IVQuand Aélys, encore toute rouge d’indignation, eut conté les incidents de cet après-midi à dame Véronique, celle-ci manifesta aussitôt sa désapprobation. – Vous avez agi comme une tête folle, Aélys. Le prince, d’après ce que vous me dites, s’était montré fort bon à votre égard... – Bon, lui ? Ah ! si vous le connaissiez, vous ne prononceriez pas ce mot-là ! Il est mauvais, mauvais, certainement !... Et les autres, ces gens qui ont tous l’air de s’aplatir en sa présence, ce sont des lâches ! – Aélys, un peu de calme, je vous prie ! dit sévèrement dame Véronique. Mais Aélys, toute frémissante, riposta : – Je ne peux pas rester calme quand je vois de ces choses-là ! Voilà pourquoi il vaut bien mieux que je n’aie pas de rapports avec le prince de Waldenstein. J’espère, du reste, qu’il e


