Chapitre 3

3151 Mots
3 Julian En savourant mon champagne, j’examine Nora qui regarde par le hublot, la terre disparait rapidement sous ses yeux. Elle est en jean et en sweat-shirt polaire bleu et ses petits pieds sont chaussés de bottines noires épaisses en laine de mouton, je crois qu’on appelle ça des Uggs. Malgré ces vilaines chaussures, elle est quand même sexy, mais je préfère nettement la voir en robe d’été quand sa peau douce resplendit au soleil. En voyant son calme, je me demande ce qu’elle pense, si elle a des regrets. Ce serait inutile. De toute façon, je l’aurais prise avec moi. Comme si elle sentait que je la regarde, elle se tourne vers moi. ― Comment ont-ils pu me découvrir ? demande-t-elle à voix basse. Les hommes qui m’ont kidnappée, je veux dire. Comment ont-ils appris que j’existais ? En entendant sa question, je me raidis. Je me souviens de ces heures insupportables qui ont suivi l’attaque de la clinique et pendant un instant je suis la proie de ce mélange explosif de rage intense et d’une peur qui me paralyse. Elle aurait pu perdre la vie. Elle serait morte si je ne l’avais pas retrouvée à temps. Même si je leur avais donné ce qu’ils voulaient, ils auraient quand même pu la tuer pour me punir de ne pas avoir satisfait leur demande. Je l’aurais perdue, exactement comme j’ai perdu Maria. Et comme nous venons de perdre Beth. ― C’était l’aide-infirmière à la clinique. Ma voix semble froide et distante et je pose ma coupe de champagne sur le plateau. Angela. Depuis le début, elle était payée par Al-Quadar. Les yeux de Nora se mettent à briller de tous leurs feux. ― Cette p**e, murmure-t-elle. J’entends la douleur se mêler à la colère dans sa voix. Quand elle replace sa propre coupe sur la table, sa main tremble. Cette sale p**e ! Je hoche la tête en essayant de contrôler ma propre rage quand je me repasse mentalement les images de la vidéo que Majid m’a envoyée. Ils ont torturé Beth avant de la tuer. Ils l’ont fait souffrir. Beth dont la vie n’avait été que souffrance depuis que son s****d de père l’avait vendue à un bordel de l’autre côté de la frontière mexicaine à l’âge de treize ans. Qui fut l’une des rares personnes dont je n’ai jamais remis la loyauté en cause. Ils l’ont fait souffrir… et maintenant je vais les faire souffrir encore bien plus. ― Où est-elle maintenant ? La question de Nora me fait sortir d’une agréable rêverie où chaque membre d’Al-Quadar est misérablement à ma merci. Quand je la regarde sans comprendre elle précise : ― Angela. La naïveté de sa question me fait sourire. ― Tu n’as pas besoin de t’en préoccuper, mon chat. Il ne reste d’Angela que des cendres dispersées sur la pelouse de la clinique des Philippines. Le mode interrogatoire de Peter est brutal, mais efficace, et il se débarrasse ensuite toujours des preuves. Elle a payé pour sa trahison. Nora avale sa salive et je sais qu’elle comprend exactement ce que je veux dire. Elle n’est plus la jeune fille que j’ai rencontrée dans une boîte de nuit de Chicago. Je vois des ombres dans ses yeux et je sais que j'en suis responsable. Malgré tous mes efforts pour la protéger sur l’île, la laideur de mon univers l’a touchée et a souillé son innocence. Al-Quadar devra aussi m’en rendre compte. Ma cicatrice à la tête commence à me faire mal et je l’effleure de la main gauche. J’ai encore mal à la tête de temps en temps, mais à part ça j’ai presque entièrement retrouvé la santé. Si l’on considère que j’ai passé les quatre derniers mois dans un état végétatif, je suis assez satisfait de la situation. ― Est-ce que ça va ? Nora montre son inquiétude et tend la main pour la poser au-dessus de mon oreille gauche. Ses doigts fins sont d’une grande douceur sur mon cuir chevelu. Souffres-tu encore ? Ses caresses me font frissonner de plaisir. C’est ce que j’attends d’elle, qu'elle s’occupe de mon bien-être. Je veux qu’elle m’aime, bien que je lui ai volé sa liberté et qu’elle serait parfaitement justifiée de me haïr. Je n’ai plus d’illusions sur moi-même. Je suis un de ces hommes qu’on montre au journal télévisé, ces hommes dont tout le monde a peur et que tout le monde méprise. J’ai enlevé une jeune femme parce que je la désirais et sans aucun autre motif. Je l’ai prise, elle est devenue mienne. Je ne cherche pas à justifier ce que j’ai fait. Et je ne ressens aucune culpabilité. Je désirais Nora et maintenant elle est avec moi et me regarde comme si j’étais la personne la plus importante de sa vie. Et je le suis. Je suis exactement celui dont elle a besoin maintenant… celui qu’elle désire. Je lui donnerai tout et je lui prendrai tout en échange. Son corps, son esprit, sa loyauté, je veux tout cela. Je veux sa souffrance et son plaisir, ses craintes et sa joie. Je veux être toute sa vie. ― Oui, ça va, ai-je dit en réponse à la question qu’elle m’a posée. C‘est presque guéri. Elle enlève ses doigts et je lui attrape la main, ne voulant pas renoncer au plaisir de ses caresses. Sa main dans la mienne est fine et délicate, sa peau douce et chaude. Elle essaie de me la retirer machinalement, mais je ne la laisse pas faire et mes doigts se resserrent autour des siens. Comparée à moi, elle n’a aucune force ; elle ne peut m’obliger à la lâcher que si je le veux bien. Et d’ailleurs, elle ne veut pas que je la lâche. Je sens monter l’excitation en elle et mon propre corps se raidit, une sombre avidité se réveille de nouveau chez moi. Je tends l’autre main par-dessus la table et lentement, résolument, j’ouvre sa ceinture de sécurité. Puis je me lève sans lui lâcher la main et je l’emmène à la chambre qui se trouve à l’arrière de l’appareil. Elle garde le silence quand nous entrons dans la chambre et que je ferme la porte derrière nous. La pièce n’est pas insonorisée, mais Isabella et Lucas sont à l’avant de l’appareil, nous devrions être tranquilles. D’habitude, ça m’est égal si quelqu’un me voit ou m’entend quand je fais l’amour, mais c’est différent avec Nora. Elle est à moi et je ne veux rien partager. En aucune manière. Je lui lâche la main, je vais vers le lit et je m’assieds, je me penche en arrière et je croise les jambes. Une posture nonchalante, alors que je suis tout sauf nonchalant quand je la regarde. Mon désir de la posséder est v*****t, il me consume tout entier. C’est une obsession qui va au-delà d’un simple besoin sexuel, bien que mon corps la désire ardemment. Ce n’est pas seulement que je veuille la b****r ; je veux laisser mon empreinte sur elle, laisser mes marques sur elle et en elle afin qu’elle n’appartienne jamais à personne d’autre que moi. Je veux qu’elle m’appartienne entièrement. ― Déshabille-toi ! lui ai-je ordonné en soutenant son regard. Ma verge est si dure qu’elle me donne l’impression qu’il y a des mois que je ne l’ai pas prise et pas seulement quelques heures. J’ai besoin de tout mon sang-froid pour ne pas lui arracher ses vêtements, la faire se pencher en avant sur le lit et la marteler jusqu’à ce que j’explose. Je me contrôle parce que je ne veux pas b****r en vitesse. J’ai d’autres projets en tête aujourd’hui. En respirant profondément, je me force à rester immobile et je la regarde se déshabiller lentement. Son visage est congestionné, sa respiration plus rapide, et je sais qu’elle me désire déjà, que son intimité est chaude et glissante, prête à m’accueillir. En même temps, je sens son hésitation dans ses gestes, je vois la méfiance dans ses yeux. Il y a encore une part d’elle qui a peur de moi, qui sait de quoi je suis capable. Elle a raison d’avoir peur : il y a quelque chose chez moi qui se délecte de la souffrance des autres et qui veux leur faire mal. Qui veut lui faire mal. Elle enlève d’abord son sweat-shirt en polaire, révélant le haut noir qu’elle a dessous. La bretelle rose de son soutien-gorge apparait, cette couleur qui symbolise l’innocence m’excite encore plus et m’envoie une nouvelle giclée de sang directement dans la verge. Après, c’est le tour du haut noir et quand elle a enlevé ses bottines et son jean, je suis prêt à exploser. Avec son soutien-gorge rose et sa culotte assortie, elle est l’être le plus délicieux que je connaisse. Son corps délicat est athlétique et musclé, les muscles de ses bras et de ses jambes sont subtilement définis. Malgré sa minceur, elle est très féminine, avec son petit derrière rebondi et ses petits seins ronds quand même. Ses longs cheveux qui lui flottent dans le dos lui donnent l’air d’un mannequin du catalogue de lingerie Victoria’s Secret en miniature. Son seul défaut est la petite cicatrice à droite de son ventre plat, en souvenir de son opération de l’appendicite. Il faut que je la touche. ― Viens ici ! ai-je dit d’une voix rauque. Ma verge se frotte douloureusement contre la fermeture éclair de mon jean. Elle me fixe de ses grands yeux noirs et s’approche avec précaution et avec hésitation, comme si j‘allais l’attaquer d’un instant à l’autre. Je respire encore profondément pour m’en empêcher. À la place quand elle est à ma portée je me penche pour l’attraper fermement par la taille et l’attirer vers moi et la mettre entre mes jambes. Sa peau est douce et fraîche, sa cage thoracique si étroite que je peux presque en faire le tour de mes mains. Il serait si facile de l’abîmer, de la briser. Sa vulnérabilité m’excite presque autant que sa beauté. En levant le bras, je trouve l’attache de son soutien-gorge et je libère ses seins de leur emprisonnement. Quand son soutien-gorge glisse le long de ses bras ma bouche devient sèche et tout mon corps se contracte. Même si je l’ai vue nue des centaines de fois, chaque nouvelle occasion est une révélation. Elle a des petits tétons d’un brun rose et ses seins sont légèrement dorés comme le reste de son corps. Incapable de résister, je prends ces petits monticules ronds et doux dans les mains, je les presse et je les pétris. Sa chair est lisse et ferme, ses tétons se raidissent dans mes mains. Je l’entends reprendre son souffle quand mes pouces se frottent contre leur rigidité et ma faim de la posséder s’accentue encore. Je lui lâche les seins, je mets le doigt sous l’élastique de sa culotte et la lui fais descendre le long des jambes puis je mets la main droite sur son sexe. Mon majeur pénètre sa petite ouverture, et ma verge tressaute de la sentir mouillée. Quand mon pouce calleux lui appuie sur le c******s, elle en perd le souffle, sa main m’agrippe l’épaule et ses petits ongles acérés me griffent la peau. Je ne peux plus attendre une seconde de plus. Il faut que je la possède. ― Va sur le lit ! Ma voix est pleine de désir quand je retire la main de son sexe. Je veux que tu te mettes sur le ventre. Elle obéit à toute vitesse pendant que je me lève et que je me déshabille à mon tour. C’est une bonne élève. Quand j’ai enlevé mes vêtements, elle est déjà couchée sur le ventre, toute nue, un oreiller soulève son petit derrière rebondi. Elle me regarde sous ses longs cils et je sens son impatience mêlée de nervosité. En ce moment, elle me désire tout en me craignant. Son regard exacerbe mon excitation et réveille une autre faim chez moi. Un besoin plus sombre, plus pervers. Du coin de l’œil, j’aperçois la ceinture de mon jean qui est par terre. Je la ramasse, je me l’enroule autour de la main et je m’approche du lit. Nora ne bouge pas, bien que son corps se raidisse sous mes yeux. Mes lèvres murmurent : ― Comme tu es sage... Elle sait que si elle résistait ça serait pire pour elle. Évidemment elle a aussi appris que sa douleur sera adoucie par son plaisir et qu’elle aussi en profitera. Je m’arrête au bord du lit, je tends ma main restée libre et je laisse glisser les doigts le long de sa colonne vertébrale. Elle tremble sous mes caresses et sa réaction provoque une sombre excitation chez moi. C’est exactement ce que je veux, ce dont j’ai besoin, ce lien profond et pervers qui existe entre nous. Je veux me désaltérer à sa peur, à sa souffrance. Je veux l’entendre crier, la sentir se débattre inutilement, puis la sentir fondre dans mes bras quand je la fais jouir sans relâche. Cette jeune fille provoque ce qu’il y a de pire chez moi et me fait oublier le peu de sens moral que je possède. Elle est la seule femme que j’ai forcée à venir dans mon lit, celle que j’ai désiré plus que toute autre… et d’une manière aussi mauvaise. L’avoir ici, à ma merci est plus qu’enivrant, c’est la drogue la plus puissante que j’aie jamais goûtée. Aucun autre être humain ne m’a jamais fait ressentir une chose comparable et savoir qu’elle est à moi, que je peux en faire ce que je veux me donne une ivresse inégalable. Avec toutes les autres femmes que j’ai connues on jouait un jeu, on se grattait là où ça démangeait, mais avec Nora c’est différent. Avec elle, c’est tellement plus ― Comme tu es belle… ai-je murmuré en caressant la douce peau de ses cuisses et de ses fesses. Une peau qui va bientôt être écorchée, mais dont je savoure la perfection provisoire. Tellement belle… Je me penche sur elle pour embrasser légèrement le bas de son dos et sentir son chaud parfum de femme en laissant monter notre impatience. Elle est parcourue d’un frisson et je souris, l’adrénaline coule à flots dans mes veines. Je me relève et fais cingler la ceinture. Je n’y suis pas allé fort, mais elle sursaute quand même quand la ceinture touche les globes ronds de son derrière et un léger gémissement échappe de ses lèvres. Elle n’essaie ni de bouger ni de se dérober ; au contraire, elle s’agrippe aux draps et ferme les yeux. Je frappe plus fort la deuxième fois, et puis encore et encore, mes mouvements prennent un rythme hypnotique, comme dans une transe. À chaque coup de ceinture je m’enfonce de plus en plus profondément dans les ténèbres, les frontières de mon univers se rapprochent jusqu’à ne plus voir qu’elle, ne plus entendre qu’elle, ne plus sentir qu’elle. Sa tendre chair rougie, ses soupirs de douleur, les sanglots qui viennent de sa gorge, sa manière de frissonner et de trembler sous chacun de mes coups, je m’en abreuve, ma dépendance s’en nourrit, la faim éperdue qui ronge mes entrailles s’apaise. Le temps n’existe plus et s’éternise. Je ne sais pas si cela a duré des minutes ou des heures. Quand je finis par m’arrêter, elle est allongée, inerte et immobile, les fesses et les cuisses couvertes de marques roses. Son visage couvert de larmes est hébété, presque extasié, et son corps mince tremble, elle a la chair de poule. Je jette la ceinture par terre et je prends doucement Nora dans mes bras, je m’assieds sur le lit et je la prends sur mes genoux. Mon cœur bat à se rompre, mon esprit se ressent encore de l’extraordinaire plaisir que je viens d’éprouver. Elle frissonne, se cache le visage contre mon épaule et recommence à pleurer. Lentement, je lui caresse les cheveux pour la réconforter, l’aider à revenir à elle-même après cette poussée d’endorphine tout comme je reviens à moi-même. Voilà ce dont j’ai besoin maintenant, la réconforter, la sentir dans mes bras. Je veux être tout pour elle : son protecteur, son bourreau, sa joie et sa peine. Je veux me l’attacher physiquement et émotionnellement, m’imprimer si profondément dans son esprit et dans son corps qu’elle ne pense jamais à me quitter. Quand ses sanglots s’apaisent, mon désir revient. Mes caresses pour la réconforter se font plus pressantes, mes mains se promènent sur son corps avec l’intention d’éveiller son excitation, et non plus seulement de la calmer. Ma main droite glisse entre ses cuisses, mes doigts appuient sur son c******s et en même temps mon autre main lui agrippe les cheveux, les tire pour l’obliger à me regarder dans les yeux. Elle semble toujours dans un état second, ses lèvres douces sont entrouvertes quand elle me regarde, et je me penche pour lui prendre la bouche dans un long b****r profond. Elle gémit dans ma bouche, ses mains m’attrapent les épaules et je sens la chaleur monter entre nous. Mes bourses me remontent le long du corps en se contractant, ma verge désire sa chair glissante et chaude. Je me lève sans la lâcher et je la mets sur le lit. Elle fait une grimace et je m’aperçois que les draps frottent sur ses écorchures et lui font mal. ― Tourne-toi bébé, ai-je murmuré, maintenant je ne cherche que son plaisir. Elle m’obéit en roulant sur le ventre, dans la même position qu’avant, et je la mets à quatre pattes, les coudes pliés. Quand elle est dans cette position, avec le derrière relevé et le dos légèrement cambré, personne ne pourrait être plus sexy. Je vois tout, les plis de son sexe délicat, le petit trou de son anus, les courbes délicieuses de ses fesses marquées de rose par les coups de ceinture. Mon cœur bat à se rompre dans ma poitrine et ma verge vibre douloureusement quand je prends Nora par les hanches, place mon g***d en face de son ouverture et m’enfonce en elle Je suis entouré de sa chair chaude et mouillée, elle me va comme un gant. Elle gémit, se cambre vers moi pour me prendre plus profondément, je le fais avec plaisir en me retirant un peu avant de revenir d’un coup. Un cri vient de sa gorge et je recommence, le dos hérissé de plaisir en la sentant si étroite quand elle se resserre sur moi. Des vagues de chaleur déferlent en moi et je commence à pousser sans me contrôler, me rendant à peine compte que mes doigts s’enfoncent dans la chair douce de ses hanches. Ses gémissements et ses cris augmentent en volume, et je la sens jouir, ses muscles intimes se contractent autour de ma verge pour en aspirer le contenu. Incapable de me retenir plus longtemps, j’explose, et la force avec laquelle ma semence se projette dans les profondeurs chaudes de son corps est telle qu’elle m’aveugle. En haletant, je m’effondre sur le côté en l’entraînant avec moi. Nous sommes trempés de sueur qui nous colle l’un à l’autre et mon cœur s’emballe. Elle aussi respire péniblement, et je sens son vagin se contracter encore le long de ma verge qui perd sa raideur. Ce sont les derniers soubresauts de l’o*****e qui se propagent en elle. Nous sommes couchés l’un contre l’autre, notre respiration commence à s’apaiser. Je tiens Nora tout contre moi, les rondeurs douces de son derrière appuyées contre mon entrejambe, et une sensation de paix, de satisfaction commencent lentement à m’envahir. Il y a quelque chose chez elle qui calme mes démons intérieurs, qui me permet de redevenir presque normal. Presque… heureux. Je ne peux ni l’expliquer ni le rationaliser ; mais c’est là. C’est la raison pour laquelle le besoin que j’ai d’elle est si éperdument intense. Si dangereusement pervers. ― Dis-moi que tu m’aimes, ai-je murmuré en lui caressant l’extérieur de la cuisse. Dis-moi que je t’ai manqué, bébé. Elle se retourne dans mes bras pour être devant moi. Quand son regard croise le mien, ses yeux sont empreints de solennité. ― Je t’aime, Julian, dit-elle doucement en posant sa main délicate sur ma mâchoire. Tu m’as manqué plus que la vie. Tu le sais bien. Je le sais, mais j’ai quand même besoin de l’entendre. Depuis quelques mois, les sentiments me sont devenus aussi nécessaires que le sexe. Cette étrange fantaisie m’amuse chez moi. Je veux que ma petite captive m’aime, je veux compter pour elle. Je veux être davantage que le monstre qui hante ses cauchemars. En fermant les yeux, je resserre mon étreinte autour d’elle et je me permets de me détendre. Dans quelques heures, elle sera à moi dans tous les sens du mot.
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