III - Le château-2

1962 Mots

Le salon était grand, somptueux et meublé à la romaine, selon une mode qui revient, mais qui était alors vaincue par la fantaisie des choses de la renaissance et du Moyen Âge. Le regard mouillé d’Edmée en fit le tour et s’arrêta un instant sur le piano. Le piano lui parla, car elle murmura en souriant amèrement : « Blanche épouse M. Lecoq ! » Au-dessus du piano était un portrait de fillette : une brune, espiègle et rieuse. « Cela est-il possible ! ajouta Edmée. Blanche, le cher petit cœur ! » Des deux côtés de la cheminée étrusque, en marbre violet, ornée de mosaïques et chargée de curiosités pompéiennes, deux autres portraits pendaient, dont les cadres, d’une richesse extrême, écrasaient la peinture, bien qu’ils fussent signés par un des bons maîtres de la restauration. L’un représen

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