Chapitre 5 : Première cliente

1276 Mots
Marco Le lendemain, je me réveillai tôt, mes mains tremblantes et mon esprit en tourmente. L'odeur du café frais que je préparai n’arrivait même pas à apaiser la nervosité qui m’envahissait. Je n’avais pas dormi une minute de la nuit. Le poids de ma décision de rejoindre l’agence m’écrasait de plus en plus. Pourtant, j’étais là, seul dans ma cuisine, à essayer de rassembler mes pensées. Je n’avais plus d’autre choix que de continuer. Le téléphone vibra sur la table, me tirant de ma torpeur. C’était un message de Claudia, me disant que ma prochaine mission était fixée pour le soir même. Une cliente m’attendait, et je devais être prêt. Le texte était concis, direct, sans émotion. Comme toujours, Claudia ne perdait jamais de temps à expliquer les détails. Elle me faisait confiance pour gérer les choses, sans poser de questions. Je ressentis une vague de panique m’envahir. Cette fois, ce n’était pas un homme, mais une femme. Un client féminin, ce qui changeait tout. Les interactions, les attentes, tout serait différent. Je n'avais aucune expérience avec une femme dans ce contexte, et l’incertitude me rongeait. Comment allais-je réagir ? Qu’allait-elle attendre de moi ? Je n'avais aucune idée de ce à quoi je devais m’attendre. Le seul guide que j'avais était l’argent, la promesse d’une vie plus facile, mais à quel prix ? L’après-midi passa lentement, comme dans une brume épaisse. Je me préparai avec soin, enfilant une chemise noire ajustée et un pantalon sobre, tout en cherchant à calmer le tourbillon dans ma tête. Je révisais les conseils que Claudia m’avait donnés la veille, m’accrochant à la notion de contrôle qu’elle m’avait imposée. Le client ne devait jamais sentir mon doute. Je devais être confiant, professionnel, maîtriser mes gestes, mes paroles, mes émotions. Pendant ces quelques heures, je devais être quelqu’un d’autre. Une version de moi-même que je commençais à redouter. En me rendant à l’adresse indiquée, un hôtel huppé en périphérie de la ville, je sentis une lourdeur m’envahir. C’était un lieu élégant, un endroit que je n’avais jamais fréquenté auparavant. En entrant dans le hall, je m’enfonçai dans un univers où tout était parfaitement orchestré, où la superficialité était la norme et où le luxe se mesurait dans les moindres détails. Le personnel, impeccablement habillé, m’ignorait presque, indifférent à ma présence. La réceptionniste me tendit une clé sans un mot, et je pris l’ascenseur, mon cœur battant à tout rompre. La porte de la chambre s’ouvrit doucement. Là, dans la pièce, elle m’attendait. Une femme, dans la quarantaine, élégante, raffinée, portant une robe noire qui moulait sa silhouette avec une grâce presque irréelle. Ses yeux, sombres et pénétrants, me scrutèrent un instant, et j’eus l’impression qu’elle voyait à travers moi, déchiffrant mes pensées et mes peurs avant même que je n’aie eu le temps de les formuler. "Marco," dit-elle d’une voix calme et posée. "Bienvenue." Je la regardai, un sourire nerveux se dessinant sur mes lèvres. Je n'avais aucune idée de ce qu’elle attendait de moi, ni de ce que je devais dire ou faire. Je sentais mes mains devenir moites, mais je m’efforçai de rester calme et détaché, comme Claudia m’avait appris à le faire. Ce n’était pas moi qu’elle voulait. Elle voulait quelqu’un d’autre, et c'était ce rôle que je devais jouer. Elle s’avança vers moi et me tendit une coupe de champagne, son geste fluide, gracieux. Je pris la coupe, mais je n'avais pas vraiment soif. Ce n’était pas le champagne qui m’intéressait, c’était la façon dont je devais interagir avec elle, comment je devais remplir mon rôle de miroir, de support, sans jamais dépasser les limites. Elle parla d’abord de son travail, de ses projets, de sa vie dans le monde des affaires. Je l'écoutai attentivement, prenant soin de poser les bonnes questions, celles qui étaient ouvertes, celles qui lui permettaient de se livrer sans que je m’immisce trop dans son intimité. Elle aimait le fait que je sois un bon auditeur, qu’elle puisse parler sans jugement, sans pression. Chaque mot qu’elle prononçait semblait calculé, mesuré, mais il y avait aussi une vulnérabilité sous-jacente, une souffrance qu'elle cherchait à dissimuler derrière son masque de perfection. Puis, doucement, la conversation dériva vers des sujets plus personnels, plus intimes. Elle me parla de ses insécurités, de ses échecs amoureux, de sa solitude qui, malgré son succès apparent, la rongeait. J'étais son confident, son exutoire. Elle ne cherchait pas de solutions à ses problèmes, seulement quelqu'un à qui parler, quelqu'un qui puisse écouter sans poser de questions. Je devais être cet homme, cette présence calme, distante, qui n’imposait rien mais qui offrait tout. Elle se leva et m’invita à la suivre sur le canapé. Le mouvement était fluide, presque mécanique, mais chaque geste de cette rencontre semblait peser plus lourd que le précédent. Je m’assis à côté d’elle, sans savoir si c’était approprié ou non. Nous continuâmes à discuter, mais cette fois, la conversation se fit plus profonde, plus personnelle. Elle me parla de ses désirs, de ses fantasmes, des choses qu’elle n’avait jamais osé partager avec qui que ce soit. C’était une danse délicate, où chaque mot, chaque regard, chaque silence avait une signification. Elle se rapproche de moi et très lentement , elle pose ses lèvres sur les miennes . Sur le moment , ma première réaction à été de penser à ma femme . Qu'est-ce qu'elle va penser de moi en me voyant actuellement ? - Tu n'es pas trop présent ! J'entends des reproches dans sa voix . - Excuse-moi . Je me rapproche plus d'elle et je prends l'initiative de me faire pardonner en l'embrassant avec fougue . Je dois tout oublier , et me concentrer sur cette femme . Elle me déshabille et j'en fais de même , elle est bien conservée , elle est belle . Je caresse sa poitrine , elle gémit doucement , et me déshabille à son tour . On se retrouve très vite nus , elle me regarde avec envie , elle me caresse le corps , elle prend tout son temps . Je la laisse faire , elle a payé pour ça , elle doit en avoir pour son argent . Elle se met à genoux devant moi et me caresse le sexe . Je gémis doucement . Mais , c'est à moi de lui faire plaisir , pas le contraire . Elle me prend dans sa bouche et je dois reconnaître qu'elle est très forte dans ça . En quelques minutes , je le vide au fond de sa gorge . Elle se relève et me sourit , puis elle m'embrasse passionnément . Je goûte à mon sperme à travers elle . Elle me donne un préservatif que je mets . Elle se met à quatre pattes devant moi , je me positionne derrière , je lui caresse les fesses , puis la chatte avant de m'enfoncer en elle . - Hoooo.....Marco ... Je la pilonne sans ménagement , elle tremble de partout . Ses cris se font entendre à des kilomètres . Les heures passèrent lentement, et je commençais à comprendre que ce n’était pas simplement une question de sexe ou de plaisir physique. C’était une illusion, un jeu subtil où je devais incarner un rôle sans jamais me perdre dedans. Ce n’était pas moi qui comptais, c’était ce qu’elle voulait que je sois, ce qu’elle projetait sur moi. Finalement, la soirée toucha à sa fin. Elle me tendit un billet , les yeux brillants de satisfaction : - Merci beaucoup , tu étais parfait . une somme d’argent qui me fit frissonner. C’était plus que ce que j’avais imaginé, plus que ce que j’aurais cru possible.
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