Quand un amour du passé vous tourmente...
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Le cœur battant, je me dirige en pas de course vers l'ascenseur qui ne tarde pas à se fermer derrière moi. Je bascule la tête en arrière, en essayant de mettre mon cœur au rythme normal.
Mes mains sont devenues tellement inexistantes que je ne les sens pratiquement pas. Quand l'ascenseur arrive au rez-de-chaussée, je sors avec lenteur et les yeux rivés vers le sol.
Mon subconscient se met à crier à pleins poumons. Je m'arrête subitement en plein milieu d'un grand hall. Je ne pensais pas que cette journée serait remplis rebondissement.
La première, c'est que j'ai revu l'homme que j'ai couru pendant des mois. La deuxième, c'est que j'ai tenu tête à un avocat et je sais que l'affaire sera dure à gagner.
Je mordille mes lèvres nerveusement. Je ne sais plus quoi penser maintenant. Lorsque je relève la tête, j'aperçois Monsieur Genovese devant moi. Je ne sais pas quand il est arrivé, mais il me regarde avec cette intensité qui est peut-être responsable le réchauffement planétaire.
Je me dirige vers lui et la porte de l'entrée se ferme derrière moi. Le courant d'air caresse ma peau ce qui me procure des doux frissons. Mes cheveux suivent le rythme de l'aire.
Je le vois s'approcher de moi. Je reste planté comme si j'ai des racines qui me poussaient à rester comme ça.
- Je devrais partir...
Mon subconscient se remet à crier à mon plus désarroi. Cette journée sera grave dans ma mémoire comme un souvenir désagréable. Aujourd'hui, j'ai vingt-cinq ans... Moi qui pensais que mes années seraient plus palpitantes.
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À mon bureau, j'ai écouté les messages de mon portable. Ma mère m'a laissé, elle me dit qu'elle était désolée de la façon dont elle m'a parlée. Elle a un cancer... Elle ne veut pas que sa propre fille se trouve à ses côtés.
Je sais que c'est sa façon de me protéger, mais... Je me mets à taper le bureau avec mon stylo. Je reçois un nouveau message, cependant cette fois, c'est de Mikasa.
N'oublie pas ce soir.
Je n'ai pas envie de faire cette stupide fête.
Je veux rester loin de tout ça. Je sais ce qu'ils veulent savoir certaine chose... Mais Ils n'ont pas besoin d'apprendre certaines choses.
Je rassemble mes mains devant moi, en fermant mes yeux et les sourcils froncés. Malheureusement, ce serait comme parler à des sourds : profondément inutile de se battre contre la brigade pareille.
Je me remets au travail. J'essaye de mettre mes pensées sur mes projets non vers Mike et Mikasa.
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La nuit a commencé à régner sur la ville où le danger peut régner en toute liberté. Je ferme la porte de mon bureau derrière moi et m'avance vers les escaliers.
Marché dans une ville aussi grande est presque effrayante. La froideur des courants d'air touche mon visage et mes cheveux. J'aurais dû prendre ma voiture au lieu de le prêter à Mike
Perdu dans mes pensées, je réalise que quelqu'un est en train de me suivre. Je remarque que maintenant qu'il n'y a que moi dans les rues.
Bordel ! Quand on a besoin de la police, ils sont jamais là ! J'accélère les pas pour semer l'homme qui est en train de me suivre. Mais je percute une personne qui sent terriblement l'alcool.
En m'excusant en reculant, je constate que plusieurs hommes m'entourent. J'essaye d'attraper mon téléphone, mais un des hommes m'attrape par mon poignet.
Je grimace de douleur. Je prends le courage à deux mains et essaye de lui donner un coup au Tibia, mais en vain. Il sert la pression sur mon poignet.
Je grimace une nouvelle fois de douleur. Soudainement, il me jette contre un mur et un craquement se fait entendre au niveau de ma tête. Je glisse longuement contre le mur en même temps que mes forces m'abandonnent.
Je les vois s'approcher vers moi avec une souris sadique. Je chuchote des mots à peine audible. Je sens une main qui se pose sur un de mes jambes.
Une voix familière se fait entendre. Une silhouette que je peux entendre entre mille. Mes paupières tombent lourdement et m'entraîne dans un sommeil profond.
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Je me réveille entourer de machine. Je suis seulement vêtu d'une blouse d'hôpital. Je suis seule dans une chambre. Ma tête se tourne vers la porte deux hommes sont devant.
Je grimace de douleur qui vient au niveau de ma tête. Je me redresse.
- Vous devriez vous rallonger.
Je me tourne vers mon interlocuteur. Monsieur Genovese ? Il s'avance vers moi, les mains dans les poches. Une fois devant moi, il m'allonge d'une seule main.
- Monsieur Genovese, qu'est-ce que vous faites ici ? Demandé-je en essayant d'oublier la douleur que je ressens en ce moment même.
- Vous devriez reposer. Je me suis occupé du reste.
Je le regarde longuement. Qu'est-ce qu'il veut dire par '' je me suis occuper du rester ? J'essaye de m'aventurer dans le passé, pour comprendre la situation, mais en vain. Trou noir. Monsieur Genovese pose une main sur mes cheveux.
- Quoi bon à se rappeler des événements qui va forcement vous faire souffrir ? Demande-t-il.
- Monsieur Genovese, est-ce que vous pouvez me dire si c'est possible que l'un des famille puisse vous trahir ? Demandé-je sérieusement.
- Malgré que vous soyez à l'hôpital, vous préoccupez de l'affaire au lieu de votre santé. Je m'en doutais un peu...
- Mais je dois comprendre ce qu'il se passe...
- Il y a certaines choses qu'il ne faut pas connaître.
Je le regarde encore. Mon regard n'en dit long pas besoin de parler, pour savoir que je ne vais pas rester là. J'entends la voix de ma mère, de Mikasa et de Mike, ils sont retenus par les deux gardes du corps.
Au moment que Monsieur Genovese passe la porte, mes connaissances rentrent dans la chambre affoler. Je ne voulais pas paniquer ma mère, elle a assez à faire. Cette journée est longue et épuisante, je dois vraiment dormir cette nuit.
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le lendemain, je suis réveillé depuis deux heures. Je prends mon sac. Malgré que la journée vient juste de commencer, je me sens angoissée depuis hier. En cherchant mon téléphone, quelques maux de tête reviennent à la surface.
- Mademoiselle Wilson.
Je me fige automatiquement en entendant cette voix qui raisonne dans ma tête. Cette fois-ci, je continue de chercher mon téléphone, après quelques minutes de flottement.
- Monsieur Genovese, dis-je sans détourné mon regard de mon sac.
Il lâche un petit rictus avant de prendre ses belles paroles.
-Comment allez-vous depuis hier ? Demande-t-il.
Je rigole nerveusement en passant ma main droite dans les cheveux marron.
- On peut dire que ça va mieux... Qu'est-ce que vous voulez ?
Je lève les yeux vers lui. Mon regard ne tarde pas à s'accrocher au sien. Ce regard me dit " vous inquiéter toujours autant, alors je vais dit que je m'occupe du reste ".
Mon regard tombe sur les deux hommes qui mettent la garde. Pourquoi il me protège autant ? Alors je suis simplement une avocate qui essaye de faire son travail. Je vois Monsieur Genovese, se diriger vers moi. Il se penche vers moi. Le cœur battant à cause de la proximité qu'il y a entre nous.
J'essaye de garder mon sang-froid. Il affiche un sourire qui fait me rater un battement.
- Vous avez l'air en pleine forme, dit-il en saisissant l'ironie. C'est très... Remarquable
- Est-ce que je dois prendre comme un compliment ? Demandé-je en soutenant son regard.
- C'est à vous de décider si vous le prenez comme un compliment ou non.
Il est toujours aussi proche tout en gardant son sourire malicieux.