IX Après qu’il eut vu disparaître le lieutenant perplexe, Peyrol s’aperçut que son propre cerveau était parfaitement vide. Il se mit en devoir de descendre vers sa tartane non sans avoir jeté un regard de côté sur la façade de cette demeure habitée par un problème très différent. Celui-là attendrait. Se sentant la tête étrangement vide, il éprouva la pressante nécessité d’y faire entrer sans perdre de temps une pensée quelconque. Il dégringola les pentes abruptes, se rattrapa à des buissons, sauta de pierre en pierre avec l’assurance et la précision mécanique que lui donnait une longue habitude, sans relâcher un seul instant son effort pour découvrir un plan défini à se mettre dans la tête. Il pouvait apercevoir à sa droite la crique, tout éclairée d’une lumière pâle, tandis qu’au-delà s’


