II Les Lytchkov, père et fils, saisirent dans leur prairie deux chevaux de trait de la Nouvelle Campagne, un poney et un petit taureau d’Argovie à gros mufle, et, avec Volôdka le roux, fils du forgeron Rodiône, les emmenèrent au village. Ils firent venir l’ancien du village26, prirent des témoins, et on alla constater le dégât. – Parfait, marche ! Que ce soit ! disait Kôzov en clignant les yeux. Marche, que les ingénieurs maintenant se retournent. Tu penses qu’il n’y a pas de justice ? Parfait ! Il faut envoyer chercher le garde, dresser un procès-verbal !... – Dresser un procès-verbal ! répéta Volôdka. – Je ne veux pas laisser passer cela ! cria Lytchkov fils. Il criait de plus en plus fort, et sa figure glabre semblait se gonfler toujours davantage. – Quelle mode ont-ils prise ! La


