chapitre 4

1332 Mots
Décidemment aujourd’hui, tout le monde a décidé de me mettre en colère. C’est quoi cette histoire? Me marier? Et à qui? À Léon? Et puis Mimi est amoureuse de lui. De toutes les façons il ne m’interresse pas. Dès que papa patrice quitte notre cour, je me tourne vers papa: - papa ! C’est quoi cette histoire? - de quoi tu parles? - cette histoire de mariage - les conversations des adultes ne te concernent pas - mais il s’agit de moi, de ma vie - oui et? Je suis ton père, je sais ce qui est mieux pour toi. Je sais que j’ai promis t’emmener à Léopoldville, mais je peux aussi changer d’avis et te donner en mariage ici. Tu es une femme, c’est tous ce qui peux t’arriver dans la vie. - maman ! Tu ne dis rien? - que veux-tu que je te dise? Ton père a totalement raison Puff! Qu’aurait-elle pu dire à part ça, les femmes vivent à l’ombe de leurs maris, elles n’ont pas le droit de les contredir. Je trouve ça révoltant. Je me lève et vais dans ma chambre. Je ne suis sortit qu’à l’heure de manger. Le lendemain après tout le tralala de l’avant-midi, nous nous retrouvions dans la chambre avec laurence, nous nous embrassions quand soudain la porte s’ouvrit, mon coeur s’est mis à battre très vite. Heureusement que c’était Mimi: - excusez-moi monsieur! Votre mère vous demande - tu ne sais pas comment on toque à la porte? Dit laurence - j’ai toqué plusieurs fois, à entendre aucune réponse, j’ai cru que vous n’étiez pas ici - d’accord j’arrive Mimi partit et ferma la porte derrière elle. J’étais troublée et très mal à l’aise; - ne t’inquiète pas! Tu avais dit que c’est ton amie - oui , c’est juste que j’ai peur, ça aurait pu etre ta mère au lieu de Mimi - je t’ai deja dit que je ne te laisserai pas tomber, tu n’as pas à avoir peur - vas-y avant que ta mère ne commence à s’inquietter Laurence s’en alla vers sa mère, et moi je me rendit à la cuisine, je trouve mimi entrain de laver des tomates, elle était toute seule. - mimi - qu’est-ce que tu veux? Repondit-elle sans me regarder - tu es toujours fachée? - n’est-ce pas tu m’avais dit de ne plus te parler? - c’était sous la colère, tu sais que je ne le pensais pas - rentre voir ton laurence, et fous-moi la paix. T’es là pour me demander de ne pas raconter ce que j’ai vu. Ne t’inquiètes pas, je ne dirais rien - d’accord. Je sais que tu me jujes, mais c’est quelqu’un de bien, je veux juste que tu sois heureuse pour moi - excuses-moi! Mais je ne t’encouragerais pas dans les betises! Je plains tes parents, t’es qu’une idiote, tu crois vraiment qu’il t’aime, ouvre les yeux ma pauvre! - mais c’est quoi ton problème à la fin! Tu n’es pas ma mère ok, et tu n’es pas non plus un membre de ma famille pour me sermonner; moi et laurence on s’aime, et ce n’est pas ta jalousie, qui va nous separer. - moi jalouse! Il faut etre bete pour croire que tu iras loin avec ce garçon - oui on ira loin, et arrete de me traiter d’idiote, c’est toi l’idiote, qui travaille chez la personne qui a assassinné ta mère À ce mot, mimi me cole une gifle, ç’a tellement fait mal que j’ai perdu l’équilibre; je me lève et lui remet la gifle, et de là part une baguarre, ma mère et jeannine entre dans la cuisine et nous sépare. - qu’est-ce qui vous prend? Vous etes des amis depuis l’enfance, c’est quoi le problème? - maman, ce n’est plus mon ami - et pourquoi donc? - vas-y dit à ta mère pourquoi on s’est disputé! - tais-toi! - c’est à toi de te taire, t’es qu’une idiote, bientot on va bien se moquer de toi À ce mot, mimi sort de la cuisine, j’avais tellement peur qu’elle dise tout à ma mère; mais elle ne l’a pas fait. Ma mère est restée des heures à me sermoner. - heureusement que madame eleonore n’as pas entendu ces bruits, ma fille dit moi ce qui se passe - il n’y a rien maman, tu verras, tout va rentrer dans l’ordre La journée était finie, et on ne s’était pas parlé avec mimi. Ça me fait très mal, elle a raison de se méfier de laurence, mais je veux juste qu’elle voit en lui, ce que moi je vois. Q’elle arrete de nous juger et qu’elle soit heureuse pour moi. Et je n’aurais pas dû parler de sa mère de cette façon, mimi a beaucoup souffert à la mort de celle-ci. Demain je m’excuserai, et j’espère vraiment que va s’arranger. De son coté mimi prit la route pour rentrer chez elle, elle croisa léon en route, les deux avaient prevus parler à leurs parents pour qu’ils acceptent leur mariage. - salut! Fit léon -salut! Ça va? - oui ça va, et toi? - moi je vais bien. Mais toi on dirait pas avec ta tete - il y a quelque chose qui me tracasse - qu’est-ce donc? - hier mon père m’a parlé, il dit qu’il a demandé la main de néné pour moi chez son père et celui-ci est d’accord. Néné aussi - quoi? - oui je suis vraiment desolé, je lui ai dit que j’aimais une autre fille et que je voulais justement lui en parler, il n’a rien voulu entendre. Mais tout n’est pas perdu, je lui ai proposé de t’épouser comme deuxième femme, il a dit oui. - tu te moques de moi, je préfère finir vielle fille qu’étre dans un mariage où néné est la prémière femme - c’est la seule solution, je ne peux pas m’opposer à mon père - je vais toute de suite chez néné, elle n’aura pas ma place. Suis-moi! - qu’est-ce que tu comptes faire? - tu vas bientot le savoir J’étais entrain de bouillir des bananes quand mimi entra dans notre cour, mes parents étaients devant la case, assis sur des tabourets. Mimi était verte de colère. - alors comme ça le blanc ne te suffit plus, tu veux avoir aussi mon léon! Mon coeur fit un boum. Mes parents se lèvent aussitot - je vois pas de quoi tu parles - j’arrive pas à y croire, tu nies, alors que je t’ai vu embrasser monsieur laurence - mimi qu’est-ce que tu cherches Mon père s’enrage et ma mère se roule par terre. - mimi c’est quoi cette histoire? Demande mon père - votre fille sort avec monsieur laurence, je les ai vu s’embrasser aujourd’hui, et qui sait ce qu’ils ont fait d’autres! - tu as l’air d’une fille bien, en faite t’es qu’une hypocrite, tu sers de p**e au fils DUBOIS! S’exclama léon - ne parles pas comme ça mon fils. Retorqua mon père - je vais le dire à mon père! Heureusement que rien a été conclu pour ce marriage. Viens mimi, on s’en va - ehhhh néné, tu veux me tuer! La honte s’abat sur moi - je suis desolée maman - tais-toi fille indigne! Tout le village va l’apprendre, et je serai humulié - papa pardonne-moi, je vous jure qu’on a rien fait - et tu veux qu’on te croie? Attends moi ici Mon père entre vite à la maison. Ma mère continue de se rouler par terre, j’essaie de l’aider à se relever, et là je vois papa sortir avec un fouet, ça me glasse le sang, et je m’enfouis aussitot. - reviens ici! De toute façon c’est ici que tu habites, tu vas finir par revenir. On t’a trop dorloté - ne fais pas ça robert, tu n’es pas obligé de la frapper. - tais-tois ! Et assure-toi qu’elle revienne, tu as été une mauvaise mère. Tu ne sers à rien; tu n’as pas pu me donner d’autres enfants, et la seule qu’on a, tu n’as pas pu lui donner une éducation correcte - robert ne dit pas ça, j’ai fais ce que j’ai pu - eh bien ça n’a pas été suffisant, si elle remmène une grossesse, je vous tuerais toutes les deux.
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