rokhy, je crois que je viens de voir un ami de Lamine.  Elle: t'en es sur?  Moi: je ne sais pas, mais il me semblait bien que c'était lui.  Elle: je suis sure tu t'es trompé, en plus pourquoi tu t'inquiète même, les hommes ne sont pas aussi pipelette que les femmes.  Ce n'était pas pour autant que je me calme pour tout dire.  Je le cherchais des yeux mais je ne le voyais nulle part, alors je me suis dis que peut-être qu'ils se ressemblent juste. Je reussis à me tranquillisant et voilà le dj qui passe le fils de Chris Brown, les filles se lèvent et me tire avec elles sur la piste de danse Je n'avais pas envie de danser mais que pouvais-je y faire? Le son donne tellement que l'on commence à faire les folles sur la piste, avec une danse tantôt sexy, tantôt provocatrice. J'étais dans un autre univers jusqu'à ce qu'un poignet de main m'empoigne le bras, je voulais crier sur la personne quand je reconnais celui-ci.  Moi (hébété): La ..... Lamine !!!!  Lui (sourire narquois): non tu ne rêves pas c'est bien moi!  Moi (balbutiant): mais ..... mais ...  Lui (perdant sa patience): depuis quand tu bégaie?  Moi (les membres tremblante): laisse-moi t'expliquer!  Il ne m'écoute même pas et moi tire jusqu'à la sortie, il se dirige vers sa voiture quand je me rappelle d'une choisi.  Moi: mon sac Lamine Il tourne son regard vers moi, m'agrippant aussi brutalement que possible, je ne voulais pas lui dire qu'il me faisait mal au risque de moi réprimander donc je souffre en silence. Il ne répond rien me tire jusqu'à la porte passager du véhicule avant d'ouvrir celle-ci puis moi balancer à l'intérieur avant de claquer la porte; je pensais qu'il allait monter à son tour jusqu'à ce que je le vois se diriger vers l'entrée de la boite.  Il revient quelques minutes plus tard et dès qu'il entre dans la voiture, il balance mon sac à l'arrière puis lancé en trombe, j'avais si peur qu '  Il freine brusquement et me regarde  Lui (les yeux injectés de sang, hurlant): Tu disais?  Moi (tremblante): je ....... Il ne me laisse pas terminer qu'il m'administre une gifle phénoménale, je touche automatiquement ma joue avec les larmes aux yeux.  Lui (hurlant): Tu te fou de qui Mamy?  Je le regarde juste en sanglotant silencieusement  Lui: je ne vais me répéter Mamy.  Moi (toujours en pleurs): je suis désolé!  Lui: tu es désolé, tu t'entends? désoler?  Moi: je ne voulais ...  Lui (haussant le ton): je m'en fou que tu le sois, c'est le cadet de mes soucis même, si mon ami ne t'avait pas vu là, tu nous aurais tous embobiné, en plus je ne crois pas que ce soit la première fois.  Moi: je te jure que si, je ne sais pas ce qui m'a prit. Lui: je m'en moque, quand on va arriver à la maison, tu vas savoir comment expliquer aux parents depuis quand on s'habille ainsi dans les fameuses Gamou.  Moi (le suppliant): s'il te plait Lamine ne fait pas ça, s'il te plait tu sais bien après l'oncle va le dire a papa et il va me faire retourner au village avant de me tuer ou de me marier de force. Je te jure que je ne vais plus le faire, tu as ma parole mais s'il te plait ne dit rien.  Lui (réfléchissant): .....  FLASH BACK quelques minutes plus tôt /  Moi (portant une jolie abaya avec un foulard de tante): tonton, tata, Rokhiatou est là nous allons partir. Ma tante: ah oui c'est vrai le Gamou de votre ami là, c'est bien même à cet âge la majorité des filles de votre âge sont dans leur délire, vous suivez le bon chemin, Machala qu'Allah vous préservent.  Je me sens toute petite de devoir mentir pour sortir, un moment je ne voulais même plus partir, mais j'étais curieuse, à vrai dire après tout ceux que les filles m'ont racontées, j'ai envie de constater de mes propres yeux. Tonton: ok vous pouvez y'aller, mais si vous devez entrer tardivement, tu pourras appeler Lamine pour qu'il vient te chercher. Je voulais répondre quand Rokhy dit  Elle: ça ne sera pas la peine mon oncle, mon frère fait parti des membres du dahira donc je lui demandais de la reconduire. Tonton: ok donc je ne ferme pas la porte, il suffira de pousser la pierre.  Moi: d'accord merci Dès qu'on sort Rokhy me jette un regard complice, moi j'avais le cœur qui battait fort je déteste mentir et voilà qu'aujourd'hui je le faisais.  FIN DU FLASH BACK  Lui: je ne vais rien dire et ne crois pas que c'est pour toi mais plutôt pour maman, je ne veux pas voir la peinée à cause de tes bêtises.  Moi (en essuyant mes larmes): merci, merci beaucoup, je te revoudrai ça.  Il n'ajoute rien et conduit en silence jusqu'à la porte de la demeure, il sort et me demande de rester dans la voiture, il revient quelques minutes plus tard avec un grand boubou surement celui de sa mère. Je la porte, il fait entrer la voiture dans le garage avant que je ne me dirige vers ma chambre. La famille de mon oncle ne sont pas assez nombreux, il y'a l'ainé Mbaye Trente ans marié avec une saint louisienne, après Lamine âgé de vingt sept ans toujours pas marié, Ibou vingt quatre ans et la benjamine Amina de deux ans mon cadet.  Quand je me suis déshabillé et couchée, je me rappelle le regard de Lamine, on aurait dit qu'il voulait me tuer le mec, honnêtement je crois que je l'ai mérité, même ma joue continue à me faire mal, mais je sais que je l'ai cherché.  **** Le lendemain **** Pendentif le salat al fadjar, tonton nous a tous réveillé pour le salat, les garçons vont à la mosquée tandis que nous les femmes restons prier derrière lui. Après la prière comme c'est dimanche, je décide de ne pas me recoucher parce que la bonne allaitement étant absent aujourd'hui c'était son jour de repos. Et c'est mon tour de nettoyer les chambres et les deux salons ainsi que les toilettes et à Amina la cours et le reste. Donc j'attaquais la mienne vant de me diriger vers les salons, il n'y avait pas de grand-choix à faire parce que ma tante est tellement maniaque que c'était difficile de trouver une partie de la maison malpropre.  A huit heures j'avais presque terminé, je venais de me laver avant d'aller acheter de la douleur dans le kiosque du quartier.  Vers Neuf heures on n'était tous dans la véranda entrain de déjeuner, tonton était allé dans un baptême qui se déroule dans le quartier. Comme Amina était enrhumé, je décide de cuisiner même si c'était à elle ce dimanche, sur est assez proche, sur est pire que deux sœurs.  Moi: pff Amina arrête de faire ta comédie, enrhumé? et si c'était chez ta belle famille tu penses que ça t'aurait empêché de cuisiner. ?  Je disais cela pour juste l'embêter.  Elle (me tirant la langue): mais c'est la tienne.  Moi: quoi ???  Amina: tu es chez ta belle famille toi, ne me dis pas que tu penses que tu vas t'échapper de mes frères.  Moi: pff doumala tonetou. «Je ne vais te répondre»  Tata: ahh tu ne veux pas te marier avec mes fils?  Moi: ce n'est pas ça ça ça tata mais ...  Nous sommes interrompus par une voix que je reconnais que trop bien.  Lui: en tout cas, ça ne sera pas avec moi Il s'agit d'Ibrahim, il me taquinait juste.  Moi: pff moi-même je ne veux de toi.  Lui: on sait tous dans la maison que celui avec qui tu rêves de te marier c'est Lamine.  Je m'offusque, la honte, je ne peux même pas exprimer l'état dans lequel je me trouve. J'allais mais encore une fois une voix rauque s'élève.  Lamine (sortant de nulle part): qui rêve de se marier avec moi?