AMOUR PUR

ALICE NOUR

MARDI , 08 HEURE.

Je viens d'arriver au bureau et apparemment mon patron est déjà présent.

J'espère arriver avant lui demain sinon je risque de me faire sermonner.

Quel genre de secrétaire arrive après son patron ?

C'est vraiment pas beau à voir.

Je m'installe rapidement, je regarde les dernières mails et je modifie le planning de mon patron en fonction.

Je prends aussi des documents qui requièrent son analyse et sa signature.

Quand tout est près je ramasse ma pile de documents classées par ordre d'urgence et me dirige vers son bureau.

Je toque et je rentre après avoir reçu son autorisation.

Moi : Bonjour monsieur

Lui : Bonjour mademoiselle

Il me regarde droit dans les yeux.

C'est à la fois poli et bizarre.

Généralement, les hommes louches sur mon corps. Bon vue aussi la robe évasée que j'ai mise mes formes ne sont pas vraiment visibles.

Lui : vous désirez ?

Moi : Je viens vous remettre les documents à signer et votre planning de la journée.

Lui : Bien! Posez les sur mon bureau.

Je m'approche et dépose la pile de documents devant lui un peu trop rapidement.

lui : Merci vous pouvez disposer.

Après sa phrase il reprend ce qu'il faisait sur son ordinateur sans plus me prêter de l'attention.

Je sors de son bureau et vais m'installer au mien pour commencer à rédiger les courriers et contrats à envoyer.

Après quelques heures, un homme métisse rentre dans notre étage et me sourit de toutes ses dents.

Lui: Bonjour beauté, je suis le DG. je vais voir RAYEL. Ne te gêne pas je connais le chemin.

Il me déplace et entre dans le bureau de mon patron sans même attendre ma réponse.

Les deux sortent quelques minutes plus tard en rigolant.

Il s'approche de mon bureau en parlant et j'ai le malheur d'entendre leur conversation.

DG : Ça te dit qu'on échange nos assistantes s'il te plaît ?

Patron : Pourquoi je ferais ça déjà ?

DG : T'as vue la beauté que t'a comme assistante ?

patron : Hummm !

Une fois à mon niveau le DG me fait la conversation pendant que mon patron me fixe bizarrement.

DG : Tu es très belle.

Moi : Merci Monsieur. ( je réponds en rougissant.)

DG : appel moi Germain et tu peux me tutoyer ma belle.

Moi : D'accord, merci Germain.

DG : Maintenant bouge toi on va manger .

Je regarde mon patron qui apparemment ne m'a pas quitté du regard. m***e !

il a du remarquer que je rougis en parlant au DG.

Patron : Bon appétit à vous. J'ai du travail.

Sans attendre une réponse de son ami ou même de moi. Il tourne les talons et par dans son bureau.

Germain fait pareil en me demandant de l'attendre près de l'ascenseur. Chose que j'ai faites après avoir rangé mes affaires dans mon sac.

Il me rejoint quelques minutes après et m'explique que mon patron ne sera pas avec nous.

On par alors dans un restaurant pas loin de l'entreprise où naît une belle amitié et une complicité.

3 SEMAINES PLUPART.

Germain et moi on ne sait plus lâché depuis nôtre déjeuner.

Tout le monde pense qu'on sort ensemble alors qu'on n'est juste ami pour le moment. Il a une alliance mais ne parle pas de sa femme ni sa famille dont je me dis que peut-être que celle-ci est morte et qu'il n'a pas encore fait son deuil bon c'est plus la supposition de Lola que la mienne.

Donc je lui laisse du temps pour qu'il m'en parle de lui même.

J'espère secrètement que notre relation va évoluer par ce que je commence à avoir des sentiments pour lui.

Concernant Lola, elle est retournée chez mon grand père pour lancer son business et a démissionné de son poste d'ici.

Une occasion c'est présenté et elle l'a saisie. Je suis fière d'elle et reconnaissante de l'avoir car actuellement mon grand père est malade et c'est elle qui prend soin de lui à ma place. Je ne peux pas démissionné car j'ai besoin de mon salaire pour payer ses médicaments et l'entreprise de Lola est encore neuve on ne peut pas puiser déjà dans ses fonds.

Celà me rend triste depuis quelques temps, chose que Germain à remarquer. Il essaie du mieux qu'il peut de m'aider et me remonter le moral.

C'est un amour.

On s'entend très bien et il plus que parfait comme ami. Je n'aurai pas rêvé mieux.

Mon patron est plus beau que lui mais ce type a une réputation de coureur de jupons qui ne dit pas son nom.

Je me tiens à carreaux pour éviter de me retrouver dans sa ligne de mire. Peut-être même que je m'inquiète pour rien car je ne suis visiblement pas son genre de femme.

Il n'est pas mon type d'homme de toute façon.

Conscience : c'est quoi ton type d'homme déjà ?

Moi : J'en sais trop rien mais pas lui.

De toute façon ça ne me regarde pas et je pense que la solitude à la maison ne m'aide pas je pense trop et me pose plus de questions qu'il n'en faut sur mon patron.

Lola me manque beaucoup à vrai dire et savoir mon seul parent malade et loin de moi ne m'aide pas beaucoup.

En plein milieu d'une rédaction d'un mail, je reçois l'appel de l'homme qui me cours après depuis déjà trop longtemps.

Je décroche donc et lui fais comprendre que je ne suis pas intéressée mais qu'on peut rester amis s'il le souhaite.

C'est avec joie qu'il accepte et après avoir fixé une rencontre je raccroche et prend mon courage a deux mains pour aller demain une avance à mon patron ce n'est pas normal car j'ai commencé ça ne fait même pas un mois.

À ce stade je n'ai plus d'autres solutions s'il refuse je serais obligée de demander de l'aide au DG qui est maintenant un très bon ami.

J'ai honte de le lui demander car s'il y dois y avoir un truc entre nous je ne veux pas qu'il me voit comme une profiteuse.