VI

1845 Mots

VIJe revis mon tuteur le 1er janvier. Il m’apporta ses souhaits et m’offrit un délicieux sac de moire blanche rempli de non moins délicieux bonbons. À la messe de minuit, j’avais pris la ferme résolution de combattre ma rancune à son égard. En conséquence, ce fut presque aimablement que je le remerciai, en lui exprimant à mon tour mes vœux de bonne année, et que je répondis à ses questions sur mes études, sur mon existence à la pension Bardier. – Alors, vous vous habituez réellement ici ? dit-il en manière de conclusion. Je poussai un soupir en répliquant : – Il le faut bien ! Mais ne croyez pas que je me soumette de bon cœur ! ajoutai-je dans un soudain retour de mon esprit de révolte. Si j’avais eu seulement un peu d’argent, je me serais déjà enfuie pour retourner à la Mailleraye, je

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