VIVers cette même heure, dame Véronique entrait dans la salle où Aélys travaillait à la fameuse robe verte qui ne servirait pas. Car, depuis six jours, la fillette n’avait plus entendu parler du prince Lothaire. Elle s’était d’ailleurs soigneusement abstenue de promenades non seulement dans le parc, mais encore dans la forêt, où Son Altesse venait chaque jour, à cheval ou à pied, lui avaient dit les Heller. « Quelle chance qu’il se soit fâché ! » pensait-elle en toute sincérité. Car Aélys était une enfant très innocente encore, sur laquelle le charme séducteur du jeune prince ne laissait qu’une vague empreinte, l’impression qu’elle eût pu en recevoir étant combattue par sa généreuse révolte contre l’orgueilleux dédain et les caprices impérieux dont elle avait eu déjà quelques exemples,


