PDV SASQUIA
J'avais l'impression de tomber dans le vide quand une voix me fis sursauter.
Elisa- Reveille-toi Sassi nous allons ĂȘtre en retard. Murmura t-elle.
Encore dans les vapes, je venais d'agripper violemment son bras... un réflexe.
Moi- Elisa? Dis-je puis la relĂącha.
Elisa- Allez debout on n'attend plus que toi.
Je toussote légÚrement avant de lui répondre.
Moi- Hein? On va oĂč?
Ma tĂȘte me faisait un mal de chien, ce qui me value une grimace en tentant de me redresser.
Elisa- Tu te moque de moi? Elle se Redressa Ă son tour et croisa ses bras en Parfaite petite dictatrice.
D'un coup, notre conversation de la veille me revĂźnt en tĂȘte.
Moi- Oh... Oui, Le procĂšs. Fis-je en bĂąillant puis me frotta les yeux.
Elisa- Oui le procĂšs. Allez! Le taxi ne va pas tarder cria t-Elle en m'arrachant mes draps et v*****t coup de froid mâassaillit.
Moi- Quelle heure il est?
Elisa- Six heures quart précisément alors Grouille!
Moi- C'est bon y'a pas le feu. Détends-Toi Eli! Lançais-Je en tentant non sans mal à me lever du lit
Elisa- Tu as exactement vingt minutes, AprĂšs si t'es pas prĂȘte au pire tu t'habilleras dans la voiture. Gronda celle-ci dans le couloir.
J'avais une folle envie de reposer ma tĂȘte sur cet oreiller, mais les cris d'Elisa qui s'impatientait m'en dissuadĂšrent. Il ne fallait pas l'irriter davantage. L'anxiĂ©tĂ© avait eu raison d'elle et Je savais trĂšs bien qu'une Elisa Anxieuse Ă©gale Moulin Ă paroles.
Je me lĂšve, prends la direction de la salle de bain pour qu'une bonne douche puisse me booster un peu. Je m'habille des vĂȘtements soigneusement posĂ©s sur mon lit par la jeune avocate. Comme quoi je ne pouvais pas me ramener en jean au tribunal. Donc j'enfile le chemisier sans manches et un pantalon crayon avec quelques ficelles de part et d'autres puis les talons.
Tout ce qu'il y a de moche quoi!
J'attache mes cheveux dans un habituel chignon qui cette fois-ci, aussi étonnant soit-il, était plutÎt réussi, puis alla retrouver les filles dans l'autre piÚce qui déjeunaient. Alessia dans son habituel style texan avec sa robe et ses Bottes. Toute sa vie elle était en botte celle-là , le tout surmontée d'une petite veste en cuir ses beaux cheveux en queue de cheval.
Et Elisa...Comme d'habitude.
Je me sers un jus de fruit et croqua ma pomme. Je ne mangeais presque jamais le matin, Une vieille et mauvaise habitude...
On descend suite aux Klaxons du chauffeur. Une fois Ă l'intĂ©rieur, je dĂ©glutis pĂ©niblement puis respire un bon coup. Ce nâĂ©tait qu'un tribunal aprĂšs tout, Rien Ă craindre pas vrai ? Ce n'est pas toi qu'on va juger Sasquia pas de quoi s'en faire. Et de toute maniĂšre il est trop tard pour faire demi tour. Oui? Non?
Oh, quâelle commence mal cette journĂ©e !
_______________
PDV DUC KHAĂL
Je referme brutalement mon Ordinateur et le balance sans mĂ©nagement Ă l'autre bout du siĂšge. Le dossier d'Oliveira me donnait envie de L'Ă©corcher vif! Comment a t-il bien pu ĂȘtre mĂȘlĂ© Ă une affaire aussi sensible ! d****e? Meurtre? Blanchissement d'argent ? J'espĂšre pour lui qu'on le sorte intacte de lĂ , sinon il mourra de mes mains avant mĂȘme d'avoir franchis le seuil de la prison pour avoir essayĂ© de me duper !
La voix de Peter me rappela Ă l'ordre :
Peter- Monsieur, nous sommes arrivés. Déclara t-il.
Pénible journée, Rude nuit, tout ça pour atterrir dans un tribunal. Un tribunal Bon sang!
Je lĂšve les yeux vers l'immense bĂątiment.
Moi- Allons-y qu'on en finisse ! Fulminais-Je.
Une fois La portiÚre ouverte, je bondis dehors avec un goût amer dans la bouche. à peine sorti j'étais assailli par des questions pleuvant de tous les cÎtés. De loin, Pas trop prÚs.
Je sais que les journalistes ont feu vert quand il s'agit de leur travail mais moi, J'ai imposĂ© une volontĂ© en Russie et je tiens Ă ce qu'il soit respectĂ© partout oĂč je vais.
Aucun paparazzi ne m'approche de trop prÚs. à leurs risques et périls. Le bruit ? Je déteste. Et eux, avaient le don d'en faire et beaucoup. Leur acharnement sur ma vie devenait une véritable obsession.
Ridicule !
Toute cette affaire Ă©tait ridicule ! Mais je me devais d'ĂȘtre lĂ et gĂ©rer mon humeur.
Je m'avance Ă grand pas accompagnĂ© de mes hommes tentant d'ignorer le brouhaha. Je regrettais presque de les avoir ordonnĂ© de ne pas intervenir car j'Ă©tais moi-mĂȘme sur le point de balancer l'un des interlocuteurs de l'autre cĂŽtĂ© des marches. J'avais envie de tous les propulser hors de mon champs de vision. Mais me ravisa en restant implacable.
Journaliste 1- Monsieur le Duc que pensez-vous de toutes ces accusations...
Journaliste 2- Monsieur Romanov ĂȘtes-vous toujours avec Mademoiselle Vera?...
Franchement, ils Ă©taient sĂ©rieux ? Mais oĂč Ă©tait le rapport !
Journaliste 3- Votre Grùce comptez-vous toujours faire affaire avec Monsieur Oliveira aprÚs ces terribles révélations ?...
Journaliste 3- Compte tenu du prochain verdict Monsieur, Que pensez-vous de...
Ces foutus marches! Il yâen avait beaucoup trop Ă mon goĂ»t ! Ăa n'en finissait pas. Les flashs se faisaient plus insistants et on continuait de m'assaillir de questions jusqu'Ă ce qu'une en participation me percute.
Journaliste x- Monsieur le Duc, Un mot à propos de ce meurtre fùcheux ? L'auriez-vous cautionné d'une certaine façon ? Le rÚgne de sang de la dynastie Romanov serait-elle d'actualité ?
Je m'arrĂȘte net en mĂȘme temps que Peter et mes hommes. Oh, non il Ă©tait trop tĂŽt pour que Je tu quelqu'un. Il aurait dĂ» se taire cet inconscient! Je me retourne les yeux noirs et le foudroie du regard. Il se dĂ©composa. Mais pas assez, comme si il Ă©tait Ă l'abris d'une mort certaine.
Moi- Répétez ! Rugis-Je.
Soudain, plus une mouche volait. L'audacieux journaliste resta cloué sur place, Tétanisé. Le bruit des flashs semblaient loin. Mon sang bouillonnait. J'étais dans une rage noire!
Peter allait rĂ©agir quand ma puissante poigne l'arrĂȘta sur sa furieuse lancĂ©e.
D'une simple pression, Je broya son enregistreur encore dans sa main lui brisant sûrement les phalanges au passage.
Il n'Ă©tait plus que l'ombre de lui-mĂȘme. Mais ce n'Ă©tait pas assez ! Non pas assez. Je saisi son col et sa cravate d'une seule main. Il Ă©tait en phase d'ĂȘtre asphyxiĂ© mais personne ne rĂ©agissait, Ă mon plus grand bonheur. Il changea de couleur en virant au bleu.
Moi- La prochaine fois que vous porterez des fausses accusations à mon égard, Un langage déplacé visant ma lignée, Je veillerai personnellement à faire de vous la victime de vos paroles en ajoutant votre sang à cette supposée collection. M'avez-vous saisi? Sifflais-Je entre mes dent en appuyant bien sur chaque mot prononcé, la bouche déformée dans un rictus de rage.
Il secoua Ă©nergiquement la tĂȘte incapable de piper mot, Les yeux rougeĂątres.
Peter posa une main sur mon épaule pour m'inciter à le lùcher, ce que je fis la seconde d'aprÚs puis fini de grimper ces interminables marches.
Le scandale était déjà à mes trousses et je le savais. Cette fois-ci, je n'y échapperai pas.
Elle commençait bien cette journée !
______________
PDV SASQUIA
L'horreur se lisait dans mes yeux, en observant cette scĂšne de loin. Le gaillard et le journaliste. Mais qu'avait-Il bien pu dire pour s'attirer les foudres de cet homme incroyablement grand avec des larges Ă©paules? Qui aurait envie de sâen prendre Ă lui?
Moi- Qui est cet homme ?
Elisa- Cet homme c'est L'aristocrate le plus célÚbre et le plus terrifiant. Me répondßt Elisa presque aussi tétanisée que l'était le pauvre Journaliste.
Alessia- Le Duc MikhaĂŻl Romanov. Finit-Elle dans le mĂȘme Ă©tat qu'Eli.
Elisa- Mais qu'est-ce qu'il fait lĂ ? Murmura tâelle comme si elle se parlait Ă elle-mĂȘme.
Alessia- Je préfÚre ne pas le savoir. Répondit-Elle en se retournant.
Ce dernier pénétra dans le hall Le visage grisé par sa rage. Une lueur dangereuse dansait sauvagement dans ses yeux. Avait-il conscience de l'image bestiale qu'il renvoyait sur cette posture, droit comme une statue de cire? Il émanait de lui une telle puissance, une telle dangerosité que j'en frissonna. Il possédait une carrure imposante et on ne pouvait que deviner l'amas de muscles soutenus difficilement dans ce costume noir. Aussi noir que l'étaient ses cheveux qui lui arrivaient presque au niveau des épaules. Aussi noir que l'était son regard onyx. Son impressionnante carrure athlétique dominait le hall. Je ne pouvais plus détacher mes yeux.
Il se passa une main dans ses cheveux et releva ses yeux. Et lĂ !
Oh non.
Je n'aurais jamais dû le fixer. Son regard me transcende littéralement. Et je reste clouée sur place les yeux soudés aux siens comme sous une hypnotisante domination.
Elisa- Allons Sassi tu nous aide ou pas? Lança t-Elle.
Je me retourne, encore légÚrement secouée pour découvrir Eli et Aless parterre tentant de rattraper les papiers éparpillés sur le sol. Je m'accroupis et les aide d'un mouvement machinal.
Elisa- Merci les filles. Oh, je stresse tellement! Avoua t-elle.
Alessia- Ne t'en fais pas tout vas bien se passer. Tu as travaillé dur sur ce dossier. Tu n'as pas le droit de stresser maintenant, On est là pour te voir épater tout le monde. La rassura notre Madame bonne humeur Alessia.
Elle nous sourit puis déclara :
Elisa- Oui, Ăvidemment. C'est moi la meilleure. Elle se secoua pour se donner de lâassurance ; C'est moi la meilleure!
Madame Narcissique refait son entrée! On s'avançait vers un Immense escalier en pierre trÚs chic.
Elisa- Ăa va toi? Me demande Eli.
Moi- Oui... oui, Pourquoi ?
Elisa- Je voulais juste m'en assurer.
Je lui souris et me passe une main sur mon front. Cet échange de regards venait de me donner des sueurs froides.
Je grimpe la premiĂšre marche et me risque un regard en arriĂšre mais remarqua que Le terrifiant personnage avait disparu.
5 heures plus tard...
On sortait dĂ©finitivement de cette salle. Je me prĂ©cipita vers l'extĂ©rieur pour respirer de l'air frais. Toutes ces phrases mâĂ©touffaient. Toutes ces personnes mâĂ©touffaient. Ce tribunal m'Ă©touffais. Et par dessus tout, les regards sombres et perçants de ce Duc m'Ă©touffais ! J'en tremblais et j'en tremble encore. Je m'assoie sur un banc, tentant de reprendre une respiration au rythme normal. Les poings serrĂ©s, les ongles enfoncĂ©s dans ma chair, Je revoyait ce recoin du tribunal, moi assise dans ce coin pleurant Ă chaude larmes les vĂȘtements tachĂ©s et..
Alessia- Ăa va Sasquia? S'enquit-elle.
Je relĂšve ma tĂȘte et la vois s'asseoir Ă cĂŽtĂ©.
Moi- Oui ... oui je...
Alessia- Je sais que ça ne va pas. Me coupa t-elle fixant le sol; Tu n'es pas obligée de m'en parler, J'ai juste envie de savoir comment tu vas. Reprßt-Elle de sa douce voix.
Je ferma mes yeux pour échapper aux larmes puis les rouvrit.
Moi- Cet endroit a fait ressurgir des souvenirs vraiment douloureux Aless ... Que je n'oublierai sûrement jamais, Mais ça va Je sais que ça ira. Dis-je en me redressant pour m'insuffler du courage.
Alessia- Je sais, On est lĂ ne l'oublie pas.
Je la vois me sourire tristement. Je dĂ©teste lire ça dans ses yeux car Je dĂ©teste quâon me prenne en pitiĂ© !
Moi- Elle est oĂč notre Championne? Je croyais que c'Ă©tait fini.
Alessia- Ăa l'est. Elle rĂšgle juste les derniĂšres formalitĂ©s aprĂšs on s'en va, parce que moi j'ai super faim.
Moi- J'ai faim aussi. Me plaignis-Je mais en mĂȘme temps une pomme et un jus de fruit, ça n'a rien de consistant; Viens on va se prendre des trucs dans le distributeur.
L'idée de retourner à l'intérieur ne m'enchantait pas mais Je dû m'armer de courage pour ne pas craquer.
Je pousse brutalement la porte en verre pour pĂ©nĂ©trer dans le hall mais me cogne la tĂȘte la premiĂšre dans du Titane. J'entendis quelqu'un grogner. Je trouve la force nĂ©cessaire pour me dĂ©tacher de cette main sur mon bras, Puis rouvris les yeux une main sur mon front et croisa un torse en bĂ©ton et le lĂ©ger froissement que je venais de provoquer. Je fis quelques pas en arriĂšre et croisa ces yeux hostiles et tĂ©nĂ©breux. J'Ă©carquille aussitĂŽt les miens.
Seigneur !
Je venais de Percuter le terrifiant démon.
______________
PDV DUC KHAĂL
Ces yeux Ă©lectriques sur cette tĂȘte rouges. Les mĂȘmes qui me fixaient plus tĂŽt dans le hall. Les mĂȘmes que je n'ai pas pu m'empĂȘcher d'admirer pour ĂȘtre sĂ»r de ne pas ĂȘtre victime d'hallucinations. Ces mĂȘmes yeux Ă©taient Ă©carquillĂ©s devant moi. Ătait-ce le fruit de mon imagination ? Non elle venait de me percuter, je l'ai tenue... elle Ă©tait bien rĂ©elle. Je lance une imprĂ©cation en russe l'observant reculer de quelques pas.
...- Oh ... Quelle maladroite. Souffla nerveusement la fille à cÎté d'elle.
Celle-ci porta une main sur son front, puis se dégagea en soufflant sur une mÚche échappée de son faux chignon.
Un instant déstabilisé par cette vision irréelle, Je repris mes esprits dardant sur elle un regard dénué de chaleur et la vit froncer des sourcils.
Comme elle ne réagissait pas :
Moi- Vous ne savez pas vous excuser? Croassais-je.
Elle hoqueta sourdement en fronçant davantage ses Sourcils.
...- Ăa ne s'exige pas Monsieur! Denia t-Elle rĂ©pondre. Vous m'avez percutĂ© autant que je vous ai percutĂ©, Vous devez vous excuser autant que moi. Finit-Elle avec bravade d'une voix naturellement mĂ©lodieuse, Ce qui m'irrita.
Moi- Alors qu'est-ce que vous attendez! Crachais-Je sans Fléchir.
...- Non!
Son amie entrouvrßt la bouche , sûrement consciente des risques accourus, tandis qu'elle restait imperturbable.
Moi- Non? Repetais-Je en me retenant d'exploser.
...- Vous ne méritez pas que je m'excuse !
Je fis un signe à mes hommes pour qu'ils ne réagissent pas.
Moi- Répétez ! Ordonnais-Je d'une voix cinglante à peine maßtrisée.
...- Sinon quoi? Brava t-elle.
Je passe mon regard sans vergogne sur ce petit bout de femme que je pourrai briser. Elle soutenait tant bien que mal mon regard, dissimulant sa peur. Mais les légÚres rougeurs sur ses joues la trahissaient Merveilleusement. Son audace me laissa coi une fraction de seconde avant de reprendre les plis durs de mon visage.
Moi- Croyez-moi MalenâKaya Tigritsa ~Petite Tigresse~ vous n'avez aucune idĂ©e de quoi je suis capable ! Grognais-Je d'une sombre promesse la jaugeant du regard.
...- J'ai ma petite idée. Rétorqua t-elle puis, passa devant moi pour disparaßtre dans un couloir en trainant son amie avec elle dans sa folle course.
Je marmonne dans ma barbe puis vit apparaĂźtre mon bras droit.
Moi- Qui est-ce ? Exigeais-Je.
Peter - Nous n'en savons Rien votre grĂące. Voulez-vous qu'on...
Moi- Oui, C'est ce que je veux ! Le coupais-Je. Cette Ă©trangĂšre venait de dĂ©fier mon autoritĂ©, elle mâintriguait ; Mais pour l'heure, DĂ©brouillez-vous pour qu'elle assiste Ă la soirĂ©e !
Il acquiesça d'un mouvement de tĂȘte.
Personne ne me défie impunément ! Elle va en faire le fùcheux constat.
Ăa pourrait ĂȘtre Amusant.
________________
PDV SASQUIA
Alessia- Mais Sassi qu'est-ce qui t'as pris tu peux me le dire?
Je haussa négligemment les épaules masquant la panique.
Alessia- On va ĂȘtre jetĂ©es en prison ! Tu te rends pas compte on dirait. Ils vont sĂ»rement nous emmener en Russie. Oh mon Dieu on va ĂȘtre jugĂ©es Ă ses soins. Imagine une seconde que...
Elle continuait de m'exposer l'hypothĂšse de ses peurs en faisant les cent pas.
Je reconnais avoir paniqué mais Alessia elle, elle en faisait des tonnes !
Je m'avance vers le distributeur et sort deux cannette et des chips.
Moi- Tiens ça et arrĂȘte de crier. Tu m'Ă©nerve.
Alessia- Tu es sĂ©rieuse ? S'Ă©cria t-elle sans se dĂ©partir de son hystĂ©rie; Comment tu peux songer Ă manger aprĂšs ça ? C'est un Duc Sassi, UN DUC Et pas n'importe lequel. Le plus dangereux qui soit. Tu ne connais pas sa rĂ©putation ! Oh mon Dieu on va ĂȘtre Ă©corchĂ©es .
J'aurais presque pu rire s'il en Ă©tait autrement. Mais moi-mĂȘme je n'Ă©tais pas tranquille. Elle venait dâoĂč cette poussĂ©e de courage en moi?
Moi- Oh, un Duc, sérieux ? Je n'avais remarqué. Raillais-Je.
Elle s'avança vers moi.
Alessia- Imagine qu'il veuille se venger Sasquia!
Elisa - Qui voudrait se venger? S'éleva la voix de d'Elisa.
Je fusille Aless du regard puis me retourne vers cette voix exigeante.
Moi- Enfin tu es là . Bien, on s'en va. lançais-Je pour tromper la panique.
Alessia- Attends tu es sĂ©rieuse ? Tu n'as pas songĂ© que peut-ĂȘtre une armĂ©e d'hommes armĂ©s jusqu'aux dents nous attends Ă la sortie ?
Moi- Hum, Non pas vraiment.
Alessia- Et bah t'aurais dû Avant de défier Ce Duc!
Elisa- Quoi? Tu as fais quoi ? S'impatienta t-elle.
Je souffla.
Elisa- Mais est-ce que seulement tu te rends compte de ce que tu viens de faire ?
Je serrĂ© mes poings suite au ton quâelle employait.
Elisa- POURQUOI IL FAUT TOUJOURS QUE TU N'EN FASSES QU'Ă TA TĂTE. TU SAIS TRĂS BIEN QUE C'EST LUI QUI FINANCE LE BUREAU MAINTENANT ! S'emporta t-elle.
Oui j'en avais eu vent durant le procÚs. Cet assommant et interminable procÚs, mais cela ne justifiait pas ce ton qui ne rendait malade en titillant mes démons.
Moi- Elisa arrĂȘte de crier. Dis-je en essayant de ne pas exploser Ă mon tour.
Elisa- Tu ne pouvais pas tâen empĂȘcher hein? Cracha t-elle.
Alessia- Elisa!
Ă'en Ă©tait trop.
Moi- MAINTENANT TAIS-TOI ELISA! tonnais-Je Ă mon tour.
S'il y avait une infime chance pour que je m'excuse devant quelqu'un aujourd'hui, elle vient de partir en fumée.
Moi- juste tais-toi !
Je venais de perdre le peu de calme que jâavais et Ă prĂ©sent Je bouillonnais.
Alessia- Mais Elisa mais qu'est-ce qui te prends ?
Elisa- Moi? Demande Ă Sasquia Ă quoi elle joue Parce qu'aucune personne saine d'esprit n'aurait commis une telle bĂȘtise!
J'aurais préféré que cette phrase ne franchisse pas le seuil de sa bouche, parce que l'instant d'aprÚs je sentais que je perdais totalement le contrÎle et commença à m'avancer dangereusement vers elle.
Elisa- Tu vas faire quoi lĂ ? Me frapper ?
Moi- Non c'est trop facile. Je vais t'amocher violemment jusqu'à ce que tu sois Méconnaissable ! Lançais-Je Sourire Sadique aux lÚvres .
Elle savait trĂšs bien que j'en Ă©tais capable et recula d'un pas. Je ne la toucherai jamais mais le fait est quâelle venait volontairement de toucher Ă un point sensible.
Alessia- Les filles, on devrait toutes se calmer.
Un homme grand apparu soudain derriÚre nous le visage sévÚre et impénétrable.
Inconnu- Mes Demoiselles ! Salua t'il d'une voix dure.
Mais je ne me retourna pas pour autant, Mes yeux sur Elisa. Au mĂȘme moment mon tĂ©lĂ©phone sonna. Il affichait le nom dâAlejandro et immĂ©diatement je me retourna sur le cĂŽtĂ© pour dĂ©crocher et Ă©chapper Ă cette mauvaise Ă©nergie.
Appel téléphonique :
"Moi- On peut dire que tu tombe à pique toi. Dis-Je les dents serrées"
"Alejandro-Bon timing pour une fois. Lança tâil fier; Docteur Aubrey te demande."
"Moi- dâaccord, je me dĂ©pĂȘche mais pourquoi c'est Ă toi de me le dire?"
"Alejandro- Et ben tu vois toi et moi enfaite... Euh tu sais ici tout le monde sait qu'on est disons... Amis."
"Moi- Amis? Toi et moi on est... Bon bref, J'arrive dans une demi-heure." Dis-je en me grattant la lobe de l'oreille avec mon pouce. Puis raccrocha avant qu'il ne rajoute autre chose.
Fin de lâappel tĂ©lĂ©phonique.
Je me retourne et vois l'homme s'incliner respectueusement Puis s'en alla. Alessia se retourna vers moi toute pétillante.
Alessia- Tu ne devineras jamais Sassi , Monsieur Oliveira nous invite à sa soirée privée !
Je plisse les yeux.
Moi- Ah vraiment ? Alors... Amusez-vous bien. Répondis-Je sans une once d'enthousiasme dans la voix.
Alessia- Tu es conviée aussi. Cria telle comme si j'étais sensée sauter de joie.
Alessia et moi on ne partageait clairement pas les mĂȘmes joies...
Elisa- Comme ça tu pourras t'excuser devant l'hĂŽte. Inutile de te dire qu'il y sera. Me lança tâelle.
Moi- Ă supposer que je m'y rende.
Alessia - Allez Sasquia, On va s'amuser.
Moi- Non je ne crois pas. Répondis-Je avec indifférence.
Ce milieu lĂ Ă©tait trĂšs loin dâĂȘtre mon monde.
Alessia- Oh, nâĂ©coute pas Eli, tu nâes pas obliger de tâexcuser et de toute façon aucune dâentre nous nâapprochera ce Duc!
Je souris face la bienveillance de ma merveilleuse coloc.
Moi- Peut-ĂȘtre, mais je dois passer au centre. Le docteur Aubrey a besoin de moi.
Alessia souriait malicieusement SĂ»rement sâimaginant comment elle allait mâhabiller. Un plan diabolique prenait forme dans cette tĂȘte aux allures AngĂ©liques.
Je me retour vers Elisa et :
Moi- Elisa? Elle souda ses yeux aux miens; La prochaine fois gĂšre ton Ton, parce quâil ne faudrait pas que ça dĂ©rape. Lançais-Je puis m'Ă©loigna.
____________
Ciao ??.