XXVI Mais celui qui, après elle, se laissa le plus gagner à l’apparente bonhomie d’Horace, fut son antagoniste déclaré, le vieux marquis de Vernes. Avec celui-là, Horace ne joua pas de rôle ; il s’engoua sur-le-champ de ce caractère de grand seigneur, de ces gravelures princières, et de cette insolence leste et brillante qui lui apportaient un reflet des mœurs d’autrefois. Pour quiconque n’a vu les marquis du bon temps que sur la scène, voir poser dans la vie réelle un échantillon de cette race perdue est une véritable bonne fortune. Horace, sans songer que les courtisans de la royauté absolue avaient dégénéré dans leur genre, tout aussi bien que les preux de la féodalité, crut voir un Lauzun ou un Créqui dans le marquis de Vernes. Peu s’en fallut qu’il n’y vit en d’autres moments un duc


