« Ça dépend, ça peut aller jusqu'à arracher des membres de ton corps ».
Ah quand même.
« Je vois », dis-je.
« Tu es sans doute Crystal, la copine de Kylian. ». Dit-il en lançant un regard au bel homme à côté de moi.
« Ah non, enfin si, je suis Crystal, mais je suis célibataire au fait. Dos nos jours c’est difficile de trouver un homme sérieux, vous voyez un peu. ».
Toute la foule éclate en rire, mais pourquoi ? Je n'ai pas fait de blague pourtant.
« Kylian, tu devrais apprendre la politesse à ta copine ».
« Oui j'ai constaté ça » Crache le bel homme en me lançant un regard qui veut tout dire.
Mon regard passe de lui à l'homme sur l'estrade, comment ça ?
C'est lui Kylian ? Mais comment ça sa copine ? Oh et m***e où je me suis lancée moi !
"Je m'appelle Crystal Ludington, j'ai vingt-trois ans, je vis à New York, je travaille comme lieutenant au FBI, voilà comment tout a commencé.
FLASHBACK
J'avais seize ans la dernière fois que je l'ai vue, je parle de ma meilleure amie, elle aurait fugué d’après la police, mais je n'y crois pas, et je n'ai jamais cru à ça. La police a organisé des recherches mais en vain. Après, à peu près trois semaine, ses parents ont disparus à leur tour, la police a vite étouffé l'affaire. Quant à moi je n'y croyais vraiment pas, j'ai sentis que quelque chose lui ai arrivé, mais je devais faire ma vie et passer à autre chose, la justice ? Il y’en avait pas, et c'est là que j'ai convaincu mes parents que j'allais faire carrière dans le FBI, et j'ai réussi. J'ai fait des recherches sur sa disparition, j'ai ouvert de vieux dossiers, et je suis tombée sur des disparitions de jeunes filles de quinze à vingt-quatre ans et partout dans le monde.
Je suis tombée sur des endroits, des pays où elle pouvait être comme le Congo, La Russie, la Chine et notamment le Brésil. J'en ai parlé à mes supérieurs, mais à chaque fois ils refusaient ma requête, jusqu'au jour où mon chef est venu et m'a demandé d'abandonner l'affaire, mais comme je suis une femme déterminée, j'ai continué, et ça m'a coûté mon licenciement. Durant trois mois j'ai quand même continué mes recherches, je me suis rendue à l'ancien quartier où habitait ma meilleure amie, j'y suis resté une semaine, essayant de comprendre.
Et c’est là que ça m’est arrivé, je marchais dans la rue à la recherche d’un restaurant digne de ce nom, et boum j'ai senti des mains me soulever et un homme m'a endormit avec du chloroforme dans un mouchoir.
FIN DU FLASHBACK"
« J'espère que tu as compris Crystal, désormais tu m'appartiens. ».
« Je t'appartiens ? »
« Oui ! Dit Kylian ».
« Mais je ne veux pas t'appartenir, je ne suis pas un objet ! ».
« Tu n'as pas vraiment le choix, mais vraiment pas ».
J'entends les cris d'une femme et par réflexe je me lève en sursaut, à la recherche de celle-ci.
De loin je la vois se faire v****r par un homme, je m'apprête à aller vers elle mais Kylian me fait rasseoir aussitôt.
«NON, tu restes ici! Tu joues à quoi là ! » Crie-t-il
« Il est entrain de la v****r ! » Dis-je ahuri.
« Elle est à lui, il fait ce que bon lui semble. »
« Pardon ? » Je le regarde avec des grands yeux, il est sérieux lui ! « Elle est à lui ! » Il parle d'elle comme si c'était une télécommande, ou un animal, mais c'est carrément de l'exploitation !
Un autre commence de faire la même chose avec une autre femme.
« On y va. » Dit Kylian toujours aussi calme.
« Où ? »
« Chez nous. »
« Chez....N....Quoi ? »
« A moins que tu préfères le faire ici comme les autres Hein ? »
« Quoi ? Tu veux dire que tu vas me v****r ? »
« Pourquoi tu dramatises les choses? »
Ok bébé, je ne crois pas que je dramatise les choses hein, mais il est fout et sadique.
« Mais nom de DIEU ! Tout est sadique ! »
« Tu viens maintenant ! » Crie-t-il.
« Non ! Je veux sortir de ce merdier ! ».
Il se penche vers moi et approche doucement sa bouche de mon oreille.
« Chérie, si tu ne remue pas tes fesses, et que tu ne viens pas tout de suite avec moi, tu vois ces hommes-là, ce qu'ils font subir à leurs copines ? Bah je te ferais encore pire », dit-il sadiquement et cruellement.
Rembobinant le tout, je suis dans un endroit pour psychopathes, sans aucune aide, sans armes, sans rien en fait. Je sais me battre mais en réfléchissant bien si je tente quelque chose j'aurais tous ces hommes sur le c*l donc je dois jouer à la docile et voir ce qui m'attend, bordel ! Si j'avais écouté mon supérieur, je ne serais pas là aujourd'hui.
Je me lève pour le suivre.
« Sage décision, si tu restes tranquille il ne t'arrivera rien », me promet-il.
Je le suis devant des petites maisonnettes, alors que les autres filles se dirigent de l'autre côté, il ouvre une porte d'où il est écrit son prénom, et m'invite à entrer, pas mal ! C'est luxueux.
Un grand lit baldaquin noir et blanc, de l'autre bout de la pièce à droite se trouve un canapé blanc en cuir accompagné d'une table basse en verre, et à gauche un comptoir noire brillant.
Je m'avance je vois une porte je l'ouvre et je tombe sur une salle de bain de malade, une douche italienne, une baignoire et qui peut porter quatre personne, je vois deux sortis de bains derrière la porte, un bleu qui porte le prénom de mon kidnappeur, et un rose qui porte oh...Mon prénom ! Je soupir et je sors en le regardant debout devant le lit.
« S'il te plaît Kylian, tu peux m'expliquer pourquoi moi ? »