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1340 Mots
Je lui fais un regard rassurant. « Oui, oui ça va. » Je continue à manger mon petit déjeuner, en réfléchissant à un moyen d'évasion, ou au moins un moyen de contacter mes anciens coéquipiers. « Il n'y a pas de téléphone ou d'internet ? » Elles éclatent de rire. « Ils ont coupé le réseau, ils peuvent juste communiquer entre eux à l'aide des talkys walkys. » Ah et m***e ! « Et personne n'est passé par là ? Des gens, des campeurs, la police, un hélicoptère ? » "Un vaisseau spatial?" Avec un peu de chance, pourquoi pas ? « Non, c'est comme si, on était coupé du monde extérieur. « Mais il y a bien des gens qui vivent près d'ici, sinon comment peuvent-ils s'approvisionner ? » Je demande en pointant du doigt le pot de Nutella. Elles se regardent entre elles. Comme si je venais de trouver la solution. « Je crois qu'il y a un village car ils partent faire des courses une fois tous les quinze jours et ils prennent beaucoup de temps. ». Dit une femme aux cheveux bruns. « Crystal, tu te fais des idées pour rien. » Dit Mélanie d’un ton las. « Mais non je cherche juste une solution ». « J'ai déjà vue des filles prendre la fuite, puis se faire tabasser, v****r, torturer et depuis la création de cet endroit, personne n'a réussi à s'échapper donc ne joue pas au FBI sinon tu vas te faire massacrer. ». Jouer au FBI, c’est ce que je sais faire de mieux. Mais déterminée comme je suis, je trouverais une idée, une solution pour sortir de cet endroit répugnant. Il y’a toujours une solution, je suis sure que dehors je pourrais trouver quelque chose, ou quelqu’un qui pourrait m’aider. - Je sors contempler les lieux. Je remarque une nouvelle fois les clôtures qui nous tiennent prisonnières ici, mais elles ne doivent pas être électrifiées, je regarde et je vois que tous les chemins mènent à la forêt si je m'enfuie et que je me planque derrière un arbre, personne ne me verra... Mauvaise idée. Très mauvaise idée. Combien de kilomètres y’ a-t-il jusqu'à la ville ? Oui si je rejoins la ville, je partirais a l'ambassade Américain, mais comment arriver jusqu'à la ville ? « Telle est la question. » Je me retourne et je vois Kylian qui s’approche de moi en souriant et dévoilant sa parfaite dentition. La nuit d’hier me revient en tête, mon corps commence à trembler. « Qu...Quoi ? » « Tu te demandais sûrement combien il y a de kilomètres jusqu'à la ville ? ». Mais j'hallucine, en plus il est devin. « C'est très, très, très, très, très, très loin, Crystal, et tu as intérêt à te tenir à carreau! » Il commence à m'énerver. « Ne t’inquiète pas, je me tiens très, très, très, très, très à carreau ». Je rétorque avec le même ton qu’il emploi. « Ne joue pas à ça. ». « Tu ne crois pas que je vais rester ici ! » Dis-je comme si c’était une évidence, et ça l’est. « Oh que si, tu vas rester ici ! Si tu t'enfuis il y aura des conséquences, et en plus on est plus dans ton pays ma jolie, on est très loin de New York. ». Dit-il ironiquement, et se retourne pour repartir. Ne dit rien, ne dit rien. « Et On est où ? » « Tu ne crois sûrement pas que je vais te le dire! » Dit-il en levant un sourcil. « Comme tu veux ». Dis-je en haussant les épaules, puis je retourne à ma tâche la plus importante (sortir d’ici). La journée a été très ennuyante, je n'ai vu que de la violence, c'est très dur de voir des femmes et des jeunes filles se faire v****r et massacrer sans rien pourvoir faire, à un moment j'ai eu les larmes aux yeux. Comment ça fait que personne n’est au courant de l'existence de cet enfer, c'est impossible ! Les autorités savent quelque chose j'en suis sûre ! Je soupire lentement. C'est l'heure du dîner, je rejoins la grande salle accompagnée de Mélanie, en m'asseyant je vois Kylian sur une autre table où il y a que des hommes et devant lui j'aperçois l'enfoirée qui est monté sur scène. « C'est qui lui ? » dis-je à ma nouvelle amie en désignant l’enfoiré de ma tête. « Lui ? C'est le big boss, le chef ! Il s'appelle Bart, il a trente-deux ans, il est chiant comme tout et très v*****t, ses punition sont horribles. ». « Oui je vois ça. » Je fixe mes yeux sur lui, j’ai une soudaine envie de serial killer, je veux lui planter un couteau dans ses yeux, pour les arrachés de leurs orbites. Son regard tombe sur moi, il affiche un sourire sadique, je roule des yeux et entame mon dîner. Une fois le dîner fini j'adresse un au revoir à Mélanie, quand je vois Kylian venir vers moi sûrement pour qu'on rentre, soi-disant chez nous ! Mais franchement j'ai une tendance à me retrouver dans des cas pareils ! Je vivais bien mon célibat. « Et bien te voilà » Dit Bart accompagné de Kylian. « Et oui me voilà, comme en dit, le monde est petit » Dis-je d’un ton sarcastique. Il me lance un regard noir et réprobateur. Je ne l’aime pas, et je n’aime pas sa façon de me parler, et de me regarder. « Tu ne me parles pas comme ça, petite m***e ! » « Stop Bart. » Gronda Kylian. « Tu devrais la dresser Kylian ! » Dit-il d’un ton provocateur. Aux dernières nouvelles je ne suis pas un chien ! Mais qu'il aille dresser sa mère ! Je serre les poings, je suis à deux doigts de le gifler ce fils de p**e. « Ne joue pas à la maline petite, car ici tout va changer pour toi, et tu ne pourras aller nulle part ». « Il y a bien une ville ici ? » Je demande en souriant. Oui c’est vrai, depuis que je suis petite, j’ai des tendances suicidaire, mais là faut vraiment y remédier. Il rit bruyamment. « Ici tu es coupée du monde extérieur, le monde que tu ne reverras jamais. ». Il me saoule, j’ai vraiment envie de le frapper, je lance un regard suppliant à Kylian. « Je suis fatiguée je veux rentrer, s'il te plaît Kylian. » Dis-je en le regardant. Bart sourit machiavéliquement. Kylian pose sa main sur mon dos pour me faire avancer, mais l'autre c*n nous arrête. Kylian soupire, à son tour las du comportement de ce Bart machin chose. « Hey Kylian explique lui qu'elle ne pourra pas sortir de là. Et dresse-la bien ! » Je lui lance un regard noir. « Elle le sait déjà » Dit Kylian. « Tu n'es même pas dans ton pays » Lança Bart en rigolant comme si j'étais bête. Putain de sa race, mais je vais le pulvériser, il m’énerve, il me répugne. Ne fait pas ça ! Calme-toi ! Et puis zut ! « Brésil ?.... Chine ?.... Congo ?.... Ou la Russie ? ». Il écarquille les yeux, et il les a plus écarquillés quand j'ai prononcé Brésil, alors voilà on se trouve dans la forêt amazonienne du Brésil. Je me demande qui est le plus c*n dans l’histoire. Si je l’avais dans une salle d’interrogatoire, je l’aurais fait pleurer ce mec. « C...Comment ? Qui ta dit ça ? » Dit-il en s'approchant dangereusement de moi. Et m***e ! Parfois je ne réfléchis vraiment pas ! Vite ! Trouve quelque chose !
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