Je n'ai pas baisé depuis des semaines, un mois je dirais.
Alors que la personne que je veux toucher chaque jour vit à deux mètres de moi.
Un mois et pas un jour ne passe sans que je ne repense aux paroles qu'il m'a dites ce soir-là.
"Tu es vraiment magnifique ma chérie "
"J'ai de la chance de t'avoir rien que pour moi"
Pas un jour ne passe sans que je ne revive la caresse de ses doigts sur mes courbes, l'emprise possessive de ses mains sur mes cuisses et ses lèvres, affamées et patientes à la fois.
Les occasions n'ont pourtant pas manqué, je n'ai pas compté le nombre de soirées où maman était partie, le laissant seul à la maison, avec moi.
Mais je ne l'ai jamais rejoint.
Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je l'ai laissé seul dans son lit alors qu'il me suffisait de traverser le couloir pour sentir à nouveau son souffle chaud entre mes cuisses ?
Question d'orgueil, j'imagine.
J'avais certes envie de lui au point de me m*******r deux fois par jour mais mon envie d'être désirée se faisait plus fort. La dernière fois, c'était moi qui avait fait le premier pas, me présentant à demi-nue devant lui.
C'était au tour de papa de venir me b****r.
Je ne voulais pas paraître en manque au point de venir chercher mon paternel chaque soir et lui devait me prouver que l'excitation du dernier soir était réciproque.
Mais, apparemment, quelque chose l'en empêchait et à quelques exceptions près, tout paraissait identique à la vie que je menais avant ce soir.
Les "quelques exceptions près" étaient ce qui pimentaient ma vie depuis un mois. C'était grâce à elles que je réussissais à patienter.
Elles se résumaient à des petites attentions, comme me fesser le cul quand je lui répondais et que maman n'était pas dans les parages ou me caresser sous la table.
Les miennes d'attention étaient un peu plus osées, j'avais troqué mon style vestimentaire habituel pour quelque chose de plus provoquant. Je m'amusais à me rapprocher le plus possible lorsque je lui parlais, touchant même des fois son torse de mes doigts. J'avais plusieurs fois laissé ma culotte (pleine de cyprine) dans son tiroir à sous-vêtements.
Aujourd'hui, je m'étais réveillée en nage d'un autre rêve érotique le concernant. Les cheveux dans tous les sens, la bouche paradoxalement sèche et la culotte trempée, je m'étais levée de mauvais poil.
Ça faisait un mois que je rêvais toutes les nuits de lui, et je refusais d'en passer une autre sans savoir s'il était prêt à recommencer, à me toucher à nouveau, ou s'il s'était défilé.
Je repoussai la couette d'un geste rageur, me plantai devant le miroir et observai mon corps. Je ne portai qu'une culotte pour la nuit, ayant horreur des vêtements pouvant gêner mes mouvements nocturnes.
Sans aucun doute, je pouvais affirmer que mon corps était beau. Pas exceptionnel, mais beau à sa façon. Des courbes par-ci, par-là, quelques taches sur les cuisses et la poitrine et une constellation de grains de beauté qui s'étendaient de la base de mon cou à la naissance de mon bassin.
J'aimais mon corps.
Et si lui non, ce dont je doutais fort, il allait regretter de m'avoir fait autant attendre.
Je me débarassai de ma culotte inutilisable à présent et piochai un short et un tee-shirt blanc.
Observant ma silhouette, je me souris. Le short remontait juste au-dessus de la lisière de mes fesses, laissant visible le début de mon galbe. Son tissu fin moulait à la perfection mon cul et lui donnait un caractère sexy. Quant au top, il s'arrêtait au niveau de mon nombril, au plus près de mon corps. Ma poitrine était nue, compressée sous cette barrière blanche, presque transparente et je voyais déjà mes tétons pointer fièrement, marquant des petits pics dans le tissu.
J'étais parfaite.
Jetant un dernier coup d'œil à ma tête, j'hésitai à me brosser les cheveux mais finalement les voir en pagaille me donnait une tête sauvage, et cela me fit tout de suite penser à une lionne, image que je gardai.
Je m'hydratai les lèvres et sortis de ma chambre, descendant les escaliers pour arriver à la cuisine. Mon cœur fit un bond lorsque j'entendis la voix rauque de mon père mais je déchantai très vite à l'entente de celle de ma mère.
- Bonjour ma chérie ! Bien dormi ?
Elle m'enlace et je ne peux m'imaginer de penser qu'elle est en train d'enlacer la fille avec laquelle son mari a eu deux orgasmes il y a un mois. Que le corps qu'elle tient, son mari l'a tenu lui aussi, mais dans un autre contexte.
Enfin elle se décale et j'entends quelqu'un s'étouffer suivi d'un raclement de gorge :
- C'est quoi cet accoutrement ?
Je me tourne vers mon père qui me fixe comme si je venais d'une autre planète. Je hausse naïvement les épaules :
- Mon pyjama.
- Mais..., son regard se perd sur mon corps, s'attarde sur ma poitrine et remonte soudain sur mon visage, mais retire-moi ça tout de suite ! On ne dirait même pas que tu es habillée !
Sa voix déraille à la fin et je jubile de l'intérieur. Bien sûr que je lui fais de l'effet.
- Oh Paul ! Elle peut bien dormir dans la tenue qu'elle veut ! s'exclame ma mère, lasse.
- Déjà que de base, je dors en culotte donc..., Je lui souris malicieusement, tournant le dos à ma mère.
- Et tu as raison ! Je veux qu'on se sente libre de porter ce qu'on veut dans ma maison, clame-t-elle à nouveau.
M'asseyant en face de mon géniteur, je me sers des céréales et sens son regard dévier sur mes tétons apparents. Je me cambre légèrement, remontant ma poitrine, et le fixe dans les yeux.
- J'ai eu une nuit très... agitée.
Ses yeux me transpercent et je ne peux plus bouger, tandis que maman s'installe à mes côtés et entame sa tartine.
- Oh, ça doit être le chauffage ! C'est n'importe quoi en ce moment, j'ai parlé hier aux gardiens de la résidence, et eux non plus ne comprennent pas. Ça doit venir de l'appart B46, une horreur le couple Miltz ! Tu les as vus hier, avec leur misérable chien ?
Je hausse distraitement la tête et la laisse continuer son monopole.
Papa ne bouge plus non plus, on dirait que tout s'est figé. Seuls ses yeux font des aller retours entre mon visage et mon corps.
Joueuse, je me mets à genoux sur la chaise et me penche vers lui, faisant mine d'attraper le beurre. Bien sûr j'aurais pu l'attraper sans me pencher sur la table mais c'est plus drôle.
Ma poitrine tombe, déforme le tee-shirt et je sens son regard perdu sur la vallée entre mes seins, maintenant bien visible.
- Léa..., il grogne.
Je me rassois immédiatement et fais comme si de rien n'était tandis que maman s'approche de papa.
Elle entoure son buste de ses bras et lui donne un b****r.
- Allez Paul, arrête d'être bougon dès le matin, elle lui chuchote, pensant certainement que je ne l'entends pas.
La pauvre doit penser qu'il n'apprécie pas ma tenue. Alors qu'il doit probablement être en train de m'imaginer sans. Je ne peux empêcher un discret sourire d'apparaître et commence à étaler le le beurre sur ma tartine, ignorant leur b****r.
Je croque dans ma tranche de pain tandis que maman se relève et l'observe couper ses fruits en sifflotant.
Un élan de pitié m'envahit. Quelle situation horrible : elle est tranquillement en train de cuisiner pendant que je drague son mari. Mari qui, je le rappelle l'a déjà trompé avec sa fille qui a trente ans de moins que lui.
N'osant plus la regarder, je baisse les yeux sur mon assiette et triture nerveusement ma tartine. Un gros doute me prend, toute excitation a disparu et je m'apprête même à me lever pour retourner dans ma chambre.
Jusqu'à ce que je croise le regard de mon père, accroché à ma poitrine qu'il fixe comme si c'était le St Graal. Je ressens d'abord du dégoût. Pour lui qui mate les seins de sa fille, et pour moi qui cherche à tout prix à le séduire, alors que je sais très bien que je fais une grosse erreur. Pour mes envies malsaines et anormales et pour mon désir tabou et pourtant si puissant.
Et je me rappelle de cette nuit, où tout était si simple, où on laissait nos corps parler pour nous, où il n'y avait pas de jugement mais que du plaisir. Nous étions si bien.
Mon regard dérive sur ses pommettes saillantes, sa bouche fine à moitié entrouverte et ses cheveux poivre sel, en pétard.
Les mêmes cheveux que j'ai tirés il y a un mois, pendant qu'il me léchait le c******s.
Ses yeux remontent soudain et plongent dans les miens. Aussitôt je suis assaillie par cette fièvre qu'ils contiennent, ce désir qui me renverse et me cloue sur place à la fois.
Au diable les regrets.
Ma jambe part d'elle-même, rencontre ses cuisses sous la table, remonte, et mon pied se presse sur son sexe déjà bien dur.
Je le vois sauter au plafond, ses yeux s'écarquillent et il s'étouffe avec son café.
Lâchant ses fruits, maman se précipite à son chevet et lui donne des tapes dans le dos.
- Ça va chéri ?
Mon pied reste sur son entrejambe et je le vois qui me fixe sans rien dire, tentant de calmer sa toux. Je hausse un sourcil et presse sa bite. J'effectue des petits ronds, relâchant et ou augmentant la pression.
Finalement, il murmure d'une voix rauque :
- Ça va... Je me suis..., il se racle la gorge, Je me suis brûlé avec le café.
- Je t'avais dit de faire attention ! Peste ma mère.
Je descends, rencontre la chaise de mon pied et remonte, martyrisant ses pauvres couilles. Je crois entendre un faible gémissement, vite dissimulé derrière une question.
- Manon, ma chérie, ça te dérange d'aller chercher le lait dans la cave ? Il n'y en a plus dans le frigo.
- J'y vais. Elle me lance un regard et sort, nous laissant seuls dans la cuisine.
La tension est énorme, je ressens d'ici le sexe et ose mordre ma lèvre inférieure pour le provoquer.
Je bondis sur mes pieds tandis qu'il se lève, me fixant sombrement.
Ça y est, je me dis,
Enfin p****n.
Il se dirige vers la porte qu'il ferme doucement, sans me quitter des yeux et je me surprends à souhaiter qu'un verrou apparaisse comme par magie pour nous enfermer hors de l'espace temps.
Il s'accoude au dossier d'une chaise et continue de me fixer. Son regard me déshabille, effleure mes cuisses, mon sexe, mon ventre, ma poitrine.
Et je fonds.
M'adossant au plan de travail, ma bouche pâteuse s'ouvre sans que je ne le lui demande.
- J'ai rêvé de toi cette nuit. Je murmure.
Un silence me répond mais je continue sur ma lancée.
- Tu me prenais contre le plan de travail, et tu me défonçais tellement fort que les couverts tremblaient.
Un mouvement, imperceptible. Son poing se resserre sur la chaise.
- Après... Après on changeait de place, tu me baisais sur la table, en levrette. Puis tu t'asseyais sur la chaise et je m'agenouillai sur tes cuisses. Et je sautais sur ta bite.
Il fait un pas vers moi.
- Je gémissais tellement fort que t'as du me bâillonner, et alors c'est toi qui as crié...
Je m'interromps lorsque je me rends compte qu'il n'est qu'à quelques centimètres de moi. Ses yeux me brûlent la peau.
- Petite s****e, il siffle.
Sa main s'accroche à ma hanche, la broie.
- Me draguer devant ma femme, où sont donc les valeurs que je t'ai transmises ?
Il s'approche et je sens l'haleine chaude du café m'exposer la figure.
- Tu vas l'avoir ton rêve, oh ça tu peux en être sûre. Et tu vas regretter de m'en avoir parlé.
Sa voix se brise à la fin et il attrape mes lèvres avec une telle violence que ma tête heurte le placard de derrière mais je ne le sens à peine.
J'ai l'impression de bouillir.
Mes lèvres bougent toutes seules, je ne pense plus à rien, sauf à ses lèvres et à cette chaleur dans mon ventre. Cette chaleur qui me tue à petit feu. Nos nez s'entrechoquent, et il me mord la lèvre.
Un goût de sang envahit le b****r et je gémis, amenant mes bras autour de son cou. Il s'acharne, bouffe ma lèvre déjà meurtrie, l'arrache comme un chien joue avec une gaudasse et les aspire. Comme si nos deux corps ne faisaient qu'un.
Sa langue s'immisce entre mes lèvres, les écartent, les redécouvre et cherche au plus loin de ma bouche, touchant presque ma gorge. Un profond soupir m'échappe et je contracte mes bras autour de son cou, l'amenant au plus près de mon corps.
Regarde papa, regarde comme je suis belle.
Regarde comme tu m'aimes.
Ses bras s'emparent de ma taille, me soulèvent et me posent sur le plan de travail. Elles me caressent.
Mais ce ne sont pas des caresses gentilles, ce sont des caresses brusques, avides de détruire quelque innocence. Elles creusent ma peau et laissent des traînées ardentes sur leur passage.
Tout mon corps prend feu. Je me consume et meurs dans ses bras.
Ses poignes remontent de ma taille à ma poitrine, la maltraite, la presse, redescend et remonte sans cesse.
Son souffle saccadé s'écrase dans ma bouche, toujours sous son emprise et un son lent et rauque lui échappe.
Sans comprendre comment, mon tee-shirt termine à terre et ma poitrine est libérée, mise à disposition de son regard emprisonné qui fond sur elle.
Mais le b****r ne s'arrête pas, seules ses mains s'empressent de tâter le terrain, se refermant sur ma chair, la malaxant et jouant avec.
Soudain, il pince violemment un téton et sous l'éclair de désir envoyé par mon corps, je sursaute et mords sa lèvre. Il s'écarte brusquement et je le regarde, désolée.
Mais son visage ne reflète pas ce à quoi je m'attendais. Ses yeux sont à la limite du rouge, ses pupilles dilatées à l'extrême. Je pourrais croire qu'il est fou si je n'étais pas certaine de ne pas l'être.
- Je-, son regard parcourt ma poitrine bombée, s'y perd, -je vais te b****r tellement fort Léa... Je te ferai un mot pour la vie scolaire, parce que tu ne seras pas capable de te lever demain.
J'ai des frissons à l'entente de son ton prometteur et, quand je croise son regard, mes cuisses se serrent.
Il le remarque et les écarte de force, se plaçant entre elles. Ses mains s'écrasent sur les tiroirs autour de ma tête et il se rapproche.
Ce n'est que quand mes seins sont compressés par son buste que je le vois relever la tête. Mes yeux brûlants parcourent son visage et finissent leur course sur ses épaules dissimulées derrière une couche grise de tissu.
Sa main attrape soudainement mes cheveux, les enroulent dans sa poigne et tirent mon visage vers l'arrière. Fixant le plafond, j'attends nerveusement la suite et je sursaute au contact froid de sa langue sur ma gorge.
Celle-ci part de la base de ma clavicule, et remonte lentement, dépasse mon menton et s'arrête devant ma bouche, qui est entrouverte de suspens.
Je sens son souffle s'abattre sur mes lèvres et c'est lorsque qu'il s'approche qu'une voix féminine retentit de derrière la porte :
- Oh, l'horreur ! Ça fait combien de temps que personne n'est allé à la cave ?! Je crois même que l'électricité est coupée !
Nous sursautons tous les deux, je saute du plan de travail et me tourne vers lui dans la panique.
- Ce soir, chuchote de sa voix grave mon paternel.
Il soulève la nappe de la table et je plonge dessous.
- Mais, vous avez fermé la porte ? C'est pas possible, venez m'aider au moins, j'ai les bras chargés ! Résonne la voix de maman.
Papa a à peine le temps de remettre la nappe en place que la porte s'ouvre.
De là où je suis, je ne vois que les pantoufles de ma mère dépasser l'entrée et s'avancer vers son mari, encore appuyé au plan de travail.
- Où est Léa ?
- Retournée dans sa chambre, elle a claqué la porte derrière elle.
Je constate avec une sadique satisfaction que sa voix est encore rauque et que, même s'il essaye de le camoufler, son souffle est encore bien erratique.
- Qu'est-ce qui s'est passé ? Soupire-t-elle.
- Je ne sais pas. Crise d'adolescence, je suppose. Je l'imagine hausser les épaules et grince les dents à son ton dédaigneux.
Il n'avait pas la même tête quand il m'embrassait à pleine bouche.
- Je vais aller la voir.
Je panique et papa s'interpose :
- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, tu devrais la laisser seule un moment.
Rien ne se passe et je retiens mon souffle, puis finalement maman s'assoit à table. Ses jambes fondent sur moi et je me décale brusquement, évitant tout contact.
- Tu as raison, elle est grande maintenant, elle n'a pas besoin d'être surveillée tout le temps.
Papa ne répond pas et finit de ranger les bouteilles de lait dans le frigo.
- Chérie, à propos de ce soir, je ne me sens pas assez bien pour affronter les Ribais, je crois que je vais te laisser y aller seule.
- Oh non Paul... Tu sais bien que je ne pourrai pas seule ! Déjà qu'à deux, c'est à la limite du supportable mais si j'y vais seule, je n'y ressors pas.
Un léger rire sort de la bouche de mon père et je vois ses pieds se poser juste derrière la chaise de maman. Sa voix se fait plus basse et je sais qu'il s'est penché sur les épaules de maman, murmurant à son oreille.
Malheureusement pour lui, j'entends tout. Et je manque heurter la table de la tête à ses paroles.
- Qu'est-ce qui nous oblige à y aller, hum ? Et si on restait ici, tous les deux... J'ai déjà le programme de la soirée...
Maman laisse échapper un gloussement et s'exclame :
- Espèce de porc ! Et Léa alors ?
- Elle restera dans sa chambre, ne t'inquiète pas, je m'occuperai personnellement de l'y enfermer.
Mes poings se serrent et je me maudis d'avoir cru à un quelconque amour entre nous deux. Évidemment que ce soir, je n'aurai rien. Parce qu'il sera en train de b****r ma mère cet e****é.
Je tends l'oreille mais ne perçois rien. Pourtant les deux n'ont pas changé de position. Je hausse les sourcils, surprise et finalement comprends tout quand je vois les cuisses de maman se resserrer brutalement. Un gémissement traverse l'air.
- Paul... Pas maintenant...
Évidemment. Je l'ai allumé, il a besoin de se défouler, que ce soit sur maman ou moi, il s'en fiche.
- Manon... Laisse-toi faire chérie. J'ai tellement envie de toi. Tu es magnifique...
Tu es magnifique ma chérie.
- Tes courbes, ce sont celles d'une déesse...
- Non Paul, ce soir. Ce soir tu m'auras pour toute la nuit. En attendant, retiens-toi, nom d'un chien.
Frustré, je le vois attraper la hanse de la chaise voisine et la retirer pour s'y laisser choir.
- Désolée ma chérie, c'est juste tellement dur de te résister.
Maman esquisse un rire léger, et pose la main sur le pantalon de pyjama de papa, sur son sexe.
Étonnamment, ça ne me dégoute pas, au contraire. Je suis fascinée.
J'ai l'impression de retourner en arrière, quand je les matais dans la douche ou dans leur chambre. Quand je me cachais derrière leur porte, juste pour entendre leurs gémissements.
Et puis il y a eu cette nuit qui a tout changé. Je suis passée de spectatrice à actrice, et j'ai aimé ça.
Est-ce que je suis prête à retourner dans les coulisses ? Non.
Il faut que je lui rappelle que je suis là, qu'il m'a baisée et qu'il ne peut pas non plus revenir en arrière.
Alors, profitant que maman lâche le pantalon de papa pour l'embrasser, je me relève sur les genoux et approche doucement mes mains de ses cuisses.
Je déglutis. Et si je me fais prendre par maman ? Et s'il n'aime pas ? Et s'il me fait comprendre que tout est fini ?
Mes doutes sont rapidement balayés au souvenir de ce qui s'est passé juste avant et je glisse un doigt au creux de ses cuisses, puis deux, puis trois.
Ses jambes tressautent légèrement mais il ne s'écarte pas, il ne fait aucun bruit et ça m'encourage à continuer.
Lentement, je caresse de mes doigts cette zone si sensible, je me rapproche de ces couilles que j'attrape violemment.
Un gémissement masculin résonne dans la pièce et un rictus m'échappe.
- Je te fais tant d'effet que ça ? Murmure maman.
- Tu n'as pas idée, souffle faiblement papa et j'entends d'ici le bruit de leurs lèvres qui se retrouvent.
Mon attention se dirige plus bas lorsque je vois que son sexe est maintenant encore plus droit.
Seule la barrière du pantalon la retient encore... Et si...
Joueuse, je déplace la nappe afin qu'elle couvre vraiment toute l'action et attrape le tissu que je descends, mais il s'arrête très vite, ne dévoilant que le début de son g***d. Le reste est coincé sous les fesses de papa.
Je tire alors un grand coup et sous la pression, il comprend que je suis coincée. Étonnamment, il ne me repousse pas et gigote sur sa chaise, faisant dérouler lentement le tissu que je tire.
Je me fige quand la voix de maman résonne dans la pièce :
- Qu'est-ce qu'il y a, chéri ?
- Rien..., il grogne, ma position n'est juste pas confortable.
Et il s'alève légèrement d'un coup. Le pantalon s'abaisse suite à la pression que je faisais et quand il se rassoit - une demi seconde plus tard - son cul nu touche le bois de la chaise et sa verge se présente fièrement à moi.
Il se penche vers maman, lui relave le visage et je comprends qu'elle n'a rien vu grace à la nappe, assez longue pour couvrir les faits.
Papa lève alors son bras et attrape un de ses seins qu'il malaxe à travers son t-shirt. Un gémissement échappe à maman et mon regard est attiré par un tressautement de son pénis.
Je me mords les lèvres et attrape la verge à pleines mains. Les sensations me reviennent alors comme une vague en pleine figure. Je serre les cuisses, contenant mon excitation dans une poigne ferme. Sa bite violacée semble prendre en largeur dans ma paume.
Je n'ai pas la patience d'attendre ou de prendre mon temps. Je le branle rapidement, resserrant ma poigne lorsque j'atteins la lisière de ses couilles. Le bruit de ma paume contre ses boules me semble outrageusement fort mais maman doit être trop absorbée par le b****r pour entendre quoi que ce soit. Par contre j'entends clairement mon père gémir de plus en plus fort, coupant parfois l'élan de leur b****r. Son bas ventre se soulève d'un geste saccadé dévoilant sa respiration rapide.
Son sexe se tend de plus en plus, gagne en rigidité et je sursaute quand une main expérimentée plonge sous la table et se présente devant ma tête. Ses doigts explorent mon visage alors que j'ai arrêté de le toucher. Deux d'entre eux écartent ma bouche et y plongent. Je ne peux m'empêcher de m'approcher brutalement et de les avaler derrière mes lèvres.
Ils explorent mon palais, s'en vont et reviennent et je n'ai qu'une envie : prendre un autre de ses membres en bouche.
Soudain sa main me quitte, elle effleure mes lèvres, continue sur mon menton et finit sur mon cou, faute de proximité. Mais je sens que ce qu'il recherche est plus bas.
Alors je me rapproche, je vérifie anxieusement que la nappe est bien placée et j'enveloppe sa bite de mes lèvres, mes mains me supportant sur ses cuisses.
Son goût chaud légèrement salé m'envahit tandis que ma poitrine dénudée se pose exactement dans sa paume experte.
Mes sens explosent sous la pression de sa main. Il joue avec mes seins comme un enfant comblé et je sens leur pointe tendre contre les poils de ses cuisses.
La fine peau de son g***d se soulève à mon contact, l'humidité le recouvre et alors qu'il semblait à son apogée, je donne un petit coup de pression sur ses couilles.
Le bassin de papa a soudain un soubresaut, sa queue tend vers le fond de ma gorge, tressaille entre mes dents et il é*****e dans un râle bruyant.
Sa substance se déverse dans ma bouche, sa main sur mon sein droit se crispe et celle sur le sein de maman également.
Je récupère aussitôt le liquide encore chaud et l'avale jusqu'à la dernière goutte, de peur qu'il ne tache le sol.
Une dernière goulée, maman gémit plus fort :
- J'ai changé d'avis Paul... Prends-moi maintenant.
- Ce soir chérie, ce soir... c'est une promesse, sa voix grave, légèrement brisée traverse telle une lame à chaud l'atmosphère, alors que ses doigts dessine les contours de mes seins et de ma tête, encore plongée sur sa queue.