VII-1

2001 Mots

VIIAu commencement d’août, je revis donc ma chère Mailleraye. Je trouvai Philomène et Nicaise vieillis. Ils m’accueillirent avec un plaisir évident. Mais Philomène me dit, après m’avoir examinée des pieds à la tête : – Tu n’as pas pris bonne mine, dans ce Paris, ma petite ! – C’est parce que j’ai beaucoup travaillé, ma bonne ! répliquai-je. – Tu as travaillé, toi ? – Il le fallait bien ! Je me serais trop ennuyée. Mais maintenant, je le fais avec plaisir. – Ah ! mais ils t’ont déjà bien changée, là-bas ! Du reste, ça se voit, tu n’as plus le même air qu’auparavant... Et tu t’es décidée tout de même à laisser pousser tes cheveux ! Je secouai le catogan de cheveux bruns que retenait un nœud de velours noir. – Ah ! ce n’est pas le plus amusant ! Mais on s’est absolument refusé à me les

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