#Liam.
Des coups étudiés retentissent à ma porte, je lève le menton vers cette dernière avant d’ordonner à la personne d’entrer. Le corps provocateur de mon assistante apparaît.
-Monsieur Parker, je vous ramène votre programme d’aujourd’hui.
Elle s’approche de mon bureau en déposant le planning.
-Votre réunion avec les directeurs est dans cinq minutes monsieur.
Je quitte mon siège, puis je prends mon téléphone qui est sur mon bureau.
-Taylor, faites-moi un communiqué pour annoncer le gala de la semaine prochaine.
-bien monsieur.
Je quitte mon bureau en me dirigeant vers la salle de réunion. Une fois à destination je prends mon siège, et fixe les directeurs que j’ai engagés dans chacune des branches de Global Industrie.
Je déteste ce genre de réunion, mais je suis obligé de l’organiser chaque moi pour savoir où en est mon entreprise.
-commencez messieurs, dames, faites-moi comprendre pourquoi Global Industrie à baisser ses chiffres de trente pour cent, et qui je dois virer. Dis-je en me calant contre le dossier de mon siège.
-Mons…monsieur Parker…
-je vous en prie Eurl, continuez.
Je connais chaque nom, de chacun de mes directeurs, avant de les promouvoir j’ai eu le temps d’étudier leurs parcours dans la firme ainsi que leur vie personnel. Je ne confie pas les règnes de mon entreprise à n’importe qui. Quoi que la majorité de mon personnel notamment dans la branche d’informatique avaient bénéficié de la bourse d’étude offerte par Global Industrie.
-Et ben monsieur Parker, je vous conseille de…
-comment voulez-vous gérer une branche si vous ne savez même pas vous exprimer correctement avec un président directeur d’une entreprise. Vous n’êtes pas là pour me conseillez Eurl, j’ai déjà des conseillers pour ça, vous êtes ici pour faire votre job !
Il se raidit en écartant les yeux, puis il devient rouge écarlate, je remarque quelques moqueries des autres membres de la réunion, je soupire lentement avant de reprendre.
-Aucun de vous n’a été foutu de faire le travail que j’avais demandé ! Si j’étais vous, je ne rirais pas ! J’en pleurerais ! Et maintenant donnez-moi les fusions que vous avez établis avec M&K Corp.
Chacun d’eux prend la parole en présentant correctement son travail.
De temps à autre je m’interpose, en essayant de me concentrer plus et d’étudier chaque requête. Mon téléphone vibre me signalant un message.
« Hey, ce soir je passe chez-toi, je préparerais le dîner ». Amanda.
Je soupire lourdement en remarquant qu’Eurl qui venait de prendre la parole commence à stresser croyant que mon soupir lui est destiné.
-Je vous en prie Eurl, continuez, votre démarche est très intéressante.
Et c’est la vérité, son approche en tenant une certaine fusion avec une entreprise en informatique est parfaite, du côté stratégique, comme du côté bénéfique.
Je tapote sur mon clavier pour répondre,
« Non j’ai déjà un p******l ce soir, je n’ai pas besoin de toi, ne m’appelle plus. ».
Une seconde après, mon téléphone signale un appel entrant en affichant le nom d’Amanda. Cette fille n’a donc aucun orgueil !
Je rejette son appel en continuant ma réunion.
*
#Lucy
Flash-Back.
On arrive au Nouveau Mexique, il fait nuit, il fait noir, il fait froid. Liam…Liam me manque, son touché agréable me manque, son odeur envoutante me manque, ses paroles rassurantes me manque.
Le taxi s’arrête devant une grande maison. Ma mère avait coupé les pans avec sa famille en décidant d’épouser mon père, et aujourd’hui cette famille même revint dans notre vie.
Nous quittons la voiture avec nos valises, une femme nous attend au seuil de la porte. Ma tante.
-enfin, entrez vite.
Ma mère se tourne vers moi pour que je rentre la première et c’est ce que je fais. Une fois à l’intérieur, ma tante ramène une grande enveloppe.
-vous devez-vous en aller !
Quoi ? Mais on vient d’arriver.
-Maria, pourquoi ? Je ne…
-Marie, tu sais bien qu’il débarquera ici pour vous chercher tôt ou tard, vous devez partir, cette enveloppe contient de nouvelles identités, ainsi qu’assez de liquide pour vous installer à Huston.
A ce moment-là j’ai compris, que ça n’allait pas s’arranger, rien n’allait s’arranger. Le révérais-je un jour ? Sentirais-je de nouveau ses baisers ?
Mes larmes coulent et roules sur mes joues en exaltant toute la tristesse, la colère, même l’amertume que je ressens. Mon père est un monstre, et je suis obligée à vivre avec.
Fin du flash-Back.
-On y va princesse !
Je lève les yeux vers Gabriel.
-Princesse ?
-oui princesse.
Je roule des yeux en me levant à mon tour. Gabriel jette un coup d’œil à sa montre.
-Avec les embouteillages, vaut mieux qu’on parte maintenant.
-Gabriel, tu vas gérer, je…
-Relax ! Je t’ai dit que ça va aller, tu restes devant moi, tu interviens de temps à autre, et c’est tout, tout ira bien.
-T’es vraiment un ange Gabriel !