VII LA FILLE DE LA VIERGE. Le rancho de la Ventana n’avait rien dans son ensemble qui se rapprochât de la lourde et imposante construction des haciendas [1], tout au contraire. La capricieuse et élégante incorrection de son architecture n’appartenait à aucun ordre proprement dit ; elle tenait le milieu entre la villa italienne et la maison de plaisance espagnole ; aucune trace de fortifications ne s’apercevait aux alentours ; cependant les habitants de cette ferme devaient être, en temps de guerre, exposés aux excursions journalières des Indiens, et, en temps de paix, aux visites non moins dangereuses parfois des vagabonds de la prairie. Ce rancho présentait, en outre, cette double particularité, inouïe au Mexique dans l’intérieur des terres et surtout loin des grands centres de populati


