IV-2

1988 Mots

En revenant à la Chartreuse, nous fûmes assaillis par un vent v*****t qui nous renversa plusieurs fois, et qui rendit notre marche si fatigante que notre malade en fut brisé. La seconde promenade eut lieu quelques jours avant notre départ de Majorque, et celle-là m’a fait une impression que je n’oublierai de ma vie. Jamais le spectacle de la nature ne m’a saisi davantage, et je ne sache pas qu’il m’ait saisi à ce point plus de trois ou quatre fois dans ma vie. Les pluies avaient enfin cessé, et le printemps se faisait tout à coup. Nous étions au mois de février ; tous les amandiers étaient en fleurs, et les prés se remplissaient de jonquilles embaumées. C’était, sauf la couleur du ciel et la vivacité des tons du paysage, la seule différence que l’œil pût trouver entre les deux saisons ;

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