Chapitre 8

3076 Mots
8 Nora Pendant le reste du dîner, je continue à me comporter comme si j’étais intimidée et comme si j’avais peur. Je ne joue pas vraiment la comédie parce que c’est ce que je ressens. Je suis en présence d’un homme qui parle tranquillement de tuer des innocents. Comment pourrais-je réagir autrement ? Mais j’essaie aussi de le séduire. Ce sont de petits détails, par exemple ma manière de rejeter mes cheveux en arrière tout en le regardant. La manière de mordre dans la papaye que Beth a préparée pour le dessert et de lécher le jus qui me coule sur les lèvres. Je sais que j’ai de beaux yeux, si bien que je le regarde timidement, les paupières mi-closes. C’est une attitude que j’ai répétée devant la glace et je sais que mes cils semblent incroyablement longs quand je penche la tête d’une certaine manière. Je n’en rajoute pas, parce que ce ne serait pas crédible. Je me contente de petits gestes qui pourraient lui plaire et l’exciter. J’essaie aussi d’éviter des sujets de conversation qui risqueraient de le mettre en colère. À la place, je lui pose des questions sur cette île et sur la manière dont il en a fait l’acquisition. ― J’ai découvert cette île il y a cinq ans, m’explique Julian dont les lèvres dessinent un sourire charmeur. J’avais un problème mécanique avec mon Cessna et j’avais besoin d’atterrir quelque part. Par chance, il y a un terrain plat, un pré de l’autre côté de l’île, près de la plage. J’ai réussi à faire atterrir l’avion sans le détruire complètement et j’ai pu faire les réparations nécessaires. Comme ça m’a pris deux ou trois jours, j’ai pu en profiter pour partir à la découverte de l’île. Et quand j’ai pu repartir, je savais que cet endroit correspondait exactement à ce que je cherchais. Je l’ai donc achetée. J’ouvre de grands yeux et j’ai l’air impressionnée. ― Et c'est tout ? Mais ça devait coûter une fortune ? Il hausse les épaules. ― Je peux me le permettre. ― Vous venez d’une famille qui a de l’argent ? J’aimerais vraiment le savoir. Mon ravisseur est tellement mystérieux. J’aurais bien plus de chance de le manipuler si je le comprends un petit peu mieux. Il se refroidit légèrement. ― Oui, on peut dire ça. Mon père avait une affaire qui marchait bien, je l’ai reprise après sa mort. J’en ai changé l’orientation et je l’ai agrandie. ― Quel genre d’affaires ? Il fait une légère moue. ― C’est une société d’import-export. ― Dans quelle branche ? ― En électronique, etc. dit-il, et je comprends que pour le moment il ne va pas m’en dire plus. Je me doute bien que son « etc. » est une litote pour des trafics illégaux. Je n’y connais pas grand-chose en affaire, mais ça m’étonnerait qu’on puisse acquérir une telle fortune en vendant des télévisions et des baladeurs. Je change le sujet de conversation en abordant un sujet moins risqué. ― Est-ce que le reste de votre famille vient également ici ? Son regard devient morne et son visage se durcit. ― Non, ils sont tous morts. ― Oh, je suis navrée… Je ne sais vraiment pas quoi dire. Que peut-on dire de réconfortant dans une situation pareille ? Il a beau m’avoir enlevée, c’est quand même un être humain. Je ne peux même pas imaginer ce que l’on doit souffrir dans un cas comme celui-là. ― Ce n’est pas grave. Il prend un ton neutre, mais je sens la souffrance qui s’y cache. C’est arrivé il y a longtemps. Je hoche la tête avec compassion. Je suis sincèrement désolée pour lui et je n’essaie pas de cacher les larmes qui brillent dans mes yeux. Je suis trop sensible (c’est ce que dit Leah chaque fois que je pleure pendant un film déprimant) et je ne peux m’empêcher d’être triste à cause des souffrances de Julian. Et ça tourne en ma faveur parce que l’expression de son visage se radoucit un peu. ― Il ne faut pas avoir pitié de moi, mon chou, dit-il d’une voix douce. Je m’en suis remis. Pourquoi ne me parles-tu pas plutôt de toi ? Je cligne lentement des yeux, je sais bien que ce geste va attirer son regard vers eux. ― Qu’est-ce que vous aimeriez savoir ? N’a-t-il pas déjà tout appris de moi en m’espionnant ? Il sourit. Ce sourire le rend si beau que mon cœur se serre légèrement. Arrête, Nora. C’est toi qui es censée le séduire, pas l’inverse. ― Qu’est-ce que tu aimes lire ? Quel genre de film aimes-tu regarder ? Et pendant la demi-heure qui suit, je lui parle des romans à l’eau de rose et des romans policiers que j’aime bien, je lui raconte que je n’aime pas du tout les comédies romantiques, mais que j’adore les épopées remplies d’effets spéciaux. Ensuite, il me demande ce que je préfère manger, le genre de musique qui me plait, et il m’écoute attentivement quand je lui parle de mes préférences pour les groupes des années 80 et pour les pizzas à croûte épaisse. Bizarrement, c’est presque flatteur cette manière qu’il a de se concentrer exclusivement sur moi, de boire chacune de mes paroles, de ne pas me quitter des yeux. C’est comme s’il voulait vraiment me connaître, comme si je comptais vraiment pour lui. Même avec Jake je n’avais pas l’impression d’être davantage qu’une jolie fille dont il appréciait la compagnie. Avec Julian, j’ai l’impression d’être ce qui compte le plus au monde pour lui. J’ai l’impression qu’il tient vraiment à moi. Après le dîner, il m’emmène en haut dans sa chambre. Mon cœur bat à tout rompre, un mélange de peur et d’impatience. Comme les deux nuits précédentes je sais que je ne vais pas lui résister. En fait, ce soir et conformément au plan de séduction qui devrait me permettre de m’enfuir, j’irai plus loin. Je vais feindre de faire l’amour avec lui de mon plein gré. En entrant dans la chambre, je décide de m’aventurer sur un sujet qui me trotte par la tête depuis un bon moment. ― Julian… ai-je demandé en prenant une voix douce et hésitante. Et la contraception ? Et si j’allais être enceinte ? Il s’arrête et se retourne avec un petit sourire aux lèvres. ― Mais non, mon chou. Tu as un implant, n’est-ce pas ? Stupéfaite, j’ouvre de grands yeux. ― Comment le savez-vous ? Cet implant est une minuscule tige de plastique sous ma peau, il est complètement invisible à part une petite cicatrice qui reste à l’endroit où il a été inséré. ― J’ai consulté ton dossier médical avant de t’amener ici. Je voulais m’assurer que tu n’avais pas de maladie grave, du diabète par exemple. Je le fixe des yeux. Cette invasion de mon intimité devrait me rendre furieuse, mais en fait je suis soulagée. Visiblement, mon ravisseur peut se montrer attentionné et surtout il n’essaie pas de me féconder. ― Et tu n’as pas besoin de t’inquiéter pour ta santé, ajoute-t-il en devinant les soucis dont je ne lui ai pas parlé. J’ai fait des tests, il n’y a pas longtemps et jusqu’ici j’ai toujours mis un préservatif. Je ne suis pas certaine de le croire. ― Et pourquoi pas avec moi, alors ? Est-ce que c’est parce que j’étais vierge ? Il hoche la tête et ses yeux brillent d’un air possessif. Il lève la main et me caresse la moitié du visage, ce qui accélère encore les battements de mon cœur. ― Oui, exactement. Tu es toute à moi. Je suis le seul à avoir été dans ton joli petit minou. Je m’étrangle en l’entendant, mais je sens un liquide chaud me gicler entre les cuisses. Je n’arrive pas à croire l’intensité de cette réaction physique. Est-il normal d’être si excitée par quelqu’un que je redoute et que je méprise ? Est-ce la raison qui a attiré Julian quand il m’a vue dans la boîte de nuit ? Est-ce parce qu’il s’en est aperçu ? Parce que d’une certaine manière il connaît mon point faible ? Évidemment, étant donné mes plans, ce n’est pas nécessairement gênant de le désirer autant. Ce serait bien pire s’il me répugnait, si je ne pouvais supporter qu’il me touche. Non, ça vaut mieux comme ça. Je peux être une parfaite petite captive, obéissante et complaisante, et qui tombe peu à peu amoureuse de son ravisseur. Alors, au lieu de rester immobile et terrifiée, je m’abandonne à mon désir et je m’appuie légèrement sur sa main comme si je répondais sans le vouloir à ses caresses. Ce qui ressemble à un éclair triomphant apparaît brièvement dans ses yeux puis il baisse la tête et ses lèvres touchent les miennes. Ses bras pleins de force m’étreignent et me serrent contre son corps puissant. Il est tout excité ; je sens la dureté de son sexe en érection contre la douceur de mon ventre. Il me caresse la bouche de ses lèvres, de sa langue. Il a encore le goût sucré de la papaye qu’il vient de manger. Le feu me brûle dans les veines et je ferme les yeux, m’abandonnant au plaisir irrésistible de ses baisers. Mes mains glissent sur son buste et le touchent timidement. Je sens la chaleur de son corps, le parfum de sa peau, un parfum viril et musqué, étrangement séduisant. Ses muscles pectoraux se contractent sous mes doigts et je sens son cœur battre de plus en plus vite. Il me fait reculer vers le lit et nous tombons dessus. Sans que je sache comment, mes mains se retrouvent dans ses épais cheveux soyeux et je lui rends ses baisers, passionnément, éperdument. Je ne pense plus à mon plan de séduction ; je ne pense plus à rien. Il mord ma lèvre inférieure, se met à la s***r. Sa main prend mon sein droit, le pétrit, et pince mon téton à travers le double obstacle de mon soutien-gorge et de ma robe. Sa brutalité m’excite de manière perverse alors qu’elle devrait me faire peur. Je gémis et il me retourne sur le ventre. Une de ses mains appuie sur moi et m’enfonce dans le matelas tandis que l’autre lève ma jupe et découvre ma culotte. Alors il s’arrête un instant, me regarde les fesses et les caresse légèrement de sa grande main. ― De si jolies petites joues, murmure-t-il, et le blanc leur vont si bien. Il me met le doigt entre les jambes, sent que je suis mouillée. Je ne peux m’empêcher de me tortiller sous ses caresses. Je suis dans un tel état d’excitation que je suis sur le point de jouir. Il m’enlève ma culotte et la laisse à la hauteur de mes genoux. De nouveau, il me caresse les fesses, ce qui m’apaise et m’excite en même temps. Je tremble d’impatience. Tout à coup, j’entends bruyamment claquer et je reçois une méchante fessée. Prise au dépourvu je me mets à crier, c’est davantage un cri de surprise que de souffrance. Il s’arrête un instant, frotte l’endroit où il m’a frappée pour m’apaiser puis recommence et me frappe la fesse droite avec le plat de la main. Vingt fessées se succèdent rapidement, et chacune est plus violente que la précédente. Et ça me fait mal ; ce ne sont pas des petits coups légers, pour rire. Il veut me faire mal. Oubliant complètement mon intention de m’abandonner à lui, je commence à me débattre, j’ai peur. Il n’a aucun mal à me maintenir en place puis il se concentre sur ma fesse gauche et en fait de même avec la même violence. Quand il s’arrête, je sanglote la tête sur le matelas en le suppliant de ne pas recommencer. J’ai les fesses en feu et je souffre vraiment. Mais une absurde impression d’avoir été trahie est encore pire que cette souffrance. Je suis horrifiée de constater que je commençais à faire confiance à mon ravisseur, et que je croyais le connaître un peu mieux. Il m’a déjà fait mal, mais je ne pensais pas que c’était volontaire. Il me semblait que c’était parce que j’étais vierge. J’espérais que mon corps s’y habituerait et qu’à l’avenir je n’aurais que du plaisir. J’étais vraiment bête. Je tremble de tout mon corps et je ne peux m’arrêter de pleurer. Il me maintient toujours dans la même position et je suis terrifiée à l’idée de ce qu’il va faire ensuite. Alors il me surprend encore une fois. Il me retourne et me prend dans ses bras. Puis il s’assied, me prend sur ses genoux et me berce d’avant en arrière. Doucement, tendrement, comme un enfant que l’on veut consoler. Et malgré tout ce qui vient de se passer, j’enfouis le visage sur son épaule et je me mets à sangloter, j’ai désespérément besoin de cette illusion de tendresse et je cherche le réconfort auprès de celui qui vient de me faire mal. Une fois que je suis un peu calmée, il se lève et me met debout. J’ai les jambes flageolantes et je vacille un peu quand il commence à me déshabiller soigneusement. J’attends qu’il dise quelque chose. Peut-être va-t-il s’excuser ou m’expliquer pourquoi il m’a fait mal. Était-ce une punition ? Dans ce cas, je voudrais savoir pourquoi afin d’éviter de la refaire à l’avenir. Mais il ne dit rien. Il se contente d’enlever mes vêtements. Et quand je suis nue, il se déshabille à son tour. Je le regarde avec un étrange mélange de détresse et de curiosité. Son corps reste encore un mystère pour moi parce que j’ai gardé les yeux fermés ces deux dernières nuits. Je n’ai même pas encore vu son sexe même si je l’ai senti en moi. Alors maintenant je le regarde. Il est très beau. Tellement viril. Des épaules larges, une taille fine, des hanches minces. Il est très musclé, mais pas comme le sont les culturistes qui prennent des stéroïdes. Il a plutôt l’air d’un guerrier. Je n’ai aucun mal à l’imaginer brandissant une épée et lacérant ses ennemis. Je remarque une longue cicatrice sur sa cuisse et une autre sur son épaule. Elles ne font qu’accentuer son allure guerrière. Il est entièrement bronzé avec ce qu’il faut de poils noirs sur le torse. Et il en a encore autour de son nombril et en descendant vers l’entrejambe. La couleur de sa peau me fait penser qu’il sort nu ou qu’il est comme ça naturellement, comme moi. Peut-être a-t-il aussi du sang latino. Et il est en pleine érection. Je vois sa verge saillir vers moi. Elle est longue et épaisse comme celles que j’ai vues dans des films pornographiques. Ce n’est pas étonnant qu’il m’ait fait mal. Je ne sais même pas comment il peut tenir en moi. Une fois que nous sommes nus tous les deux, il me guide vers le lit. ― Je veux que tu te mettes à quatre pattes me dit-il à voix basse en me poussant légèrement. Je panique et mon cœur sursaute, je résiste un instant et me retourne pour le regarder. ― Est-ce que… j’avale ma salive d’un coup. Est-ce que vous allez encore me faire mal ? ― Je n’ai pas encore décidé, murmure-t-il en levant la main pour la poser sur mon sein. Son pouce frotte mon téton qui se durcit. Je pense que ça suffit sans doute pour le moment. Ça suffit pour le moment ? J’ai envie de hurler. ― Êtes-vous sadique ? Cette question m’échappe avant que je n’aie le temps de réfléchir et je me fige sur place en attendant sa réponse. Il me sourit. De son beau sourire satanique. ― Oui, mon chou, dit-il d’une voix douce. Quelquefois, ça m’arrive. Et maintenant sois sage et fais ce que je te demande. Sinon tu risques de ne pas aimer ce qui va arriver… Avant même qu’il ait fini sa phrase, je m’empresse de lui obéir et je me mets à quatre pattes sur le lit. Malgré la chaleur qu’il fait dans la pièce, je frissonne et je tremble des pieds à la tête. Des images insoutenables de violence m’emplissent l’esprit et me donnent la nausée. Je ne sais pas grand-chose sur le sadomasochisme. Cinquante nuances de gris et quelques livres du même acabit, voilà les limites de mon expérience dans ce domaine, mais aucune de ces histoires d’amour ne raconte une situation comparable à celle qui est la mienne en ce moment. Même mes fantasmes les plus sombres et les plus secrets ne m’ont jamais mise en scène ainsi, captive de quelqu’un qui avoue son propre sadisme. Que va-t-il faire ? Me fouetter ? Me torturer ? M’enchaîner dans un donjon ? Y a-t-il d’ailleurs un donjon sur cette île ? J’imagine une salle aux murs de pierre pleine d’instruments de torture comme dans un film sur l’Inquisition et ça me donne envie de vomir. Je suis certaine que ça n’a rien à voir avec le b**m habituel, mais rien n’est habituel avec Julian. Il peut littéralement faire ce qu’il veut de moi. Il va sur le lit derrière moi et me caresse le dos. Ses mains sont douces, elles prennent leur temps. Elles pourraient m’apaiser, mais au contraire je me hérisse parce que je m’attends à chaque instant à être frappée. Il s’en rend sans doute compte parce qu’il se penche vers moi et me chuchote à l’oreille : ― Détends-toi, Nora. Je ne vais rien te faire d’autre ce soir. Le soulagement est tel que je m’évanouis presque sur le lit. De nouveau, des larmes coulent le long de mon visage. Mais cette fois-ci, ce sont des larmes de soulagement et de gratitude. C’est pitoyable, mais je lui suis reconnaissante de ne plus me faire de mal. En tout cas, pas ce soir. Et puis je suis horrifiée. Horrifiée et dégoûtée, parce que quand il commence à m’embrasser dans le cou, mon corps réagit au sien comme s’il ne s’était rien passé. Comme s’il ne m’avait jamais fait souffrir. Mon stupide corps se moque qu’il soit un s****d, un pervers. Qu’il me fasse souffrir encore et encore. Non, mon corps veut jouir et se moque de tout le reste. La bouche chaude de Julian va de mon cou à mes épaules puis à mon dos. Ma respiration est haletante, irrégulière. Malgré ce qu’il m’a dit pour me rassurer, j’ai encore peur de lui et étrangement, la peur me rend encore plus mouillée. Ses lèvres vont à mes fesses, il embrasse l’endroit qu’il a frappé seulement quelques minutes auparavant. Sa main appuie sur mes reins et je me cambre légèrement sous elle en comprenant l’ordre muet qu’il vient de me donner. Ses doigts glissent entre mes jambes et l’un d’eux se fraye un chemin dans mon conduit glissant pour y pénétrer profondément. Une fois dedans, ce doigt se replie et j’en perds le souffle quand il appuie sur un point sensible profondément enfoui en moi. Je me raidis et me mets à trembler, mais cette fois ce n’est pas de peur. Tandis qu’il avance et recule ce doigt replié, je sens la pression monter en moi. Mon cœur bat à tout rompre et soudain j’ai chaud, il me semble qu’un feu me dévore de l’intérieur. Alors un v*****t o*****e me déchire tout entière, venant des profondeurs et s’étendant vers l’extérieur. Il est si fort que j’en suis aveuglée un instant et que je m’effondre presque sur le lit. Avant que les pulsations ne se terminent, il se met à genoux derrière moi et commence à pousser pour entrer en moi. Je suis mouillée et sa pénétration est relativement facile bien qu’il me semble énorme. Mes tissus intimes sont encore meurtris et douloureux après les excès d’hier soir et je ne peux m’empêcher de pousser un léger soupir de douleur à cette invasion. Quand il est entré jusqu’au bout, son aine s’appuie sur mon derrière en feu ce qui me fait encore plus mal. Il m’attrape par les hanches et commence à aller et venir à un rythme lent. Malgré la souffrance initiale, mon corps semble aimer cette sensation de plénitude et d’étirement, il réagit en se lubrifiant encore davantage. Alors qu’il accélère son rythme, ma respiration s’accélère aussi et des gémissements éperdus sortent de ma gorge chaque fois qu’il pousse profondément en moi. Tout à coup, sans me prévenir, mes muscles se contractent et mes sens s’enfièvrent. La délivrance déferle en moi, c’est un plaisir d’une intensité foudroyante. Derrière moi, je peux l’entendre gronder, mon o*****e a provoqué le sien et je sens la chaleur de sa semence qui jaillit en moi. Et puis nous nous effondrons tous les deux sur le lit, son corps lourd et humide de sueur recouvre le mien.
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