L'absolution

.........Nathalie Bio...... Comme tous les soirs depuis ce fameux jour où oncle Aloka nous a mis à la porte, je viens de finir le travail... Ce travail qui consiste à aider les bonnes dames qui vendent à manger en lavant les assiettes et en servant quelques fois aussi les clients.A la fin de la journée, je gagne en retour 500f. Cela me permet de nous nourrir,mon fils Dylan qui a 5ans et moi. Les fois où nous ne dormons pas dans la rue, nous allons supplier tante Ayaba ,une tante paternelle qui m'a aidé a une époque après que j'ai perdu mes parents. Ce soir,nous tenterons encore de lui demander de nous hébergé. Demain matin, on s'en ira encore, à la quête de quoi manger. Dylan: (s'agrippant à moi)Maman ? On va dormir encore dans la rue ?? J'ai froid ! Ça me fend tellement le coeur de l'entendre dire ça...Mais je ne suis pas encore capable de lui offrir mieux. J'ai arrêté les cours en classe de première après la disparition tragique de ma famille et ce niveau ne me permet nullement de me trouver un autre boulot dans ce pays. Moi: (lui caressant les cheveux)Mon bébé on dors chez tante Ayaba ce soir... Lui: Non. Tante Ayaba te maltraite et je n'aime pas quand on maltraite ma maman... C'est quand que nous avons notre maison comme Emma? Moi: Très bientôt chéri... Lui: Je veux aller à l'école moi aussi... Pour devenir très riche et acheter une maison pour toi ma maman. Emma dit que quand on va à l'école, on a beaucoup d'argent quand on est grand. Sa réflexion me fait sourire. Malgré la manière dont il est venu à ce monde, je l'aime comme ce n'est pas permis mon petit garçon... Voici comment nous en sommes là : [Je m'appelle Nathalie Bio et j'ai 22ans. Il y a encore cinq ans j'étais une jeune adolescente épanouie, débordante de joie de vivre. Avec mon frère Yannis, nous ne manquions de rien même si nos parents n'étaient pas extrêmement riche. On avait une maison, papa était infirmier d'état et maman était ménagère. les deux se complétant ,ils arrivaient quand même à nous offrir une bonne vie.Tout allais bien jusqu'à ce fameux jour où mon père fit un horrible accident de circulation. Malheureusement, il n'y survit pas et mourru...A peine une semaine après nous avons été cambriolé. Ce soir là, on étaient au salon avec maman,Yannis et moi. J'avais alors 17ans.Trois hommes en cagoule ont débarqués et l'un d'eux a abusé de moi.Mon frère voulait me protéger mais il lui ont tiré dessus et ont fait pareil avec ma mère qui voulait défendre mon frère a son tour...Ils ont pris nos économies ensuite et sont partis comme ils sont venus .J'ai donc perdu ma virginité, mon frère et ma mère ce même soir là. Je me suis retrouvée sans famille dès lors.C'etait vraiment difficile pour moi. J'ai alors décidé d'aller vivre avec oncle Aloka,le frère de mon père, mais j'apprends plus tard que j'étais enceinte. J'étais chagriné. Je suis tombée enceinte d'un parfait inconnu et qui, à plus forte raison,a abusé de moi. Je n'avais pas les moyens d'avorté alors j'ai assumé malgré moi. Mais après la naissance de Dylan, oncle Aloka m'a mise à la route avec le bébé.Il disait qu'il lui était impossible de me nourrir et de nourrir mon enfant en plus. C'est alors que je suis allé m'installer avec tante Ayaba et tout allait bien même si elle me maltraitait, jusqu'à l'année dernière où elle nous met à la rue,elle aussi.Je me suis mis à chercher de petit travaux à faire pour me nourrir et nourrir mon enfant. Des fois nous dormons dans la rue, d'autres fois, tante Ayaba a pitié de nous et nous passons la nuit chez elle avant de nous retrouver à la rue le lendemain. Je n'ai confiance en personne et s'il me reste une chose à laquelle je tiens encore dans ce monde, c'est mon fils. Je ne l'ai pas désiré, j'étais jeune mais je l'ai aimé depuis le premier jour où je l'ai vu et je l'aime aujourd'hui comme ce n'est pas permis. Si je pleure chaque nuit, c'est parceque je me sens incapable... Incapable de ne pas pouvoir lui offrir la vie qu'un enfant de son âge mérite d'avoir. J'ai déjà pensé à me p********r, mais les valeurs morales que ma mère m'a enseignées de son vivant ne me le permettent pas. Me p********r serait salir sa mémoire et avec quels yeux les gens verront mon fils quand il sortira dans la rue ?? Je préfère travailler,faire le plus minable des travaux mais gagné dignement ma vie. J'ai eu pleines de propositions de gens riche.D'autres voulaient me prendre pour deuxième femme, d'autres pour femme unique, d'autres voulaient quittés leurs femmes pour moi mais depuis cette fameuse nuit, j'ai du mal avec tout ce qui est de la gente masculine. S'il reste un seul homme que j'aime, c'est bien mon fils. ] Nous venons d'arriver à la maison de tante Ayaba.Elle est en location avec ses deux enfants, Ange et clair, dans une maison de la place. Je frappe et deux minutes après, elle se présente sur le seuil. Moi : bonsoir ma tante... Elle: Hé Nathalie, tu tombes bien. je te cherchais même. Moi: ah... je suis là... Elle nous invite à entrer et nous offre des sièges. Ce qui n'est pas de ses habitudes. Elle: je connais un monsieur riche qui cherche une domestique pour s'occuper de son petit fils quand son fils et lui ne seront pas à la maison. C'est les gens de la haute société.Les deux travaillent dans un bureau je te dis ! Si ce n'était pas à cause de mon mari, c'est moi même qui allait le faire. Comme je ne peux pas, j'ai pensé que tu voudrais.(me regardant avec dégoût)Ça te permettra d'éviter de passer de maison en maison comme ce soir par exemple et aussi ils vont te payer. Comme ça tu peux monter un commerce par exemple.Tu sais bien que la vie d'aujourd'hui est chère et avec un enfant, tes jobs de 500f là ne peuvent rien faire.Mais je veux cinquante pour cent de ce que tu auras chaque mois. Ça te va ? C'est dingue comme les gens changent. C'est dingue comme l'apparence trompe.Il y a encore cinq ans, elle disait à ma mère que j'étais sa nièce préférée. Elle venait chaque fois voir mon père pour lui prendre de l'argent. Chaque fois qu'il y avait un problème qui les dépassaient, papa était là pour leur venir en aide. Je n'aurais jamais cru que ma tante me traiterais ainsi un jour. Mais le plus important, c'est que grâce à ce travail, je pourrais trouver un toit pour Dylan et pour moi. Peut être même que je pourrais l'inscrire à l'école. C'est ma chance et je compte la saisir. Moi : Ça me convient ma tante.merci infiniment tante. Dieu vous le rendra. Elle: (se levant)je fais ça surtout pour que tu arrêtes de venir chez moi tous les soirs comme ça. J'ai l'impression de voir le fantôme de ton père. Vous pouvez dormir ici ce soir. demain je t'amène voir le monsieur... Moi: (choquée)merci encore une fois. Elle ne répond pas et Dylan et moi allons nous installer dans la chambre des enfants où on étale un pagne pour se coucher... Demain un nouveau jour m'attend et peut être que ce sera un jour meilleur. Parceque si ce monsieur dont parle tante Ayaba m'engage, je serai la plus heureuse de ce monde.... Dylan: Bonne nuit maman... Moi: Merci.Dors bien mon prince. Maman t'aime et elle sera toujours là pour toi. Elle va se battre pour t'offrir une vie meilleure un de ces jours.Je te le promet. Mais il dormait à poing fermé déjà... Je ne vais pas tarder à le faire aussi mais pour l'instant, je pense à tout ce qui m'est arrivé jusqu'ici et je ne peux m'empêcher de prier Dieu encore une fois, pour que notre situation s'améliore. ............Ayaba Assita........ Je n'ai jamais apprécié cette fille. Avec ses airs de princesse à l'époque où son père vivait encore, je ne la vois pas trop de bon oeil.Elle avait pratiquement tout ce qu'elle voulait mais a la même époque, ma fille Claire,presque du même âge, n'avait rien de tout ça . Si je lui ai demandé de venir faire ce job, c'est surtout à cause de l'intérêt que j'y gagnerai. Avec ce qu'elle me donnera du salaire qu'elle gagnera,je pourrais géré plus efficacement mes problèmes. Elle va se débrouiller avec ce qui va resté, avec son bâtard de fils. ...........Ryan Diou........... Moi : Euhh tonton ? Je reprend le travail demain mais je ne sais pas comment faire pour la garde de British. Avec ce qui est arrivé à la fille des TALE,je ne fais plus confiance aux garderies. Tonton Oneal: Oh j'oubliais, j'ai demandé à la femme du plombier de nous trouver une domestique, une nounou ou un truc dans le genre... Demain, elle sera là. Moi : Ah merci tonton. Franchement vous pensez à tout. Tonton Oneal: Mais bien évidemment fiston. Je ne suis pas comme vous les jeunes d'aujourd'hui qui négliger les choses importantes. Nous rions de sa remarque puis on discute encore boulot un moment avant qu'il ne demande à aller au lit. Quant à moi, je vais jeter un dernier coup d'oeil à British dans sa chambre avant de rejoindre la mienne. [Au fait, Je m'appelle Ryan Diou. J'ai 26ans et j'ai un petit garçon, British,qui à 3ans. c'est le fruit d'une aventure sans lendemain avec une jeune fille appelée Amina. Il y a encore cinq ans, c'est à dire deux ans avant la naissance de British, je menais une vie de débauche. Juste après la perte de ma mère, l'unique famille que j'avais et la seule personne que je connaissais de ma famille, j'ai été entraîné dans un groupe de délinquant avec lequel, j'allais à des missions. On volait, les autres pouvaient même tuer ,mais moi je ne le faisait pas.Je n'ai jamais tué quelqu'un. J'essayais même, à ma manière, de les dissuadé quelques fois de le faire. N'empêche que je ne suis pas un saint. À l'époque, au cours de lune de nos nombreuses opération, j'ai abusé d'une jeune fille. J'étais trop rabaissé dans l'équipe surtout à cause de mon jeune âge et abuser de cette jeune fille était la manière de prouver à mes supérieurs que je méritais qu'on me respecte moi aussi.Je l'ai regretté par la suite mais , effectivement après ce jour, j'ai bénéficié de nombreuses privilège au sein du gang. Tout se passait bien jusqu'à ce que nous soyons arrêté il y a trois ans,alors qu'on finissais de dévaliser un super marché. La police m'a eu aussi et j'ai passé deux ans en prison.Je n'avais pas de famille et Amina portais déjà British. Ce séjour à la prison m'a aidé à prendre conscience de tout ce que je faisais. À ma sortie, je suis tombé sur tonton Oneal.C'est un richissime homme d'affaires croyant, qui passe pratiquement toutes ses semaines entres deux avions. Il a un fille qui vit en Belgique avec sa mère. J'ignore le lien de parenté qui nous lie mais il me connaissais avant même que moi je ne le connaisse. Il m'a pris sous ses ailes et m'a adopté. Il m'a ensuite donné un boulot après que j'ai finis la formation en maintenance informatique qu'il m'a fait faire. Amina est alors venu me confier British car trop occupée à vendre son corps pour survivre. Grâce à la foi que Monsieur Oneal m'a enseignée et le nouveau homme qu'il m'a aidé à devenir, j'ai l'impression d'être mieux qu'hier de jour en jour.J'en suis heureux mais chaque nuit, le souvenir de cette fille qui me suppliais en pleure ce jour là pour que je ne lui arrache pas sa virginité, me hante encore et encore. Mais je ne peux plus retourner dans le passé. Je ne peux que prié Dieu pour être pardonné. C'est d'ailleurs pour ça que je n'arrive plus à m'approcher d'une femme ou à m'y attacher. Tellement, je me sens sal pour une femme et quel qu'en soit sa nature, que j'ai finis par effacé de mon esprit, l'idée de me marier un jour, de fonder une famille, ou en bref, faire n'importe quoi qui retiendrait une femme à mes côtés.] le lendemain.... ......Nathalie...... Je suis déjà sur pieds depuis 5h du matin...Avant, quand j'avais encore ma famille, jamais je ne me réveillais avant 8h sauf les jours où j'ai cours. Mais maintenant, les choses ont changés. Pour gagner le peu pour que Dylan ne reste pas affamé,il faut se lever très tôt. Comme les fois où je viens dormir chez tante Ayaba,je fais les travaux domestiques et j'attends le réveil de Dylan pour lui donner son bain. Il est 7h du matin. Je suis assise dehors pensant à comment se passera l'entretien avec mes futurs employeurs, quand je sens deux petites mains m'agrippé de derrière. Il n'y a qu'une personne qui sais faire ça le mieux. C'est bien mon bébé. Ça a le don de me redonner de la quiétude, de me rassurer que même si ma vie est misérable, j'ai encore un trésor.Un trésor qui ne m'abandonnera jamais. Moi: tu as bien dormi ? Lui: Oui... Moi: Alors il faut prendre ton bain. On sort avec tante Ayaba. Lui: (boudant) On va où avec elle ? Moi: (lui soufflant) Tu verras bien. Allez viens. il faut te faire beau. Je le soulève et l'amène sous la douche. Une heure plus tard... Tante Ayaba: (m'appelant du salon ) Nathalie Ooh ?? Elle dors encore cette fille ? Elle a cru que j'étais comme ses enfants ou elle pour dormir aussi tard ? Moi: (agacée) Je suis dehors ma tante. Elle arrive et je constate qu'elle est déjà prête. Je me lève et je rajuste ma robe. Elle: Ah tu es prête... on y va. Moi: (à Dylan) allez viens Dyl. Tante Ayaba : Quoi ?? Il ne vient pas. Il reste ici... Comment ça, il reste ici ? Je ne vais nul part sans mon enfant. Si elle n'est pas d'accord, nous seront deux à perdre dans cette histoire. Moi: Je ne peux pas partir sans lui. Elle lorgne Dylan avant de se retourner sans répondre. On s'en va après. Nous prenons un zem et 30 minutes après, nous voici devant la fameuse maison. Oh mon Dieu ! Ça doit être des milliardaires, ces gens pour avoir une maison pareil. Si le dehors est comme ça, j'imagine l'intérieur. Nous descendons et tante Ayaba règle le conducteur de taxi moto qui s'en va après. Je prends Dylan par la main,et on va jusqu'au portail puis tante Ayaba sonne. Dylan:Waouh maman on va entré ? Avant que je ne réponde, tante Ayaba me devance. Elle: Ferme la toi... Mais de quel droit elle se permet de mépriser mon fils de cette manière ? J'allais parler quand le portail s'ouvre sur un jeune homme, sûrement un employé de la maison. Lui: Bonjour.Je peux quoi pour vous ? Tante Ayaba: on cherche tes patrons.On à rendez vous avec eux. Lui:Ah d'accord.Monsieur Oneal vous attend au salon. Il libère le passage et on entre. Mon Dieu ! Je vais m'évanouir ! Je me sens même sale pour entrer. Je n'aurais jamais imaginé mettre mes deux pieds dans une maison pareille. C'est tout simplement magnifique !!!