Chapitre 08 :

3626 Mots
|• Oumm Ihsane •| __________________ - Oui d'accord. J'ai compris ! Je donnerais la convocation à mon mari In Sha Allah. - Bien. Dans ce cas, s'il vous plaît, veillez à ce qu'il y soit à l'heure précise. - In Sha Allah. - Nous y allons. Au-revoir ! - Oui au-revoir ! Souris je faussement en fermant la porte d'entrée derrière eux. Après une dizaine de seconde à scruter l'enveloppe, je rejoignis le salon. - C'était qui ? Me demande ma belle-mère. - Euh c'était des personnes qui cherchaient Bilal. - Et pourquoi ne sont-ils pas rentrés ? - En fait, ils m'ont remis cette enveloppe pour lui donc certainement ils trouvaient inutiles d'entrer. Haussais je les épaules. Elle allait répliquer mais heureusement que c'est à ce moment même que Houdayfa et Abdel sortirent de leurs chambres, habillés de leurs plus beaux qamis. - Oummi, on y va ! Dit Houdayfa. - Alors comment est-ce que tu trouves le plus mignon de la famille ? Demande fierement Abdel à sa mère. - Mais n'importe quoi. C'est moi le plus beau hein oummi ? - Bon Ihsane va vous departagez. Rigole cette dernière. - Vas-y belle-soeur. Et n'aie pas peur de sa corpulence hein, il ne sait pas se battre puis je te defendrais face à lui enfin si seulement tu me choisis. Dit Houdayfa. Qui est donc le plus beau ? - Je dirais mon mari. Repondis je sans hésiter, les faisant rire. - Qu'est-ce que je t'avais dit Abdel ? L'amour rend aveugle donc son choix se comprend. Me taquina t'il pendant que l'on riait tous à cœur de joie. - Bon, maintenant, est-ce qu'on peut y aller ? - Oui, Ihsane, tu viens ? Me demande ma belle-mère. - Je n'ai pas encore eu la permission de mon mari et j'ai une discussion à entretenir avec lui. Allez-y je vous rejoindrai sûrement après. - Tu es sûr que ça va ? Demande Abdel. - Oui ça va. Forcais je un sourire. - D'accord. À tout à l'heure peut être In Sha Allah. As Salamou Aleykoum. - Wa Aleykoum Salam Wa Rahmatoullah. Je les accompagne jusqu'à la porte avant de fermer celle-ci. Ensuite je retourne dans notre chambre. Bilal était assis sur le lit, avec un plateau de cake et de jus posé sur ses genoux. - Je t'ai appelé pour que tu viennes me faire à manger. Dit il des lors où je ferme la porte. - Je ne t'ai pas entendu. Excuse moi. - Bien évidemment, comment pouvais-tu m'entendre si tu étais si occupé à rire avec ta ''belle famille'' ? Questionne t'il sur un ton remonté. - Bilal il faut qu'on parle. Dis je en tirant la chaise de la coiffeuse en face de lui pour m'asseoir. - Ça devient une habitude chez toi de dire cette phrase. - Tiens. Lui tendis je la feuille de convocation. - Qu'est-ce que c'est ? Cligne t'il des yeux en voyant le tampon de la police. J'haussais les épaules en lui faisant signe de lire. - Une convocation pour après demain ! - Oui. Et comme tu l'as lu, je suis aussi convoqué. - Mais pourquoi tu es convoqué ? Tu n'as rien à voir la-dedans. - Bilal tu devrais désormais comprendre que tes choix peuvent aussi avoir des repercussions sur moi. - Ihsane te fous pas de moi. Tu m'as clairement dit que je n'avais pas à te prendre en compte de mes actes. Et c'est la raison pour laquelle je t'ai épousé. - Oui mais ça, c'était bien avant que je ne connaisse les régles du mariage et que je ne me voile. Je suis désolée mais je ne peux pas respecter cette promesse. J'étais complètement perdue et je ne savais pas ce que je disais, je voulais juste que tu me maries après ce qui s'est passé entre nous. À l'heure d'aujourd'hui je suis ta femme et tu te dois de me prendre en compte dans chacune de tes agissements. - Je n'ai absolument rien à foutre de ce que tu me dis. Jamais je ne prendrais quelqu'un d'autre en compte de ce que je fais. Je ne me soucis que de ma propre personne et du reste, je m'en fou. - Tu étais censé me rassurer pour cette convocation. Me dire que tu vas changer et que tu vas essayer de faire des efforts mais.... Il éclate de rire avant que je ne termine. - Sérieux ihsane ? Tu as vraiment cru que j'allais faire ça ? Moi ? Je ne lui répondis pas. Mes yeux se remplirent petit à petit de larmes. - Allons Ihsane, tu vas pas avoir les larmes aux yeux rien qu'à cause de ça ? Souria t'il en buvant une gorgée de son jus. Toi, qui a eut l'audace de te marier avec moi, tu devrais aussi être en mesure de savoir que ce n'est qu'un teaser de la vie qui t'attends auprès de moi. Et tu sais quoi ? Tu vas assumer les conséquences de tes actes jusqu'au jour où tu n'en pourras plus et ce jour là, tu prendras tes valises et tu t'en iras. Car toi comme moi savons que c'est la fin qui nous attend. Nous ne ferons certainement pas partis du fameux ''Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.'' Il s'attendait sûrement à ce que je réponde mais ce ne fut pas le cas. - Tu iras à la convocation et j'irais aussi. Tu diras tout ce que tu veux, tout ce que tu sais ou tu ce que tu penses, j'en ai rien à faire t'entends ? Et tu as bien intérêt à ne pas mentir Ihsane. Me pointe t'il du doigt. - Mais...si..je le fais, tu iras en prison ! Répliquais je au même moment où une larme coula de ma joue. - Et alors ? J'irais où je dois aller. La prison, j'y suis allé tellement de fois que ça devient une habitude. Et puis cela , ne te concernes pas, l'essentiel c'est que tu dises que la vérité. Est-ce que c'est clair ? Je baissais la tête. - Ihsane je te jure que si jamais tu ments au sujet de quoi que ce soit, je ne répondrais plus de moi-même. Est-ce que c'est clair ? Demande t'il à nouveau en relevant mon visage par mon menton. - Oui. - Parfait. Et arrêtes de pleurer, ça n'a aucun sens. Effaces tes larmes et va te servir pour ton déjeuner. Me donne t'il un mouchoir. - Non c'est bon. - Tu n'as rien manger depuis hier soir. - J'ai pas très faim. Retorquais je avant de me lever. - Ah oui ça y est je comprends. Tout comme ma famille, tu ne touches pas à l'argent sale. - Je peux savoir ce que tu as fait pour être convoqué ? - Demande moi ce que je n'ai pas fait pour être convoqué et non pas arrêter ! Ça ira plus vite. Rigole t'il. - Ta mère m'a dit de m'inscrire dans une université le temps que ton grand frère se trouve un meilleur travail pour m'amener dans une école de formation. Qu'est-ce que tu en penses ? - Si tu veux t'inscrire dans une école de formation, je peux m'en charger. Répond t'il sans me regarder. - Et comment ? - Ne me provoques pas. Retorque t'il. - Bilal je ne pourrais jamais rien accepter de toi si tu es dans ce milieu. - Alors c'est certain, tu n'accepteras jamais rien de moi parce qu'il est plus facile de te laisser toi que de laisser ce milieu. - Je sais et c'est pourquoi je vais chercher du travail tout à l'heure. Pour pouvoir m'occuper de moi et essayer de changer la condition de vie de cette famille. - Comment ça ? - Ta mère travaille difficilement pour assurer au moins ne serait-ce qu'un repas par jour. J'aimerais qu'elle n'ait plus à travailler lorsque j'aurai un bon boulot qui puisse assurer les dépenses qu'elle faisait. - Fais ce que tu veux, je m'en fou. - Merci. Répondis je avant de me lever. Mon téléphone se mit à sonner à ce même moment. C'était un appel de mon père. - Ma fille chérie ! Dit il aussitôt. - Papa ! Comment vas-tu ? Lui demandais je en sortant de la chambre pour m'asseoir au salon. -  Je vais bien mis à part que tu me manques beaucoup. La maison n'est plus si animée sans toi. - Tu veux dire sans notre duo. Rigolais je tristement avant de marquer une pause. Vous me manquez beaucoup aussi. - Et comment va ton mariage ? Bilal comment est-ce qu'il va bien ? - Ça va. - Je ne suis pas comme ta mère. Tu sais que tu peux tout me dire sans que je ne te hurle dessus ou que je ne te juge. - Papa, Bilal va pas bien. Lui dis je après quelques secondes. J'ai envie de lui proposer de venir te voir dans ton cabinet mais j'ai peur qu'il ne le prenne mal si je lui disais qu'il aille voir un psychologue. - Pourquoi dis-tu cela ? - Parce que je le sens. Je sais que tout ce qu'il fait, c'est pour cacher ce qu'il a au fond de lui mais je ne sais pas quoi et il ne me parles pas. Il ne me parles jamais de ce qu'il a vécu. Il se cache toujours derrière ce masque d'insolence. - Peut-être souffrirait-il de troubles de comportements. - Quels sont les symptômes ? - Ils présentent les catégories de symptômes suivantes: La colère ou irritabilité; tendance à argumenter ou à défier; malveillance. - Tu pourrais me détailler ? - Oui bien-sûr.  1) La colère et l'irritabilité : Une personne ayant un trouble oppositionnel avec provocation peut, par exemple: perdre souvent son sang-froid ; se montre souvent susceptible a provoquer son prochain ; être souvent en colère, désagréable ou rancunier.        2) La tendance à argumenter ou à défier : une personne ayant un trouble de comportements se dispute souvent avec les gens qui représentent l’autorité : ses professeurs, ses parents, les autres adultes; refuse de respecter le règlement ou l’autorité; fait souvent exprès d’énerver les autres; blâme souvent les autres pour ses erreurs ou son inconduite. intimider ou menacer les autres; chercher la bagarre avec autrui; Ce genre de personnes sont de très bons manipulateurs. De plus, un grand nombre d'entres eux ne comprennent pas les répercussions de leurs gestes sur autrui ou n’éprouvent aucun remords si ces répercussions sont négatives bien au contraire. Les personnes souffrant de troubles de comportements sont capables de faire du mal même à la personne qu'ils aiment le plus. Ces gens sont tout aussi capable de faire des choses qui pourrait leur coûter la vie mais ils ne s'en préoccupent point. Voilà. -... - Allô Ihsane tu es là ? - Euh...oui..oui. - Qu'est-ce qu'il y a ? - J'ai l'impression que tu viens exactement de me faire la description de Bilal ! Dis moi papa les troubles du comportement sont-ils concomitants à d'autres troubles ? - Oui comme la depressions, la psychose bipolaire, la toxicomanie, les pensées suicidaires... - Et quels sont les causes ? -Des conditions de vie stressantes pendant l'enfance, dans un climat tendu et précaire. Les troubles du comportement à l’âge adulte sont souvent la conséquence d'une enfance difficile, marquée par un ou plusieurs événement très chronique . Récemment, une étude d’imagerie cérébrale a montré que cette enfance difficile perturbe le système de récompense, un ensemble de structures cérébrales permettant de voir venir les conséquences positives ou négatives de nos actes. On perd ainsi la notion du bien et du mal. - D'accord. - Chérie, il faut que tu comprennes que ton mari souffre certainement d'une chose qui l'a beaucoup marqué négativement. Tu es la seule a pouvoir l'aider, il a besoin de toi même si il préférait mourrir que de l'avouer. Il faut que tu restes patiente et très endurante pour encaisser ses sauts d'humeurs et son arrogance. - Mais papa on ne peut aider une personne que s'il veut d'abord s'aider lui-même. - Ça c'est totalement vrai. Il faut qu'il faut qu'il accepte ton aide mais ne te presses pas, tôt ou tard, il finira par craquer. -Je vais faire tout mon possible In Sha Allah. - Qu'Allah te facile ma fille et je ne te savais pas si amoureuse toi dis donc. - Ne nous oublie pas dans tes prières papa. Ris-je. On frappa à la porte d'entrée. - Jarrive. Criais je légèrement. Papa je dois te laisser. On frappe à la porte. Porte toi bien et salue moi toute la famille. - In Sha Allah. Que Dieu te protège ma fille. - Amine. À toi de même. Il raccroche et je dépose mon téléphone sur la table pour aller ouvrir. Ce fut une jeune femme habillé de façon pudique qui était à la porte. - As Salamou Aleykoum. - Wa Aleykoum Salam Wa Rahmatoullah. La saluais je. Comment allez-vous ? - Alhamdoulilah je vais bien et vous ? - Pareille je rends grâce à Dieu. - Est-ce que Abdel est là ? - Non malheureusement il vient juste de sortir il y a quelques minutes. - Et Houdayfa ? - Ils sont ensembles en fait. - Oh non. Dit elle déçue. - Je suis desolée mais si vous voulez vous pouvez me laisser votre message et après je leur dirais ou vous repassez plus tard sinon. - Non en fait c'est un peu urgent. Est-ce que vous avez de la science ? Je veux dire, est-ce que vous vous y connaisssez un peu en islam ? - Eih bien...je...je... - S'il vous plaît. J'ai vraiment besoin de réponses et de conseils. Peu importe ce que vous savez, je veux l'entendre. - D'accord. Je vais essayer. Vous voulez rentrer ? - Oui bien-sûr ! Je me présente, je m'appelle Sohna. - Enchantée. Je m'appelle Ihsane. - Et vous êtes ? - Je suis la femme de Bilal. Elle eut une réaction qui avait l'air de dire " est-ce que c'est une blague?" mais heureusement elle n'en dit rien. Elle hocha juste la tête en forcant un sourire. Je lui dis signe de prendre place et l'on s'asseya au salon. - Je vous écoute. Dis je d'une voix rassurante. - En fait je...je...passe mon temps à désobeir à Allah ou plutôt aux règles qu'Il m'a prescrit en temps que m*******e tels que la medisance, faire du haram..... Et le plus gros problème c'est que je suis très consciente des péchés que je commets. Ce qui m'intrigue c'est que malgré tout cela, j'ai toujours tout ce que je veux et que je désire. Il suffit que je demande à Allah de me faciliter un projet ou un désir pour que cela se réalise à une vitesse qui m'étonne. Si je désobéis à Mon Seigneur SWT, ne suis-je pas censé être puni ou éprouvé ? Pourquoi c'est toujours le contraire qui se passe ? J'ai vraiment du mal à comprendre. J'ai l'impression que...qu'Il ne veut plus de moi ou que d'une certaine manière, Il m'éloigne d'avantage de Lui. - Comment ça ? - Parce que si je commets des péchés à longueur de journée et que j'ai toujours tout ce qu'il me faut, rien ne me manque, je ne vois donc pas l'intérêt de me repentir pour suivre correctement la voie droite. Je sais que je suis très fautive mais je ne peux m'en empêcher. Svp, si vous avez quelque chose à me dire par rapport à ça dites le moi. Joigne t'elle ses deux mains pour me supplier. - Il n'y aucun soucis pour ça In Sha Allah ma soeur. Mais d'abord j'aimerais savoir comment êtes vous concernant les actes d'adorations ? - Pour ça, je ne me limite qu'à mes cinq prières et va savoir comment je les accompli. Il m'arrive de prier les cinq au milieu de la nuit et lorsque je les fait, je n'ai qu'une seule hâte c'est de me precipiter et d'en finir. - C'est comme un fardeau pour vous alors ? - Malheureusement oui. Je les fait juste pour soulager ma conscience, c'est tout. - Et les dhikrs après la prière ? - Je ne prends pas le temps de les faire. - Ma sœur Allah vous a certes puni mais vous ne le ressentez pas. Debutais je. Combien de fois Il vous a puni alors que vous ne le savez pas ? Ne vous a t'Il pas privé du plaisir de L'invoquer ? Et il n'y a pas de pire malheur que d'avoir un cœur dur. Combien de jours il vous arrive de passer sans lecture de Quran ? Combien de longues nuits passez vous sans tahajjoud (qiyaamoul layl)? Combien de minutes passent-ils sans que vous ne prononcez la parole Astarfiroulah Wa Atoubou Ileyhi> ? Combien de minutes passent-ils sans que vous ne priez sur notre Bien Aimé Prophète Saws ? Dites moi ma sœur, combien d'opportunités de faire le bien passent-ils sans que vous n'en profitez ? Quelle punition peut être plus grande que cela ? Ne vous sentez vous pas lourd a faire vos Ibaadat (adorations) ? Allah, N'a t Il pas retenu votre langue de faire Son dhikr ? Ne vous sentez vous pas faible face à vos désirs et passions illicites ? Ne vous a t'Il pas rendu facile la médisance , le fait de rapporter les propos des uns et des autres pour créer la zizanie et le mensonge ? Ne vous a-t Il pas occupé dans des choses inutiles en t'introduisant dans les affaires qui ne vous regarde pas ? Ne vous a t Il pas fait oublier Akhirat et fait de Dunya votre principale préoccupation ?  Tout cela fait partie des punitions de la part dAllah mais vous ne vous en êtes pas rendu compte parce que vous pensez que la punition ne se trouve que dans les biens de ce bas monde hors que non. Vous comptiez vos biens d'ici en oubliant les biens qui feront votre destination dans l'au-delà. Ma soeur, sachez donc que la plus grande punition que vous pouvez avoir c'est d'avoir très peu de Tawfiq pour faire de bonnes œuvres. Méfiez vous donc ma soeur, la punition la moins grave est celle qu'on peut ressentir à travers nos biens de la dunya, et la punition la plus grave est celle qu'on ne ressent pas physiquement ni dans le coeur ! Conformément à la parole d'Allah : { En vérité, ce ne sont pas les yeux qui s’aveuglent, mais ce sont les cœurs, dans les poitrines, qui s’aveuglent. } (Sourate 22 Verset 46) Le Coran affirme : « Tout ce que vous possédez s’épuise, et ce qui est auprès d'Allah demeure. » (Sourate 16 Verset 96) En posant les yeux sur elle, je remarquais qu'elle était très choquée parce que sûrement elle n'avait jamais pensé qu'en réalité, elle était puni sans qu'elle ne s'en rende compte. -La clairvoyance qui illumine le cœur du croyant lui fait prendre conscience de la valeur relative des biens terrestres. Il résulte de cet éveil de l’esprit une forme de détachement : le cœur se tourne vers l’au-delà et aspire au retour à Allah. Y a-t-il donc une attitude plus aberrante que celle qui consiste à mettre toute notre énergie dans l’unique recherche des biens périssables et des plaisirs passagers de cette vie, tout en cherchant à fuir l’éternité qui nous attend ? Faisons donc attention à la punition qu'on ne ressent pas car elle est plus plus grave que celle qu'on peut ressentir ! Terminais je. - Waouw ...je..je ne sais pas quoi dire. Hausse t'elle les épaules de façon déboussolée. Je n'aurais jamais pensé sous cet angle. Jamais. Ihsane qu'Allah vous bénisse de m'avoir éclairer sur cette affaire. Je vous en serais toujours reconnaissante. Désormais je me concentrais davantage sur les actes d'adorations et je vais me repentir de ce pas. Dit elle avant de se lever. - Je suis très heureuse pour vous ma soeur. Qu'Allah vous facilite. Permettez moi aussi de vous rapporter qu'un pieux prédécesseur a dit : « Au matin l'ange et le démon se pressent vers l'homme , s'il mentionne Allah, Le glorifie, Le loue et célèbre Son unicité, l'ange chasse le démon et dirige l'homme ; mais s'il débute sa journée autrement, l'ange s'éloigne de lui, et le démon le dirige.» Alors essayez donc de faire partie des gens qui mentionnent Allah dès le réveil. - Amine et oui In Sha Allah, je le ferai désormais. Sh. Ash-Sharif Hatim al-'Awni [hafizahullah] a eut bien raison de dire : « Celui qui t'ouvre une porte de la repentance et de la demande de pardon, peu importe les actes répréhensibles que tu aies accompli, il t'a certes ouvert une porte de l'amour dont seuls les damnés se détournent. » Qu'Allah vous recompense. Est-ce que je peux vous faire un câlin ? - Oui bien-sûr ! Dis-je en la prenant dans mes bras. On échangea nos numéros puis je l'accompagnais jusqu'à la porte. - Ihsane ! M'appela Bilal devant la porte de la chambre. Je presse le pas pour lui répondre. - Oui ? - Il y a une coupure d'eau, je veux que t'ailles me chercher de quoi prendre un bain. Je te donnes 10 minutes pour revenir avec ça rempli d'eau. Dit il avant de jetter au sol le seau qu'il avait à la main.
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