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Un rêve brisé

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Qui peut jurer qu'il sait ce que demain sera ? L'avenir est-il prédictible ?

Il a fallu que je rencontre cet homme ce jour-là à la fac pour que ma vie, mes rêves tous tombent à l'eau. Mon nom est Sadiya Guiro, je suis sénégalaise âgée de 18ans.

Je vous invite à découvrir ce qui est à l'origine de mon rêve brisé.

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Premier Jour à la fac
Je suis venue prendre mon emploi du temps. Khadija, ma meilleur amie, m'a déjà informé de la sortie des listes d'orientation . C'est moi qui voulais attendre la rentrée définitive pour venir enfin à la FSJP (Faculté des Sciences Juridiques et politiques). J'étais heureuse d'être orientée dans cette faculté parce que primo c'est une faculté qui a une bonne réputation et deuxio comme je suis orientée dans cette faculté je pense que tous les moyens sont desormais reuinis pour que je sois une avocate ou un procureur de la République oui rêver fait vivre. J'ai toujours rêvé de devenir une avocate. C'était depuis mon enfance. Et cette fois-ci, je compte aller au bout de mes rêves. Je me rappelle quand j'avais 5ans, lorsque je jouais avec mes camarades à l'époque (au fond fin de Gounass) j'avais toujours le rôle de la policière. Celle qui voulait arranger tout et trouver une solution à tout. Donc je peux dire que j'ai toujours été passionnée par ce métier. Une fois dans le bâtiment de la Fsjp de l'université Cheikh Anta Diop (UCAD), je vois une belle décoration à l'intérieur de la faculté couleur bleu-blanc. Il y avait un beau jardin. Tout le monde savait que j'étais novice dans cette faculté voyant la manière dont je regardais les gens. Pourvu que ce ne soit pas le cas. J'ai vu des tableaux où il y avait une foule d'étudiant. Je me suis rapprochée pour voir si j'y trouverais mon emploi du temps. Khadija m'a dit que je faisais partie du groupe B comme elle. On s'était même donnée rendez-vous à 10h mais depuis ce matin j'essaie de la joindre mais en vain. Si elle ne m'appelle pas avant que je ne quitte je serais obligée de passer chez elle pour voir ce qui se passe. Je me rapproche des tableaux mais impossible de voir vu le nombre d'étudiants qui y étaient, eux aussi pour prendre note de leur emploi du temps. Alors que j'étais sur le point de quitter le hall, j'entendis l'audible voix de Khadija cria mon nom . Au moment où je me retournais un homme qui essayait lui aussi de passer me bouscule involontairement et quand je me retourne nos yeux se croisèrent. Et je sentis mon coeur faire un boom. Bizarre non ? L'odeur de son parfum se sentait dans toute la faculté. Ses beaux yeux avec ses lèvres bien faites waouh un vrai beau gosse. Je le regardais comme si je venais de voir un prophète tellement qu'il est beau et propre. Oh les étudiants... comme ils sont beaux machallah. Lui: Ah excuse moi mademoiselle, me dit-il en brisant le silence et mettant fin mon regard passionnel et très doux à son encontre en me tenant les épaules pour que je ne tombe pas. Je suis vraiment désolé continuait-il avec une voix un peu posée. Je ne savais pas quelle attitude adoptée car j'avais honte d'un côté et je suis incapable d'étaler le pourquoi. Mon cœur tremblait et mes yeux refusaient de le quitter du regard. Et j'avoue que cela n'ait jamais arrivé de ma vie. Moi: Non ce n'est rien, lui repondis-je dans une voix un peu tremblante, c'est moi qui suis désolée. Il laisse mes épaules. Et me dis de nouveau : Lui: Je suis vraiment désolé enh, je suis un peu pressé. Mais ne m'en veux pas. Je suis désolé ! En répétant presque la même chose. Ça se voit que quand on a rien à dire c'est un peu difficile de trouver des mots adéquats à des situations adéquates. Moi: Non je t'en prie ce n'est pas de ta faute , retorquais-je dans un ton plus ou moins calme, c'est normal vu toute cette foule. Lui: Tu es de la fac ? me demanda t-il Moi: Oui, c'estle cas. Et cette année sera ma première année ici. Lui: Félicitation et bienvenue alors, me dit-il en me tendant sa main, moi je me nomme Médoune Sy. Je suis en Master 2 en droit public option Relations Internationales. Je suis très enchanté de faire ta connaissance. Moi: moi c'est Sadiya Guiro enchanté en lui tendant la main. Il me serra la main et j'imite son geste. Je m'imaginais déjà avec lui, être sa femme et oui déjà. J'a***e et je le sais. Mais rien n'interdit le rêve. Ni aucune loi, encore moins une convention ne nous interdit de rêver. Lui: J'espère que nous verrons souvent ici. me sourit-il en quittant le hall. Waouh, comme il est mignon ce mec. Un vrai gentleman. Oui oui j'espère que je te reverrais, me disais-je toute seule mon amour. J'espère que je ne suis pas entrain de devenir dingue à cause d'un étudiant que je viens à peine de rencontrer. Décidément !!! Lui: Oh tu es là, reprend t-il ayant certainement constaté mon absence. Moi: Oh désolée suis là excuse , disais-je toute excitée. Mèdoune croira que je suis folle certainement mais non amoul problème (aucun problème) je saurais gérer. Quand il deviendra mon petit ami je lui raconterais tout ceci inchallah. Lui: Bon je te laisse et à très bientôt mademoiselle. Je vois Khadija, de l'autre coté, qui se rapproche tout souriant toutes ses dents. Khadija: Puce c'est ton premier jour dans cette faculté et tu t'es tapé un beau gosse en me faisant la bise. Ya wore dh (Tu es unique). Moi: Arrête c'était juste un accident, et puis même ce n'est même pas sûr de le revoir, essayais-je de camoufler. C'est quand il est parti que je me suis rendue compte que je ne lui ai pas demandé son numéro de téléphone. Non le coup de foudre rend fou... Khadija: En tout cas je trouve qu'il est temps de te trouver un mec comme tu as décroché ton bac, me dit-elle d'un ton moqueur Moi: Arrête avec ça wayy ish Khadija: Tu boudes là ... Moi: J'ai oublié de lui demandé sln numéro( me disais-je intérieurement) Je voulais coûte que coûte fuir notre débat. C'est vrai que moi je ne suis pas intéressée de trop par les mecs. Du moins avant. Je préférais me concentrer sur mes études et obtenir mes diplômes d'abord et le reste viendra par la suite. C'est ça ma philosophie de la vie. Les études d'abord et les mecs après. Moi: Oui d'abord laisse moi obtenir ma licence et après je chercherais un mec, continuais tout en marchant dans le hall. Khadija: Humm, tu ne changeras jamais ma puce Moi: Sinon depuis ce matin j'essaie de te joindre sur ton portable mais ça ne répondais pas. Qu'est ce qui se passe ? Khadija: Ah C'est une longue histoire, mais je t'expliquerais en route. Moi: j'espère que ce n'est rien de grave en tout cas La foule commençait à se disperser peu à peu, et je suis allée avec Khadija prendre mon emploi du temps. Il était environs 11h et quelques presque midi. Mais tout au long de notre discussion, le joli visage de Médoune me revenait dans mon esprit. Il a l'air sympa. Je crois que Khadija à raison que je dois me chercher un mec. Et je pense que je l'ai trouvé . En tout cas j'aurais bien aimé en avoir quelqu'un comme ce Médoune. Il était midi passé. A cet instant précis tout ce que je voulais c'était le revoir. Nous venons de prendre notre emploi du temps. On a cours à partir de midi les lundi jusqu'au mercredi et à partir de 8h du matin les jeudi jusqu'au Samedi. Je déteste de travailler les samedi. Khadija m'a proposé d'aller prendre un café avec elle dans les allentours. Oui histoire de mieux me raconter ce qui se passait ce matin. Une fois dans le cafétéria, on prit place et on a fait notre commande. Khadija après un long moment de silence: Ma mère a demandé le divorce, Moi: Quoi en criant, elle a fait quoi tu as dis ? Khadija: Tu as bien entendu girl !!! A vrai dire j'avais même remarqué qu'il y avait quelque chose qui ne clochait pas chez ces parents. Je voulais lui demander mais quelque chose me retenait toujours. J'attendais qu'elle m'en parle en premier. Khadija: Cette fois-ci c'est définitive. Papa l'a surpris avec son amant. Moi en écarquillant les yeux: Non dou deugue boy ( C'est pas vrai ). Khadija: Si. Ce qu'elle a fait est impardonnable. Elle aurait pu tromper mon père avec tout le monde sauf avec cet homme si ... La sonnerie de son portable la coupe. Non je n'arrive toujours pas à y croire. Cette nouvelle vient de gâcher ma journée. Comment tout ceci est arrivé hein ? Bizarre, tata Bana la mère de Khadija tromperait-elle son mari. Mais avec qui dans ce cas ? A vrai dire, j'étais offusquée par ce que venait de me dire Khadija. Tata Bana tromperait-elle Tonton Bakar, son mari ? Non je ne pense pas. Ils sont à leur 20e années de mariage ou plus presque. Comment tout ceci est arrivé ? Khadija: Oui, en décrochant son portable d'un ton sec. Je la regardais mais en fait, mais je n'arrivais pas à comprendre. Cette nouvelle risque de la perturber énormément. Rien n'est plus dure que de ne plus voir ses parents ensemble. J'en sais quelque chose. Mes parents ne sont certes pas divorcés mais ma mère est veuve. Parfois, mon père me manque tellement que... J'aurais tout donné pour qu'il soit toujours avec moi. Je ne dis pas que ma mère ne remplie pas son rôle de mère mais elle ne pourra jamais occuper la place de mon père. La famille est un miroir grossissant, elle relève de la fragilité de tout un chacun. Beaucoup de famille sénégalaise endurent en silence pour tenir, entre amour, indulgence, reconnaissance, confiance... Quand on retire un seul élément de cet équilibre tout s'écroule. Khadija: Je ne suis plus une petite fille moi. Je sais tout ce que tu es entrain de manigancer mais t'inquiète pas. Et moi je faisais semblant de ne rien écouter de sa conversation. Je prend le verre, je me sers de l'eau fraîche attendant que l'on me serve mon café. Elle racroche et me dis en déposant son portable sur la table -Tout me dégoûte Sadiya. Moi: Mais je veux que tu me racontes tout ce qui s'est réellement passé avec tes parents ? Khadija: ma mère trompait depuis pentdant tout ce temps mon père. Et papa a tout découvert, me dit-elle dans un ton calme. Moi: oh non pas ça ? Hurlais-je Khadija: Et si c'est le cas. Tu t'imagines du jour au lendemain on découvre que sa mère n'est rien d'autre qu'une pute.... Dit-elle avec rage. Moi: Non je t'arrête Khadija. Quoi qu'il en soit tu n'as pas le droit de parler comme ça de ta mère. Retire tout de suite le dernier mot que tu viens d'employer. Certainement, il doit y avoir une erreur. Khadija: Je n'ai pas besoin de faire semblant quand je suis avec toi. Au moins, tu es la seule personne avec qui je peux parler en toute sincérité. Sadiya c'est vrai, elle est une p**e. Comment peux tu appeler une femme qui trompe son mari en plus sous le toit de ce dernier ? Pas besoin de faire une application clémente des mots, il faut oser appeler le chien par son nom. Si c'était avec une autre personne je n'allais jamais lui dire tout ceci mais comme on est ami c'est pourquoi je t'en parle. Entre elle et moi, il n y a pas de secret on se dit tout. TOUT. Même si j'en sais davantage à cette histoire, je lui demande de me raconter les détails. Khadija : Au fait , je devais me rendre hier soir chez tata Rama pour prendre le sac de ma mère qu'elle y avait laissé. Elle m'avait chargé d'aller le lui récupérer. En sortant de ma chambre j'ai entendu des hurlements venant de la chambre de mes parents. Quand je me suis rapprochée j'ai entendu mon père dire à ma mère de s'en aller definivement de la maison ou c'est lui qui s'en irait. Moi: Et après ? Khadija: Ma mère lui a dit que c'était à lui de quitter la maison s'il le voulait car la maison est à elle. Elle se tait un moment avant de me dire par la suite: - Ma mère lui a demandé de partir car il ne l'a jamais aimé. Elle ne pouvait plus continuer et c'est la où elle a craqué. Moi: Regarde ma chérie, tu n'es pas obligée de tout me aujourd'hui, lui coupais-je. Je te propose de changer de sujet et après on en reparlera Khadija: Mais non je ne peux pas. Je ne peux pas changer de sujet. Parce que ma mère lui a dit que je n'étais pas sa fille. Moi: quoi ? fis-je d'un air moins surpris Khadija: Tu imagines ta vie si du jour au lendemain tu apprends que l'homme qui t'a élevé pendant des années et que tu considérais comme ton père ne l'est pas en fait, continuait-elle en sanglot. Je me lève et fais le tour de la table pour la prendre dans mes bras. Moi: Puce ressaisis-toi, lui dis-je, il faut que tu sois forte. Massa ( Je suis désolée). Khadija: Jamais je ne pardonnerais à ma mère sa trahison. Elle n'a pas seulement trahi mon père mais elle a trahi tout le monde surtout moi. Moi: Non arrête ne dis pas ça, Il devrait bien y avoir une explication à tout cela. Tata Bana est une femme bien, exemplaire... Elle me coupa. Arrête bon sang de vouloir être l'avocate du diable a tout prix. Non une femme exemplaire ne se rabaisserait pas comme elle vient de le faire. Une femme exemplaire ne tromperait pas son mari. Si elle était réellement bien, elle n'allait pas caché à sa fille aînée que cet homme n'est pas mon père .Elle est fausse et je suis désolée de le dire ma mère n'est pas ce que vous croyez. Elle est un monstre. Moi: Sinon est-elle au courant que tu sais tout ? Khadija: Non, mais elle le saura bientôt. Jusqu'à quand va telle encore me cachait la vérité ? Elle n'a plus d'issue. Elle est obligée de tout avouer si elle ne lui reste bien sûre une once d'honneur ce que je doute. Khadija était décidée d'affronter sa mère pour quelle lui dise qui était son véritable père. Je n'en revenais pas. Elle s'inquiète aussi pour ses soeurs. Si réellement elle n'est pas la fille de tonton Bakar alors c'est qui son père. Elle se sentait traumatisée. Elle m'a promis qu'elle allait découvrir tout ce que sa mère lui cachait. Je voudrais réellement moi aussi comprendre le pourquoi du comment tata Bana a pu faire tout cela. Je me rappelle aussi d'un jour , chez Khadija , j'étais venue lui rendre visite par surprise. La porte de sa maison n'était pas fermée donc je suis rentrée. J'ai trouvé sa mère entrain de parler avec un homme. Ce dernier m'avait tourné le dos. Mais sa voix me disait quelque chose. Elle lui disait: " JE VAIS DIVORCER BIENTÔT. JE DIRAIS À KHADIJA QUE C'EST TOI SON VÉRITABLE PÈRE. JE SUIS DÉCIDÉE ". Et il lui repondit : "SI TU NE LE FAIS PAS MOI JE LE FERAIS CAR IL EST TEMPS" Cette voix me disait bien quelque chose. De peur qu'on ne me voit, je me suis éclipsée. Et puis je ne pouvais rien dire à khadija. Je me suis dit que ce n'était pas à moi de lui dire. Et maintenant, je ne sais pas si j'ai bien fait ou pas. Khadija pleurait de plus en plus. En imiginant sa tristesse, je n'ai pas retenir à mon tour mes larmes. J'essayais de les bayaler par le revers de main mais je n'ai pas reuissi. La vie paraît très simple, mais non au fond elle est compliquée. Tout peut basculer du jour au lendemain. Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés à pleurer sur la table toutes seules. Certains nous regardaient voulant savoir ce qui se passait mais c'était peine perdue. Il se faisait tard et on devait rentrer. On s'est séparé difficilement j'avoue. Khadija a pris un taxi pour rentrer. Je lui ai proposé de la raccompagner mais elle insisté pour que je ne vienne pas. Elle voulait affronter sa mère toute seule. Oh je me sens trop mal. Je ne lui ai rien raconté à propos de ce que j'avais entendu. Cela ne fera qu'attiser sa haine envers sa mère. Et qui sait elle pourrait m'en vouloir. Comme la vie nous réserve des surpise. Qui l'aurait cru. Qu'Allah le tout miséricordieux lui vienne en aide. Je suis dans l'arrêt. J'attends la ligne 29 pour rentrer. Avec mes maigres économies, je ne peux pas me permettre de prendre un taxi. Après quelques minutes d'attente, j'aperçois le bus. Je m'approche. Une fois dedans, je cherche dans ma sacoche une pièce de 200 francs que je tendis au receveur. Receveur: Vous allez où ? me demanda t-il Moi: A Liberté 6. A son tour, il me tendit mon billet. Et comme il y avait assez de place, je suis allée m'asseoir au fond. Et tout juste s'être assise. J'ouvre ma sacoche pour prendre mon téléphone. Je prend mes écouteurs et je me met à écouter des Zikroulah. Seul le zikroulah a le don de me faire du bien. Il m'apaise le cœur. En relèvant ma tête, j'aperçois Médoune achetait un ticket. Moi: hey Médoune Il se rapproche et me regarde avec un air voulant dire qui es-tu ? Lui: On se connaît ? En se rapprochant de moi Sadiya quelle honte. Il te reconnaît même pas. C'est ce que je me disais intérieurement. Il ne se souvient même plus de moi. Moi: Ce matin dans le hall de la fac de droit tu as oublié, ? Lui: Ah oui cest vrai. Tu as raison. Je me rappelle maintenant cava tu vas bien. Il s'assoit auprès de moi. Je commençais à flipper de nouveau. Je ne sais pas mais il me plait beaucoup. Lui: c'est Sadio non ? Moi: non Sadiya Oh quelle tristesse . Il a vite oublié mon prénom alors que moi j'ai toujours le sien dans ma mémoire Lui: je suis désolé. Je suis un peu déconnecté ses temps-ci. J'ai trop de chose dans ma tête. Ma routine est un peu chiante ses temps-ci raison pour laquelle je ne capte plus rien. Je sais qu'il le dit simplement pour éviter que je me vexe. Moi: A bon et est-ce que je peux savoir ou bien les cours vont volumineux à ce point ? Lui: Juste que je vais soutenir cette année. Et puis j'aide mon oncle dans son cabinet d'avocat et des tas d'autre chose dans ma tête tu comprends ? Moi: Ah tu veux devenir avocat ? Lui: Pourquoi pas? Je sais que je serais un bon avocat. Quel frimeur celui-ci ! Moi: moi aussi je voudrais devenir une avocate ou un procureur de la République. Lui: À mes respect maître, me taquinait-il Je rigolais à haute voix. Comme j'étais toute contente de l'entendre dire cela. Puis on se tait un moment. Moi ça se voyait que j'avais toujours cette peur bleue quand il me fixait. Intérieurement je me mettais à penser que nous pourrons former un joli couple. Lui avocat et moi avocate. Puis j'entendis Lui: hey t'es là Moi: oui oui suis là. Lui: on dirait que tu as la tête ailleurs? Comment lui dire qu'il a raison. Que oui j'ai la tête ailleurs comme il le pense. Que je l'aime et que je voudrais qu'on soit ensemble. Non Je n'ose même pas le lui dire. Je serais ridicule et puis je le connais même pas. Est-ce que réellement ce que je ressens pour lui c'est de l'amour. Et si c'était juste un coup de foudre. Qui sait ? Moi: oui c'est vrai. Je viens de me rappeler que ma mère m'avait chargé d'une mission importante, mentis-je Lui: hum, est-ce que je peux savoir de quelle mission il s'agit ? en roulant les yeux comme s'il savait que je lui mentais. Je manipule mon portable faisant semblant. Et lui me fixait toujours. Et mon coeur battait encore plus fort à 100 à l'heure. Lui: tu es très belle, reprend t-il en mettant fin au silence. Et voilà. Je suis à terre. Mon coeur battait encore plus fort. Plus fort même. On se fixe. Et moi je suis restée bouche bée. Je manipule mon portable faisant semblant. Et lui me fixait toujours. Et mon coeur battait encore plus fort à 100 à l'heure. Lui: tu es très belle, reprend t-il en mettant fin au silence. Il me fixait avec ses très beaux yeux qui ont le don de me faire perdre mes orientations. Au fait, comment vous l'expliquer je n'arrivais plus à soutenir son regard tellement que j'avais peur qu'il comprenne que qu'il me plaisait bien. Mais même si je décide de faire bonne figure mon cœur et mon regard me trahissaient. Et voilà. Je suis à terre. Mon coeur battait encore plus fort. Plus fort même. On se fixe. Et moi je suis restée bouche bée. Je ne sais pas quoi lui répondre. Est-ce que cela veut dire qu'il ressent ce que je ressens dans mon coeur. Moi: merci, dans un ton un peu tremblant après presque des minutes en silence. Lui: Sadiya. Moi: oui, Médoune: Tu es toucouleur ? Moi: oui Médoune: Ah je comprend donc Moi: tu comprends donc quoi ? Médoune: d'où vient ta beauté Moi: Elle vient d'où alors, dis-moi Médoune: les halpoulars sont toutes belles. Cela nous faisait rire à tous les deux. En un laps de temps je commence à le connaître mieux. Il est sympa en plus d'être beau. Je ne sais pas comment l'expliquer mais il me plait beacoup. On a discuté un bon moment dans le bus. Je ne voulais même pas arriver à ma destination. Parce que notre débat commençait à être intéressant. Tantôt on abordait une actualité qui défraie la chronique tantôt on parlait de sujet ayant un rapport avec le droit. J'étais certes triste, mais il a fallu que je lui parle pour que ma tristesse disparaisse. Certaines personnes ont le don de nous rendre heureux quoi qu'il nous coûte. J'aimais bien son état d'esprit, sa façon d'argumenter, bref j'aimais tout de lui. Malheureusement, il est l'heure pour moi de descendre. Moi: je descend au prochain arrêt. Lui: Je t'accompagne si ça te dit jusqu'à chez toi. Moi: A Bon !!!! ok ça marche Je ne vais pas laisser cette occasion bien sûr. Je sens que je lui plais aussi. Sinon il ne me proposerait pas de m'accompagner sachant qu'il devait aller jusqu'à Grand yoff après Liberté 6. On descend du bus. On marche sur le trottoir direction les deux voies. Lui: Tu vis seule? Moi: vivre seule, je n'ose même pas. Lui: pourquoi? Moi: parce que ma mère me tuerait Lui: Ah tu vis avec tes parents alors ? Moi: Mon père est décédé, je vis avec ma mère et mes frères Lui: Ah dacc Moi: Et toi ? Lui: Je vis tout seul Moi: ok je vois. Et où sont tes parents? Lui: A médina Moi: Et pourquoi tu ne vis pas avec eux ? Lui: A cause de mon travail. Je t'ai dit tout à l'heure que j'aide mon oncle dans son cabinet. Je ne pourrais pas quitter tous les matins Médina pour me rendre ici. Il arrivait des jours où je venais en retard. Et ses temps-ci on a énormément de dossiers à traiter. C'est pourquoi j'ai déménagé chez mon oncle. Moi: ah tout à fait normal alors. C'est où son cabinet Lui: À grand-yoff mais je passe voir tous les jours mes parents. On a marché à peu près 50m avant qu'on arrive enfin chez moi. Moi: voici ma maison Lui: vous avez une belle maison, complimenta t-il Moi: merci. Allez entre comme ça je te présente ma mère. Lui: non je te promet de passer te voir un autre jour actuellement je suis un peu pressé. Moi: ok ca marche alors. Je ne voulais pas insister. Même si je voulais passer encore un peu de temps avec lui pour mieux le connaître car oui j'en bave même. Lui: Mets-moi ton numéro là Il sort un iPhone dans le sac qu'il me tend. Je lui mets mon numéro et je le lui rends. Il me bipe et ça y est j'ai son numéro. Lui: je t'appelle ce soir ok Waouh je le savais. Il est dingue de moi. J'en suis sûre. Toute contente de savoir que je lui plais aussi. Moi: ok j'attendrais ton appel et merci de m'avoir poussé jusqu'ici. Lui: c'est un plaisir de faire connaissance avec une jolie fille comme toi. Waouh quoi de beau que ça ? Quand il s'est retournait je le scrutais impitoyablement, inexorablement et j'ai eu même honte car c'est ma conscience qui me soufflait d'arrêter. Quel homme ! Quel homme ! Je ne voyais ce genre d'homme que dans les films et à ma grande surprise, non li dou deugue (c'est pas vrai ça). Wipiliw.... Hey Dieu je suis tombais dedans dh... pour reprendre le terme des ivoriens. C'est comme ça que suis rentrais dans ma maison après que notre bonne m'ait ouvert la porte. Je suis tellement contente et inutile de vous étaler le pourquoi. J'ai l'impression que mon rêve commence à devenir une réalité. Je suis toute excitée. C'est la première fois que je vois un homme qui me plait bien. Avant Médoune, je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui me plaisait à ce point. Soit je rencontre des mecs qui me trouvent canon mais ce n'était pas toujours pas réciproque. Je ferais tout pour que cela n'arrive pas cette fois-ci. Il est temps que je trouve un homme à mes côtés. Et je veux que cet homme soit Médoune. Déjà il fait le droit comme moi, il est jeune comme moi et en plus c'est un "super thiof" un vrai beau gosse. Pendant toute la fin de la journée je n'ai cessé de repenser à Médoune. J'attendais son appel comme il me l'a promis. J'ai pas reçu aussi l'appel de Khadija. Moi je n'ai pas voulu la rappeler pour la brusquer. Sans nouvelle alors bonnes nouvelles. C'est vrai que je m'en veux du fait que je ne lui ai rien dit à propos de ce que j'avais entendu. C'est un paradoxe au fait. On ne se dit tout. Et j'ai osé lui cacher une chose pareille. Mais je suis catégorique là-dessus ce n'est pas à moi de lui dire. Je prend mon portable pour vérifier si je n'ai pas de message sur mon insta. Et j'entend ma mère m'appeler. Mère : Sadiya Moi: oui ma Mère : vient j'ai à te parler Moi: attend je me change Je descend de mon lit et j'ouvre mon armoire, j'y prend un jean et un body et m'habille rapidement vu que j'avais mis un petit short. Et ma mère m'a interdit de m'habiller ainsi en sortant de ma chambre. Elle s'appelle Daba Ly. Elle est du genre trop traditionnelle . Elle veut pas que je m'habille sexy . Elle n'aime pas les mini jupes et beaucoup d'autre chose que vous saurez après. Elle est un peu spécial. Elle me prend toujours pour une gamine. Mais non. Il faut qu'elle comprenne maintenant une chose. J'ai 18ans, mais c'est pas son problème. Elle donne toujours des ordres. Je suis sa deuxième fille. J'ai une grande soeur Rabi 24ans. Elle est couturière. Elle s'est mariée il y a maintenant 2ans. Son mari Guirane âgée de 4 ans de plus que ma soeur est ingénieur. Ils ont un enfant âgé de 8mois Junior. Je l'aime bien ce petit. Il y a aussi Yaya Guiro mon petit frère âgé de 17ans. Il est au collège Notre Dame du Liban. Je m'entend bien avec lui. On est de véritable ami. Je sors de ma chambre et prend le couloir qui mène au salon où je trouve ma mère entrain de noter quelque chose dans son agenda. Moi: oui ma Mère : Depuis que tu es revenue de l'université ce matin tu ne m'as rien dit. Comment ça s'est passé? Moi: j'ai pris mon emploi du temps et les cours démarrent lundi prochain Mère: inchallah ( s'il plait à Dieu) continua t-elle. J'ai voulu lui faire part de ma rencontre avec cet homme si merveilleux. Moi: sinon j'ai fait la connaissance d'un homme à la fac. D'ailleurs il m'a raccompagné jusqu'ici. Mère : Sadiya tu n'as même pas encore intégré l'université et tu me parles de rencontre avec je ne sais qui Elle me parlait dans un ton un peu sec. Et moi je ne sais pas si j'ai bien fait de lui dire ou pas. De toute façon moi je trouve qu'il n y a rien de mal à cela. Moi: Mais maman c'est quoi le problème ? Est-ce que je n'ai pas le droit de faire de nouvelles connaissances Mère : Tu sais bien ce dont je suis entrain de te parler. Les études sont jalouses.Tu ne peux pas conduire deux voitures en même temps.Tu viens d'obtenir ton bac mais concentre-toi pour obtenir ta licence en droit. Ma mère, elle est hors du gab. Elle ne comprend rien de ce que je ressens. Étude étude étude jusqu'à quand. Puis elle continue: Mère : Ces rencontres dont tu me parles ne te mèneront nulle part. Essaie d'obtenir ta licence et ta maîtrise après c'est toi même qui cherchera ton homme. Tu auras celui que tu veux. Comment lui expliquer que j'ai rencontré celui que je veux aujourd'hui. Sheuteuuu...

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