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1499 Mots
« C'est comme ça et c'est tout », dit-il sèchement. « Comment connais-tu mon prénom ? » « A quoi ça te servira toute ces questions ? Tu vas rester ici toute ta vie de toute façon ». Toute ma vie ? Tu rêves ! « J'ai besoin de savoir. ». Il soupire, je l'ai énervé, mais je m'en fou je veux tout savoir. « Je t'ai espionné durant une semaine, puis je t'ai enlevé. » Une semaine ? Quand j'étais dans le quartier de Zayra ma meilleure amie. « Et tu sais quoi sur moi, exactement? » Dis-je curieuse. « Le strict minimum, Crystal, vingt-trois ans. ». « Mon travail ? » Il regarde dans le vide, puis plonge son regard sur moi. « Non, tu ne travailles pas non ? » « J'ai été virée ». « Tu travaillais dans quoi ? » Ne lui dit surtout pas ! Je ne suis pas assez conne quand même. « Je...Je travaillais comme serveuse dans un restaurant. ». Il acquiesce de la tête, puis s'approche de moi tel un félin, et commence à toucher mes seins, je me défais de lui, en me levant. « Ça ne va pas non ? Mais t’es un grand malade ma parole ! » « Reviens tout de suite ! » Dit-il calmement. « Que vas-tu faire ? » Je demande. « Ça dépend, si tu te laisses faire, je vais te f***********r mais si tu te débats je vais te baiser...brutalement, en fait ça ne dépend que de toi. ». J'écarquille mes yeux, il est sérieux ? Je n'ai pas une chance de m'en sortir, que dois-je faire ? Laisse-toi faire, cette voix dans ma tête je vais la tuée ! Laisse-toi faire ! Laisse-toi faire ! Laisse-toi faire ! « Alors ?» demande-t-il impatient. J'inspire profondément et je me rassoie sur le lit comme une conne, je n'ai pas envie de me faire v****r. Et pourtant c’est ce qui va se passer. « Sage décision, tu as beaucoup de chance Crystal, surtout ce soir ». Il met sa main sur ma cuisse et commence à la caresser, je ferme les yeux de dégoût, il remonte mon t-shirt et me l'enlève, arrachant mon soutien-gorge et mon bas, je suis complètement nue devant cet homme. Il se déshabille à son tour, complètement nu, montrant son corps mince, son torse portant quelques poils masculins, et son ventre plat ou sont dessinés de parfaits abdominaux, malgré tout ce qui se passe, cet homme à le corps d’un DIEU vivant. J’avale ma salive de travers en apercevant son érection, son membre est tellement grand, que je doute qu’il puisse entrer en moi entièrement. Il s'allonge sur moi et commence à déposer une pluie de b****r sur mon cou, ma mâchoire, ma poitrine, jusqu'à mon intimité, il introduit un doigt en moi, ce n'est pas si désagréable que ça, il entame des vas et viens tout en m'embrassant, il pénètre sa langue dans ma bouche à la recherche de la mienne, il introduit un deuxième doigt en moi, je ferme les yeux en inspirant durement, je me sens honteuse d'éprouver du plaisir, alors que c'est un violeur, je commence à dévoiler mon plaisir, quand mon intimité devient humide, et il s’en aperçoit. Il se met entre mes jambes et me pénètre avec douceur, jusqu’au bout, entrant centimètre par centimètre, une brûlure assez importante se manifeste, me rappelant ma première fois. Une fois qu’il est au fond de moi il entame des vas et viens lent, une fois que je m’habitue à son membre énorme, il accélère ses coups de reins, un millier de frissons s’emparent de moi, je ferme les yeux en retenant mes cris de jouissance, je n’ai pas l’intention de lui montrer que je prends du plaisir, même si c’est déjà fait par mon corps. C’est tellement plus facile de simuler un o*****e, que d’essayer de le caché. Il se vide en moi puis se jette à côté, me serre dans ses bras comme si on était un couple. « Dors maintenant. » Dit-il. Je ne me fais pas attendre et je ferme les yeux. Cette partie de jambes en l’air m’a épuisée. --- « Réveille-toi bordel ! Crystal ! » J'ouvre les yeux, et m***e ce n'était pas un cauchemar mais la réalité, une p****n de réalité qui craint. « Lève-toi ! » Il me donne des ordres de bon matin. « Mais tu veux quoi ? ». « Va prendre ta douche et on va prendre le petit déjeuner ! Maintenant ! » Je me lève en boudant, comme un robot, je me dirige vers la salle de bain, j'entre dans la douche, j’allume les jets d’eaux, c’est chaud et très agréable, je trouve tous les soins pour femmes, il avait tout prévu le salop, je me lave en essayant d’ôter chaque trace de lui de mon corps. Ensuite je quitte la salle de bain en portant mon magnifique peignoir rose, qui fait le parfait contraste avec cette situation. « Kylian ? » « Hum ? » « Je n'ai pas de vêtement. » « Si, tu en as, dans l'armoire. » Dit-il en désignant du doigt cette dernière. Il a vraiment tout prévu, j'ouvre cette p****n d'armoire et j'en sors un jean et un T-shirt et des sous-vêtements, je m'habille rapidement. « Allez ! Vite ! » « Oui, oui, j'arrive ». Je le suis dehors, je vois les autres femmes et hommes qui marchent dans la même direction que nous. Kylian s'arrête devant une maison, une grande maison en bois. « C'est là que tu vas aller. » « Pas avec toi ? » « Non ! Tu prendras tes repas dans cette maison avec les autres femmes, à part le dîner où tout le monde doit manger dans la grande salle, va faire connaissance avec les autres filles. Et surtout pas de conneries ! ». Dit-il en s'en allant. « Faire connaissance avec les autres filles, et puis quoi encore ! » Dis-je à voix basse. Bref je meurs de faim donc je rentre et je vois effectivement d'autres femmes, elles se tournent vers moi et me sourient, je leur rends leurs sourires. Ensuite je m'assoie à leur table en les saluant. « Il n'y a pas de café ? » Je demande gentiment. « C'est interdit. » Dit l'une d'entre elles. « Sérieux ? » « Oui l'alcool, la caféine et la d****e sont interdits. » Et ben voilà l’ironie des choses, je me trouve dans une organisation criminelle, ou les trucs non autorisé par la loi comme les drogues sont interdites. Mais je ne peux pas survivre sans café, et sans alcool. « C’en est de même pour les produits laitiers, et la viande ». « Pourquoi ? ». « Selon eux, tous ces produits sont nuisible pour notre système immunitaire ». « N’importe quoi ! ». « Tu t'appelles comment ? » Me demande la fille. « Crystal, et toi ? » « Mélanie. » Dit-elle. Elle est blonde, le genre superficielle, mais là, elle a l’air d’une fille endolorie par tout ce qui se passe ! La pauvre elle parait abattue. « Cela fait combien de temps que tu es ici ? » « Quatre ans. » J'écarquille les yeux, quatre ans ? Bordel ! « Et tu n'as jamais réussie à t'enfuir. Ou a contacté quelqu’un de l’extérieur ? ». « Non ! Personne n'a jamais réussi à s’en sortir ». « Personne depuis quatre ans ! » Dis-je « Quatre ans ? Non cet endroit existe depuis des siècles ! » « Des siècles ! Et comment on va faire pour partir d'ici ? » Dis-je en croquant dans mon croissant qui en passant est super bon. Elles me regardent toutes ahuri. « Pourquoi vous me regardez comme ça? Vous ne croyez quand même pas que je vais rester ici ? » « Tu n'as pas vraiment le choix, tu dois obéir et ne pas fuir ! » « Vous avez essayé au moins ? » « Oui, plusieurs filles ont essayé mais à chaque fois, elles se font attraper et punir, et les punitions sont horribles. » Déclare Mélanie. « Je vois, mais on est où déjà ? » « Personne ne sait, c'est une espèce de forêt, on est au milieu de nulle part. » Forêt ? Mes recherches me reviennent en tête, Brésil, Chine, Congo, et la Russie, ses quatre pays contiennent des forets ou des mouvements louches ont été signalés. « Crystal ça va ? » Demande une des filles s’apercevant que je me suis perdu dans mes pensées.
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