Je regarde le building qui se dresse devant moi d’un air étonné, et moi qui croyais avoir tout vu avec la tour de cristal de New-York Times.
-Voilà Global Industrie, l’une des plus grandes multinationales au monde. Expliqua Gabriel en s’approchant de l’entrée.
Je le suis sans me poser trop de question, une fois à l’intérieur, nous sommes accueilli chaleureusement par une secrétaire.
-Bonjour mademoiselle…commença Gabriel avec son côté séducteur qu’il maîtrise trop bien.
-Je suis Gabriel Morris, et voici ma collègue Lucy Johnson, nous somme de chez The New-York Times.
Ah ben maintenant je ne suis plus sa princesse, mais sa collègue, intéressant…
La femme nous sourit, non, je veux dire la femme sourit chaleureusement à Gabriel.
-Veuillez me suivre monsieur Morris. Dit-elle d’une voix presque inaudible, ressemblant fort à un chuchotement.
Nous la suivant jusqu’à un grand ascenseur d’une couleur virant vers un doré époustouflant. Euh ben le P-DG de la boite ne va pas de main forte.
Une fois dans la cabine, la secrétaire envoi plusieurs regards à Gabriel, on dirait une adolescente qui vient d’être abordée par le capitaine de l’équipe de foot. Ça n devient presque mignon.
Une fois les portes de l’élévateur ouvertes. Je reste éblouie devant tant de luxe et de classe. On dirait une réception d’hôtel cinq étoiles,
-c’est tout au fond à gauche, il vous attend dans son bureau.
-alors princesse qu’en dis-tu ?
Tout en marchant vers notre destination je lui lance un regard narquois.
-De quoi ? De tes méthodes de dragues foireuses ?
Il met sa main sur son cœur, faisant semblant d’être blessé. Je pouffe de rire, ce mec est hallucinant, c’est le premier jour de notre rencontre et déjà je sens une atmosphère familiale entre nous.
-et si je te disais que notre charmante secrétaire, est docilement assise sur son comptoir à écrire sur un bout de papier son numéro de téléphone, et dès que nous sortirons elle me le glissera discrètement dans ma poche.
-et ben moi je te dirais, que tu es un peu trop sûr de toi.
Une fois arrivée devant le bureau du P-DG.
-on y va. Dit-il en frappant trois coups à la porte.
Une voix terriblement masculine, et terriblement envoutante nous demande d’entrer. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression de déjà vu, exactement comme lorsque je m’imagine avoir rêvé ou vécu le moment, c’est frustrant, cette sensation est frustrante.
Gabriel ouvre lentement la porte en affichant toujours son allure d’homme qui est sure de lui. Il est sure de lui et de ses capacités médiatiques.
Il entre en premier, un vari gentleman hein.
Je le suis à l’intérieur, son dos robuste et large m’empêche de regarder la pièce.
-Je vous en prie asseyez-vous. Lança encore cette voix, et cette fois-ci mon cœur ratte un battement, non deux, trois, je ne sais pas combien de battements il ratte, mais ça devient important. Je connais cette voix, je la connais, non, c’est impossible, ça ne peut pas être…
Une fois que Gabriel prend place en me laissant voir le propriétaire de cette voix qui me rend toute chose.
Flash-Back.
Liam pose délicatement ses lèvres sur les miennes, je réponds de suite à son b****r doux et compréhensible. Avant lui je n’ai jamais été touché par un garçon, je n’ai jamais sorti avec un garçon à vrai dire, ça fait de moi une fille coincée ? Sans doute…
Ma mère est sortie depuis un moment. J’ai de suite invitée Liam, je ne voulais pas rester toute seule, surtout avec ce qui vient de se passé, mon père a eu droit à cinq ans de prison ferme, et après sa sortie une injonction restrictive l’empêchant quelconque approche de moi ou de ma mère.
Et oui ma mère a finalement décidé de déposer une plainte contre lui, et contre le calvaire qu’il nous a fait vivre. Mes amis, y compris Liam, je leurs ai dit, que mon père est en voyage d’affaire, je n’ai ni l’envie, ni le courage de confier cette partie de moi, de confier le cauchemar que j’ai pu vivre depuis mon enfance.
-ça va ? Me demanda Liam en caressant mes cheveux.
-je…oui ça va, quand tu es là ça va.
Il me sourit puis me prend dans ses bras, et m’étreigne fort, tellement fort que je me perds entre l’envie de pleurer ou de crier.
Il s’avance vers le lit ou il me dépose subtilement, ensuite il vient à son tour et se positionne sur moi. Il redépose avec délicatesse ses lèvres sur les miennes et m’embrasse tellement bien que je me sens partir dans un monde mystérieux.
-Liam…Murmurais-je lorsqu’il plonge son visage dans mon cou. Je m’abandonne à ses baisers envoûtants, et à son odeur hypnotique.
Ses mains baladeuses commencent à me caresser. A chaque caresse des doigts habiles de Liam, la tension monte et s’intensifie en moi et une pression insidieuse commence à naître dans mon bas-ventre.
Il me touche les seins et je sens une explosion presque insupportable en moi, ma respiration est haletante, et mon cœur bat à tout rompre. Je sens une sensation de chatouillement et humide entre mes jambes, dans ma féminité. Et une autre sensation venant de son corps à lui qui durci contre mon ventre.
Quand sa main se pose sur mon sexe, un gémissement incontrôlable quitte ma bouche. Malgré tout ce plaisir que je ressens, je ne me sens pas encore prête. Quand sa main s’apprête à passer sous ma jupe, je le stoppe rapidement en posant ma paume sur le dos de sa main.
-Liam…je…je
Il me sourit agréablement, puis il embrasse mon front. Je ferme les yeux en redoutant le pire, il a de l’expérience, je ne suis pas dupe, il a dû le faire avec plusieurs filles, et j’ai peur que mon refus soit la raison de notre rupture.
-je sais, je n’attends rien de toi Lena, tu le sais bien ? C’est toi que je veux, et non pas juste un moment sexuel avec toi. Je te veux entièrement et pour toujours.
Sans le vouloir une larme quitte mon œil pour rouler sur ma joue, avec son pouce il l’essuie.
-Je t’aime Liam.
-je t’aime aussi boucle d’or. Dit-il en m’embrassant avec sauvagerie et ardeur.
Fin du flash-back.