Je dépose le bouquet de fleur sur mon bureau. C'est la première fois que je reçois un cadeau de ce genre. Ce genre de petit attention qui fait exactement plaisir à une femme.
Si seulement les hommes peuvent prendre exemple et faire des surprises à leurs femmes. Je souris à moi-même naïvement, comme une petite fille.
Mon téléphone se met à sonner. Ma mère... c'est vrai que ça fait hyper longtemps, que je n'ai pas entendu sa voix. Je décroche sans hésiter.
- Maman ?
- Ma chérie comment tu vas ?
Sa voix est plutôt faible presque à peine audible. Le sentiment d'angoisse commence à gagner du terrain.
- Je vais très bien maman. Mais par contre... Je te retourne la question...
- Je suis à l'hôpital. Je dois faire quelques examens.
C'est bon. Je crois que je suis au bord de l'angoisse. Je sais ce qu'elle va me dire... De ne pas m'inquiéter. Mais je ne peux pas...
Je suis celle qui était à ses côtés, dans les mois les plus difficiles. La mort de mon père l'a beaucoup affectée par rapport à moi.
- Maman, dis moi qu'est-ce qu'il y a ? Demandé-je.
- On m'a diagnostiqué un cancer mammaire. Je ne voulais pas te le dire, parce que je voulais que tu te concentres sur son travail.
Je me lève brusquement.
- Je vais prendre le premier vol demain matin...
- Je l'interdis ! Maintenant, je veux que tu te concentres sur ton avenir.
Sans que je puisse répondre, elle raccroche au nez. Je tombe sur ma chaise. Je rejoins mes mains et pose sur mon front. En fronçant mes sourcils, je tape mes pieds sur le sol.
Quelques heures plus tard. Je descends vers la salle de repos pour me faire un café, accompagnée de mon sac. Je dois vraiment penser à mon travail et aux solutions que je dois trouver pour défendre Monsieur Genovese.
J'apporte ma tasse vers mes lèvres. Perdu dans mes pensées, mes yeux sont rivés vers le sol. Je sursaut sur place, au moment que je reçois un message.
Clyde et moi on a décidé de faire une fête ensemble à la maison demain soir. Alors ne dis pas non, car c'est une obligation que tu sois là.
J'éteins mon téléphone agacée. Je dépose ma tasse et prend les escaliers. Une fois arrivé vers ma voiture, j'aperçois Monsieur Genovese adossé sur ma voiture.
Au moment que je m'apprête à dire quelque chose. Monsieur Genovese pose son index sur ses lèvres. À cet instant quelqu'un plaque un mouchoir sur mon visage.
Je me débats de tout mes forces, mais l'effet du produit qu'il y a sur ce bout de tissus - me donne envie de dormir. Mes bras tombent lourdement. Mes forces disparaissent lentement. Mes paupières se referment. Malgré ma résistance, je tombe dans un sommeil lourd.
Je me réveille sur un lit. En essayant de me lever, je chute directement en arrière. Je peux simplement tourner ma tête et détailler la chambre que je suis.
Plutôt luxueux. Les objets valent beaucoup d'argent au moins entre 2000 et 3000 dollars.
- Le somnifère fera encore de l'effet d'ici quelques minutes.
Je tourne la tête vers mon l'interlocuteur. Monsieur Genovese ? Qu'est-ce qu'il fait ici ? C'est lui qui m'a fait ça ?
- Monsieur Genovese ? Qu'est-ce que vous faites ici ?
- C'est ma chambre.
Il est adosser sur un mur. Il m'examine longuement pendant que j'essaye de me lever. J'ai la tête qui tourne.
- Est ce que vous savez que c'est puni par la loi ce que vous avez fait ?
Il me regarde sans dire un mot. Je le défie du regard, le couer battant. Qu'est ce que ça veux dire cette situation ? Je crois que je vais vomir à cause du somnifère.
Finalement monsieur Genovese se dirige vers moi et s'assoie sur le bord du lit. Il arrange son costume comme si cette urgent.
Je rassemble mes forces et me dirige vers la porte de la chambre en courant. Merde ! Merde ! Merde !
Pourquoi c'est toujours fermé dans des moments pareils ? Je me tourne vers monsieur Genovese. Avec un sourire arrogant, il secoue la clé devant mes yeux.
Il le dépose sur lit.
- J'aimerais parler de quelque chose, dit-il avec une voix grave.
- Si vous voulez vraiment parler de quelque-chose, vous aurez dû m'appeler et prendre un rendez-vous.
- Je m'en doutais que vous alliez répondre aussi énergiquement.
Je croise mes bras sur ma poitrine en tapant un de mes pieds au sol. En levant un de mes sourcils, je soutiens son regard. Je suis énormément énervée.
- J'aimerais que vous fassiez quelque chose pour moi, dit-il en se levant mains dans les poches.
- Je refuse.
- Si vous gagnez le procès, j'aimerais que vous veniez à une réunion où les grande familles de la mafia vont être présentes.
- Et j'aurais quelque chose en échange ?
- Je donnerais à ta mère des traitements pour son cancer, bien qu'il soit avancé.
- Comment... vous avez fait des recherches ! Ma vie privée ne vous regarde pas ! Alors abstenez - vous et restez à votre place !
Je le regarde une dernière fois avant de prendre la clé de la chambre.
- Rendez-vous demain à l'heure tapantes !
Je passe la clé dans la serrure et ouvre la porte. Au moment que je passe la porte, je prends mon sac de travail.
Une fois devant le portail de la maison, je remarque que ma voiture est devant mes yeux. En l'ouvrant la porte derrière et jette mon sac. Je me mets à la place du conducteur.
Mon coeur bat à tout rompre. Heureusemen, j'ai réussis à calmer mes pulsion meurtrière. Je démarre, met la ceinture et me dirige vers ma maison.
Quelques heures plus tard, je rentre dans la maison et m'enferme directement ma chambre. Je me laisse tomber sur mon lit.
Je me tortille sur place. Un combat s'installe en moi. Une journée aussi épuisante n'est pas commun. Monsieur Genovese... Il est tellement perturbant et énervant.
J'ai envie de le gifler et de donner une bonne leçon. Comment ose-t-il de me kidnappé comme ça ?
Je tape plusieurs fois mon lit avant de m'endormir sans difficultés. Le lendemain nous rentrons dans le tribunal. À l'instant que je pose mon pied, j'aperçois Mike. Je pose mon sac.
- Mon client est innocent, votre honneur. C'est n'est pas parce qu'il suivit que ça doit être lui, dis-je. Mon client m'avoue qu'il était chez lui à cette heure.
- Monsieur Genovese est connu pour ses activités suspects, alors pourquoi donc on doit le croire maintenant ? Dit Mike.
- Je retourne la question. Peut-être que c'est sa femme qui a tué son mari. Dans notre monde plusieurs femme ont tués leurs maris soit pour tromperie, manque d'argent... Ce que je veux dire on ne doit pas se méfier par l'apparence. Ils peuvent être trompeuses.
Le juge tape avec son marteau.
- Nous poursuivons l'affaire d'ici deux jours.
Je récupère mon sac et nous sortons du tribunal. En commençant à parler à monsieur Genovese, je remarque Mike me regarde toujours.
- Soyez convaincant et dites la vérité. Quant à moi, j'essayerai de jouer avec le sentiment du juge pour qu'il soit de notre côté.