Le lendemain matin, Valérie se réveilla dès les premières lueurs du jour, un peu avant que le soleil ne se lève complètement. Il y avait quelque chose dans l’air, une tension qu’elle ne pouvait ignorer, mais elle se sentait étrange, presque détachée de tout ce qui l’entourait. Elle se leva lentement du lit, la tête encore lourde des événements des derniers jours, mais résolue à se remettre en mouvement. Dans la cuisine, elle prépara le petit déjeuner, une activité mécanique qui l’aidait à se concentrer sur quelque chose de simple, d’ordinaire. Les œufs grésillèrent dans la poêle, et le parfum du café fraîchement préparé emplit l’air. Elle mangea avec appétit, presque avec voracité, comme si chaque bouchée était un moyen de repousser la lourdeur qui pesait sur elle. Mira et Madame Jayne l


