VIII-3

1478 Mots

– J’ai vu la difficulté et je lui ai tout expliqué », répéta le lieutenant en baissant encore davantage la voix, quoique leur conversation n’eût cessé de se tenir en sourdine, malgré le silence qui régnait dans la maison derrière eux et la solitude des abords de la ferme d’Escampobar. C’était l’heure de la sieste, pour ceux qui pouvaient dormir. Le lieutenant, se rapprochant du vieil homme, lui susurra presque ces mots à l’oreille : « Ce que je désirais, c’était vous entendre dire tout cela. Comprenez-vous maintenant le sens de mes paroles ce matin à notre poste de guet ? Vous rappelez-vous ce que j’ai dit ? » Peyrol, tout en regardant dans le vide, murmura d’un ton uniforme : « Je me rappelle qu’un officier de marine a essayé de faire perdre pied au vieux Peyrol sans y parvenir. Il se

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