La mystérieuse Luna

PDV de Jessica Mes yeux ont commencé à papillonner alors que je reprends conscience. Je pouvais entendre un bip agaçant, près de ma tête, et les lumières fluorescentes éclatantes me faisaient mal aux yeux, m'obligeant à les garder fermés. Après quelques minutes, mes yeux ont commencé à s'adapter à la lumière vive. Je les ai ouverts légèrement et j’ai jeté un coup d'œil autour de la pièce. La chambre était peinte en blanc, il y avait un fauteuil dans le coin, et je pouvais voir une salle de bain à travers une porte ouverte. J'étais allongée sur un petit lit avec des draps blancs. J’ai regardé sous les draps et j’ai trouvé que je portais une blouse d’hôpital bleue. J’ai regardé derrière moi et j’ai vu que le bip provenait d’un moniteur cardiaque, avec des fils qui allaient à ma poitrine. J'avais une aiguille plantée dans la main, avec un tube qui menait à une poche de perfusion pleine de liquide clair, suspendue au-dessus de ma tête sur un crochet. J'ai réalisé soudain que j'étais dans une chambre d'hôpital. Le truc étrange, c'est que je ne me souvenais pas comment j'étais arrivée ici, étais-je blessée ? J’ai regardé mon corps et je n’ai trouvé rien de visible qui indique que j’avais été blessée. Il y avait un jean et un débardeur noir posés sur le fauteuil, avec une paire de bottes de combat sur le sol à côté. Je suis sortie de mes pensées lorsqu’une infirmière est entrée dans la pièce, vêtue d’un uniforme bleu. Elle avait environ 20 ans, mesurait 1m65, avait un carré blond et des yeux noisette. Elle souriait largement. « Ravie de voir que tu es enfin réveillée. Je m'appelle Samantha, je suis l'une des infirmières ici,» a dit-elle d'une voix joyeuse. « Combien de temps j’ai été ici ? » ai-je demandé, les sourcils froncés, confuse. « Tu as été dans le coma pendant une semaine, » a-t-elle répondu, fronçant légèrement les sourcils. « Que s’est-il passé ? » ai-je demandé. « On ne sait pas. Un randonneur t’a trouvée sur un sentier dans la forêt, juste derrière l’hôpital, et t’a ramenée ici, » a-t-elle répondu. « Tu te souviens de quelque chose ? » a-t-elle demandé, curieuse. J’ai commencé à chercher dans ma mémoire, mais je ne me suis souvenue de rien. « Non, » ai-je dit à peine au-dessus d’un murmure. « On n’a trouvé aucune blessure sur toi et aucun des tests que l’on a faits n’est revenu anormal. On ne sait toujours pas ce qui t’a plongée dans le coma, » a-t-elle répondu, l'air inquiète. Je n'ai rien dit, j'essayais toujours de chercher dans ma mémoire pour trouver des informations qui pourraient m'aider à comprendre ce qui s'était passé, mais je n'arrivais à rien. « Je vais aller chercher le médecin, elle voudra te poser quelques questions, » a dit Samantha en me souriant légèrement, avant de se diriger vers la porte. « Merci, » ai-je murmuré pratiquement, alors qu'elle disparaissait derrière la porte. Quelques minutes plus tard, la porte s'est ouverte à nouveau. Une femme plus âgée, dans la cinquantaine, est entrée. Elle portait une blouse blanche et tenait un dossier. Elle était mince et grande, avec des cheveux mi-longs, poivre et sel. « Bonjour Jessica. Je suis le Docteur Douglas, » a-t-elle dit en s'approchant de mon lit. Jessica ? Qui est Jessica ? me suis-je demandé. « Bonjour, qui est Jessica ? » ai-je demandé, curieuse. « Oh, je pensais que c’était ton nom, ma chère. On a trouvé une carte d’identité dans le jean que tu portais, » a-t-elle répondu, fronçant les sourcils. « Oh, » ai-je dit doucement, en réfléchissant. Quel était mon nom ? Je ne m’en souviens pas. « Quel est ton nom, ma chérie ? » a-t-elle demandé, l'air inquiète. « Je ne m'en souviens pas, » ai-je dit nerveusement, toujours en train de chercher dans ma mémoire quelque chose d’utile. « Où habites-tu ? » a-t-elle demandé, toujours avec le même air préoccupé. « Je ne m’en souviens pas, » ai-je répondu doucement, en baissant les yeux vers mes mains. « Eh bien, ma chère, tu as été dans le coma pendant une semaine, cela va peut-être te prendre un peu de temps pour retrouver ta mémoire. Repose-toi, je veux effectuer quelques tests supplémentaires. On n’a toujours pas compris pourquoi tu étais dans le coma en premier lieu, » a-t-elle dit, avec un petit sourire, mais en ayant toujours l’air inquiète. « D'accord. » ai-je dit doucement, et j’ai regardé la médecin disparaître par la porte. La panique a commencé à m'envahir. Qui suis-je ? D'où viens-je ? Où est ma famille ? Je ne pouvais me souvenir de rien de mon passé. Cela commençait à me faire peur. Où vais-je aller, quand je quitterai l'hôpital ? Je ne me souviens pas où j'habite, je ne me souviens de rien. J’ai passé une heure allongée dans mon lit, essayant de me souvenir, mais c'était inutile. Je suis sortie de mes pensées lorsque la porte s’est ouverte. C'était Samantha, l'infirmière. « Salut chérie, comment ça va ? » a-t-elle demandé doucement. « Je ne me souviens de rien. Qu'est-ce que je vais faire ? » ai-je demandé, la panique commençant à transparaître dans ma voix. « Un jour à la fois, je suis sûre que ta mémoire va revenir. Parfois, cela arrive après s'être réveillé d'un coma. » a-t-elle dit, avec un petit sourire rassurant. « Quand puis-je partir ? » ai-je demandé. « Le médecin veut te garder cette nuit pour observation. Ensuite, tant que rien ne ressort des tests que nous effectuons, tu seras libre de partir. » a-t-elle répondu. « Merci. » ai-je dit doucement. « Ça ira chérie, garde la tête haute. Je suis sûre que quelqu'un est là dehors à te chercher. » a-t-elle ajouté, encore une fois pour me rassurer. Je lui ai juste offert un petit sourire avant qu'elle ne quitte la pièce. Je suis restée éveillée une grande partie de la nuit, me demandant où j’allais aller le lendemain. Le matin est arrivé et Samantha m’a apporté le petit-déjeuner. « Bonjour. » a-t-elle dit d’un ton joyeux. « Bonjour. » ai-je répondu, en souriant. « J'ai une bonne nouvelle, le médecin a dit que tous les tests sont normaux. Tu es libre de partir, une fois que nous aurons rempli tes documents de sortie. » a-t-elle dit, excitée. « Oh. » était tout ce que j’ai répondu. « Qu'est-ce qui ne va pas ? » a-t-elle demandé, avec un air préoccupé. « Eh bien, c'est juste que je ne sais pas où je vais aller. » ai-je répondu, à peine au-dessus d’un murmure. Elle n’a rien dit pendant quelques secondes. « Oh chérie, tu sais quoi, je vis toute seule dans un appartement de deux chambres. Viens rester avec moi, jusqu'à ce que tu te remettes sur pied. » m’a-t-elle proposé, d’une voix douce. Je l’ai regardée et j’ai pu voir que l’offre était sincère. « Es-tu sûre ? Je ne veux pas être un fardeau, » ai-je demandé, pleine d’espoir. « Non, pas du tout, ça ne me dérangerait pas d'avoir de la compagnie. Et puis, éventuellement, quand tu auras un travail, peut-être que tu pourrais contribuer au loyer. » a-t-elle ajouté. « Absolument, je commencerai à chercher du travail dès que je sortirai d'ici. Merci beaucoup, je ne sais pas ce que j'aurais fait sans ton offre généreuse. » ai-je dit sincèrement. « Pas de problème. Je termine le travail à 17h00, donc si tu me retrouves ici à ce moment-là, je t'emmènerai chez moi. » a-t-elle dit, excitée à l’idée d’avoir une nouvelle colocataire. « Merci. » ai-je répondu, en me sentant aussi excitée à l'idée d'avoir un endroit où séjourner. Samantha est venue vers le lit, a retiré l'aiguille de perfusion et a enlevé les autocollants du moniteur cardiaque avant de quitter la chambre. Après le départ de Samantha, je me suis levée pour aller aux toilettes. Je me suis regardée dans le miroir et c'était étrange, je ne reconnaissais même pas le visage qui me faisait face. J’étais petite, environ 1m60, avec un corps mince mais courbé. Mes cheveux noirs de jais tombaient jusqu’au milieu de mon dos. Mes yeux étaient d’un magnifique vert émeraude, ils ressortaient le plus de toutes mes caractéristiques faciales. Ils avaient la forme d’amandes parfaites et mes cils noirs et épais faisaient ressortir la couleur. J'ai poussé un soupir de frustration. Qui est cette fille dans le miroir ? Je ne la reconnais même pas. Après avoir terminé dans la salle de bain, j'ai décidé de m'habiller avec les vêtements posés sur le fauteuil. Une fois habillée, je me suis assise à nouveau sur le lit et j'ai attendu, je m'ennuyais, il n’y avait rien à faire. Ce n’était pas long avant que Samantha revienne, portant un presse-papiers avec des documents. « D'accord, tu es libre de partir, signe juste ici. » a-t-elle dit en me tendant le presse-papiers. Je ne savais même pas comment signer. Je ne me souvenais pas de mon nom. J'avais regardé la carte d'identité, mais il n'y avait pas de photo, juste un nom, Jessica Bradford, et une date de naissance, le 18 août 2002. Si c'était vraiment mon identité, hier était mon 19e anniversaire. J'ai décidé de griffonner le nom Jessica sur le papier, puisque c'était le seul nom que je connaissais. « Parfait, reviens dans quelques heures et je t'emmènerai chez moi. » a dit Samantha, avec un sourire. « Ça marche, à plus tard. » ai-je répondu, en me levant du lit et en me dirigeant vers la porte. J'ai quitté l’hôpital, il faisait une chaude journée d’été. Les rues étaient animées, avec des gens partout qui vaquaient à leurs occupations. Je devais être dans une grande ville, il y avait de grands gratte-ciel qui bordaient les rues et la circulation était dense. J'ai marché pendant des heures, en observant les gens et essayant de comprendre où je me situais dans ce monde. J'ai trouvé ce petit café mignon appelé Rise and Shine. Il semblait animé à l'intérieur. J'ai décidé d'entrer, j'avais vraiment besoin d'utiliser les toilettes et peut-être qu'ils me donneraient un verre d'eau. Le soleil chaud m'avait donné soif. Une fois à l'intérieur, j'ai vu la porte des toilettes et je m'y suis rendue en premier. Une fois que j'ai terminé, je suis revenue et je me suis mise dans la file d'attente. Il y avait un bel homme, d'environ 20 ans, derrière le comptoir. Il mesurait environ 1,88 mètre, avec une carrure musclée mais mince. Il avait les cheveux courts et blonds et les yeux bleus. Il arborait un sourire et semblait vraiment amical. Quand c’était mon tour d'approcher du comptoir, j’ai vu ses yeux se poser sur les miens et son sourire s'élargir. « Salut, que puis-je vous servir ? » a-t-il demandé d’une voix amicale. « Pourrais-je avoir un verre d'eau ? » ai-je demandé doucement. « Bien sûr, ça arrive tout de suite. » a-t-il dit en me faisant un clin d’œil. Il m'a tendu l'eau et j'ai souri. « Savez-vous si le propriétaire embauche ? » ai-je demandé, pleine d’espoir. « En fait, je suis le propriétaire. Je m'appelle Brad et j'aurais besoin d'un coup de main supplémentaire. Pourquoi ne pas passer demain matin, disons à 6h ? Ça devrait être calme ici à ce moment-là. » a-t-il proposé, en me souriant à nouveau. « Oh oui, je serai là à 6h. Je m'appelle Jessica, merci. » Je lui ai souri avant de me retourner et de quitter le café avec mon eau. J'étais ravie à l'idée d'avoir déjà trouvé un emploi et un endroit où rester.