Chapitre 1
Elsa fulmina face à l’audace de sa soit disant amie, elle la planter là en plein milieu d’une route désertique, ça fait plus d’une heure qu’elle attendait une voiture pour l’emmener dans un hôtel le plus proche. Elle se sentait scandaliser et agacer par le comportement impardonnable de son amie mais si elle voulait quitter cet endroit à tout prix, il fallait qu’elle arrête la première voiture qui passe sur son chemin. Elle aurait dû attendre son frère mais dans son empressement de rejoindre sa famille dans le Groznyï en Russie avait pris le dessus. Elle était complètement frisotée et pestait pour n’avoir pas pris son manteau et son chapka à cause de la neige. Elle stoppa la première voiture sur son chemin c’était une voiture de sport noir. Elle s’arrête et la portière s’ouvrit, elle se penche un peu en avant pour voir son sauveur c’était un homme, elle n’était pas très rassurer mais monta avec son bagage.
-bonsoir. Merci, Mr vous venez de me sauver la vie.
Elle se rendit compte qu’elle parlait en français et repris en russe :
-désolé, j’ai failli oublier que vous ne parlez pas le français. Je…
-je parle français lui coupa une belle voix grave.
Elle se retourna enfin vers lui, il avait les cheveux noirs et ses yeux étaient un mélange de vert-gris. Il la jaugeait brièvement du regard avant de démarrer la voiture se concentrant à nouveau sur la route.
-ça va me facilite la tâche alors. On m’a déposé ici mais j’ignore tout de cette ville pourriez-vous me déposez près de l’hôtel le plus proche?
-je présume que cette personne veut votre mort, il vous a laissé sur une route désertique et enneigée?
-c’est juste une traitresse d’amie marmonna-t-elle en colère.
-il y a une tempête de neige en ce moment et il faut au moins 4 heure de route pour retrouver un hôtel.
-ne vous en fait pas pour moi Mr, je me débrouillerai.
-puis-je vous donnez mon avis?
-oui, je vous écoute.
-vous ne savez même pas où nous sommes, la tempête fait rage constata-t-il.
Et comme pour compléter ses dires, les flocons de neige s’amplifiaient.
J’ai peut-être une solution, je ne sais pas si vous serez d’accord.
-m***e, ce n’est pas mon jour de chance, j’aurais dû attendre mon frère. Me voilà bloque ici avec cette tempête de neige. Tout bien réfléchit Je serai plus ou moins soulagé si vous m’exposer votre point de vu ?
-je pourrai vous héberger histoire que la tempête se calme.
Elle tourna brusquement la tête vers lui ne sachant pas quoi dire.
-vous devez-vous décider parce que dans 3 minutes je serai chez moi.
-je n’ai pas confiance au inconnu habituellement avoua-t-elle après quelques seconde.
-moi non plus. Si je l’ai fait c’est parce que je n’ai pas envie de te voir mourir de froid.
-j’accepte dit-elle d’une voix voilée d’appréhension.
Il lui lance un dernier regard puis tourna le volant. Il arriva devant une villa, la barrière s’ouvrit automatiquement à la vue de la voiture.
-vous habitez ici ne put-elle s’empêché de demander.
-en effet.
Il sortit de la voiture et elle en fit de même. Dormir dans le même endroit qu’un inconnu, cette idée ne lui plais pas pourtant elle avait accepté. Et si c’était un t********t d’organe? Elle le suit jusqu’à la maison tout en restant sur ses gardes tandis qu’il empoigna sa malle. Il déposa son manteau sur le porte manteau, monta les escaliers. Comme il la trouvait hésitante, il prit un ton plus calme pour la rassurer :
-je ne vous veux aucun mal, Mlle je veux juste vous montrer votre chambre.
Elle se sentait plus ou moins à l’aise suite à ses propos, cette situation paraissait pour le moins bizarre.
-vous savez c’est la première fois que je retrouve dans ce genre de situation, d’être loin de ma famille. J’ai peur de mourir sans qu’ils ne sachent le pourquoi du comment.
-c’est normal de ressentir cette méfiance mais sachez qu’avec moi vous n’avez rien à craindre.
Elle hocha maladroitement la tête, l’inconnu l’avait fixé durant leur échange et n’avait pas détourné les yeux une seule fois. Ce regard l’avait en quelque sorte déstabilisé.
-merci dit-elle d’une voix tremblante.
Il ne répond pas et reprit sa course vers les escaliers. Il dépose sa mallette dans la chambre.
-c’est ma chambre, je n’avais pas prévu que j’aurai de la visite vous pouvez l’héberger. Emprunter aussi des manteaux d’hiver vous en auriez besoin, le repas sera prêt dans quelque minute vous avez faim?
-euh…oui.
-bien, je vous ferai signe.
Sur ce, il la laisse dans la chambre.
Elsa observe à travers la fenêtre la tempête de neige faisait rage. Elle se prépara comme il lui avait permis elle emprunta l’uns de ses manteau d’hiver puis descendit. Elle s’assit près de la chemine pour se réchauffer.
Nick s’active au fourneau depuis une bonne minute. Pourquoi avait-il brise cette règle, celle de ne jamais ramener une femme dans cette maison. Ce dernier lui évoquait des souvenirs trop douloureux. Cette période lui rappel à quel point sa défunte femme adorait sa cuisine. Surtout ce qu’il prépare en ce moment, des beignets au sauce bechamel et du jus de pomme. Il s’apprêtait à l’apporter dans sa chambre lorsqu’il vit quelqu’un bouger près de la chemine pour se réchauffer les mains.
-je vous ai apporté votre repas.
-oh, vous n’étiez pas obligé vous savez je…
-vous êtes mon invité, ne vous en faites pas pour ça.
-merci, même si je ne vous connais pas et ne vous fait confiance qu’a 2% je prends le risque de gouter à votre cuisine.
Il souriait intérieurement cette femme était incroyable non seulement en beauté mais aussi elle est très directe cette méfiance à son égard il pouvait le comprendre aisément, il n’était qu’un inconnu à ses yeux tout comme elle d’ailleurs. Il étala les plats devant elle.
-je voulais vous remerciez pour tout ce que vous avez fait pour moi.
-ce n’est rien.
-je pense que c’est la routine pour vous c’est genre de chose?
-je risque de vous décevoir mais c’est non.
-oh, pourtant vous avez l’air d’un altruisme.
Il prolongea ses yeux vert-gris dans les siens, ses joues piquèrent un fard, elle se rendit compte qu’elle parlait trop.
-désolée, je suis une mauvaise compagnie je parle beaucoup trop.
-j’aime vous entendre parler sauf que je trouve vos questions sont un peu impertinente.
Elle baisse la tête vers son plat tandis que l’homme s’asseyait pour manger. S’attaquant pour la première fois à son repas prie intérieurement afin qu’il ne s’agit pas d’un plat empoissonnée. Elle gémit tellement que c’est bon, Nick sentit immédiatement ses muscles se contracter à cet effet. Il tenta de l’ignorer.
-c’est le plus bon beignet que j’ai jamais mangé, vous êtes un cuisinier hors pair.
-merci dit-il contrôlant du mieux qu’il pouvait ces émotions. Vous vous appelez comment?
-Elsa Willem et vous ?
-Nick.
-ce n’est pas un nom ça mais plutôt votre surnom. Est-ce que je me trompe ?
-vous avez raison mais je préfère que vous m’appeler ainsi par mesure de sécurité.
-sans vouloir paraitre ingrate je vis sur le même toi que vous, figurez vous qu’il vous arrive quelque chose comment suis-je censé répondre quand je vous emmène à l’hôpital lorsque l’on me demande votre nom?
-premièrement rien ne m’arrivera et deuxièmement il y a beaucoup de neige vous ne pourrez pas conduire, d’ailleurs vous ne pourrez même pas retrouver votre chemin et troisièmement je ne peux pas vous le dire aujourd’hui sans vraiment sûr que vous n’êtes pas une des leurs.
-mais de quoi vous parlez?
Son visage discernait de l’étonnement cependant Nick voulait être persuadé que ce n’était pas un piège.
-rien. Terminer votre repas demain si vous êtes innocente dans cette affaire je vous dirai qui je suis.
-si vous vous méfiez autant de moi pourquoi m’avoir hébergé chez vous s’énerve-telle en gagnant sa chambre.
Nick la vit partir mais ne fit rien pour l’arrêter, il était trop obsédait par cette affaire. Le programme Haug Rey pensa-t-il sinon il n’aura jamais une vie normale. Ce soir c’est décider il fera une recherche sur le nom d’Elsa. Il avait passé la nuit comme prévu sur ses recherches, grâce au camera de la maison il avait fait une reconnaissance facial, il avait appris quelque chose de plus d’étonnant sur l’identité de la jeune femme, un lien qui le laissait tomber des nus et dont il n’était pas prêt à lui avouer. Il aurait dû la faire confiance et jurai qu’il la protégeait au péril de sa vie. Il était une heure du matin quand il décida de quitter la salle des machines. C’est nouveau pour lui d’héberger une femme chez lui quand il l’avait vu sur cette route il ne pouvait s’empêcher de l’admirer, pommette saillante, yeux noirs et cheveux bruns lisses. Il était surtout choqué par son attraction pour elle. Demain portera conseille murmure-t-il en s’allongeant sur le canapé.