XX

2586 Mots

XX La récompense Très simplement, sans pose, sans rechercher l’effet, en souriant de son joli rire réconfortant, Fiorinda dit juste tout le contraire de ce que Catherine lui avait ordonné de dire. Ses prétendues révélations causèrent un tel ravissement à Marie Stuart qu’oubliant la présence de sa belle-mère elle jeta les bras autour du cou de François, aussi radieux qu’elle, et l’embrassa de tout son cœur en disant : « Ah ! mon doux cœur, que je suis heureuse !... » Fiorinda, pendant ce temps, observait Catherine. Elle s’était assise un peu à l’écart. Elle ne sourcillait pas. Elle souriait doucement, elle hochait la tête d’un air rêveur, elle semblait se réjouir de la joie puérile de ses enfants. Fiorinda songea : « Prodigieuse comédienne !... Si je ne savais ce que je sais, je me

Lecture gratuite pour les nouveaux utilisateurs
Scanner pour télécharger l’application
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Écrivain
  • chap_listCatalogue
  • likeAJOUTER