Cela faisait un plus de cinq minutes qu’ils étaient arrivés à la zone privée de l’aéroport, mais personne n’était encore descendue de la limousine parce que Marcos était encore au téléphone et discutait vivement en espagnole. Il raccrocha enfin et ricanant, se tourna vers elle. Dans un geste, elle se colla plus qu’il le fallait contre la portière et elle le vit sourire. Le chauffeur vint enfin lui ouvrir la portière et elle se glissa hors du véhicule en frissonnant envahit par le soudain froid. C’était une nuit froide, se rendit-elle soudain compte. Elle se frictionnait les bras lorsqu’elle sentit quelqu’un posé une veste contre ses épaules. C’était celle de Marcos, bien évidement. Assaillie par les effluves de son parfum et la chaleur qui en émanait, elle ferma un instant les yeux puis


