Lorsque j’arrive à l’aéroport, je ne peux pas manquer l’hélico qui passe au- dessus de ma tête dans un vrombissement tonitruant, éclairant à pleins phares la piste où il se pose alors que je m’apprête à garer mon Porsche sur le parking. Niko s’avance déjà vers ma voiture à grandes enjambées lorsque j’immobilise le lourd 4x4. Il m’ouvre la portière et me fait signe de descendre. - Tu ne t’imaginais quand même pas une seconde que tu allais vraiment pouvoir t’en aller… - Bien sûr que si ! rétorquais-je en m’extirpant du véhicule. - On rentre, dit-il fermement en me faisant contourner la voiture pour m’ouvrir la portière passager et m’y faire grimper. Je suis folle de rage, exaspérée, désespérée, s’il continue de m’oppresser, je cèderai et lui cracherai tout cet amour empoisonné que j’ai


